Eglise Catholique de Centrafrique : le diocèse de Bossangoa dans le bourbier du braquage financier et de la dictature d’un évêque sadique

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Au menu des maux qui gangrènent la vie des églises catholiques de la Centrafrique, le
braquage financier et la dictature deviennent désormais le modus operandi des trois évêques de la Conférence Episcopale de plus en plus dénoncés. A Bossangoa en particulier, ces phénomènes se vivent rudement. Quoique l’on puisse arguer contre ces tristes réalités, la véracité des faits en acte ne ment pas.
En effet, dans ce diocèse dirigé de main de fer par Nestor Désiré NONGO AZIAGBIA, la
situation matérielle et financière des prêtres est plus que misérable. Au principe machiavélique de « Appauvrir pour Mieux Soumettre », l’évêque de ce diocèse et son cousin tribal l’abbé Brice Luther KONZI ont mis en place un système d’anéantissement matériel du clergé local en soumettant la gestion financière du diocèse à un système opaque de Guichet-Unique où eux seuls sont les incontournables maîtres du jeu de manipulation des portefeuilles des projets, des commerces et autres investissements pour leurs intérêts et ceux de leurs parents importés, de plus en plus omniprésents dans les domaines lucratifs du diocèse qu’ils gèrent et contrôlent. Pour preuve, au moment où le SMIG en Centrafrique est revalorisé et que le monde entier cherche à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, l’évêque de ce diocèse a pris le décret de couper 120.000Fcfa aux prêtres de son diocèse sur les 64.000Fcfa mensuels qu’ils perçoivent pour prétexte de non versement des frais du denier de culte par les chrétiens de ce diocèse. Comme cela ne suffisait pas pour enfoncer la misère des prêtres du diocèse, il avait bien avant bloqué unilatéralement les MISSIO-PRIM, un don des prêtres allemands aux prêtres Centrafricains de Bossangoa, et ceci depuis quatre ans pour un projet personnel, contre lequel tous les prêtres du diocèse s’y sont opposés. Une dictature implacable et une manipulation sournoise en vue d’arriver à sa fin lui ont fait obtenir la stratégie de « Diviser pour Régner » en imposant contre gré une équipe des prêtres qu’il a intimidés pour suivre ce projet improductif dont lui seul et son économe et parent tribal Abbé Brice KONZI tirent les ficelles dans l’ombre.
Face aux réclamations légitimes d’un clergé matériellement anéanti et financièrement appauvri qui ne demande que l’intention des donateurs du fonds pour le soutien direct à la pastorale du clergé local soit respectée, il brandit la menace et s’oppose radicalement à la redistribution de ce dû au prêtre de ce diocèse dont la misère financière et matérielle lui fait réjouir le cœur. Quel sadisme !
En fin politicien manipulateur, il braque l’argent des prêtres, dicte sournoisement sa volonté, impose sa logique et fait endosser la responsabilité à une infamie salissante qu’il jette toujours sur les prêtres de ce diocèse : « ils ne s’entendent pas trop, ils ne sont pas solidaires », appelant à une réunion de solidarité que lui-même a fragilisée et divisée, l’affublant bien fort longtemps de syndicalisme. Quel machiavélisme !
Si la mauvaise foi a définitivement quitté cet évêque dans ses actes, il doit avoir un brin de
moralité pour savoir respecter les intentions des donateurs et suivre la voie de l’église et faire son boulot de mercenaire en respectant l’éthique qui promeut et protège la vie, le bien-être des prêtres qu’il condamne méchamment à la misère et fait conduire certains à la mort comme ce fut le cas pour les jeunes prêtres martyrs de sa haine, les abbés Aurélien Arthur NGAYA, Isaac NAMDANGA, Clet-Magloire GOLO, abandonnés et maltraités jusqu’à la mort.
Que le sang de nos vaillants prêtres maltraités et abandonnés jusqu’à la mort crient
vengeance au ciel pour libérer le peuple de Dieu et leurs confrères de ce tyran !
Lu Pour Vous

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