La préoccupation est celle de l’équité et du respect mutuel dans les relations entre deux pays
En fait, ce n’est pas un secret. La France, pendant longtemps, a bénéficié de la complicité ou du manque de courage des régimes qui se sont succédé au Burkina, pour sauvegarder des accords qui lui faisaient la part belle. Et malgré certaines revendications des populations, elle semblait avoir décidé de poursuivre dans le même schéma, la tête baissée. Aujourd’hui, pour l’Hexagone, le réveil est douloureux. En tout cas, au Burkina, les pendules ont été remises à l’heure sur la question fiscale. Désormais, la France est invitée à revoir sa copie. Elle doit faire face à des réalités du moment. En effet, les autorités burkinabè, en dénonçant l’accord « à problème », pensent avoir fait ce qui est juste pour leur pays. Maintenant, on peut s’interroger sur la suite des évènements après l’entrée en vigueur de cette dénonciation. Qu’est-ce que cela entraînera comme conséquences ? Doit-on s’attendre à un départ des sociétés françaises du Burkina ? Que gagnera le Burkina Faso ? En attendant de voir l’évolution de la situation, il est évident que la préoccupation est celle de l’équité et du respect mutuel dans les relations entre deux pays.
Edoé MENSAH-DOMKPIN