Dondra accusé par les membres du CPMEC d’avoir détourné l’enveloppe de 2 milliards de Fcfa destinée au règlement de leurs arriérés de créances

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 Le ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra, ci – devant directeur général du Fagace, chef d’entreprises, partenaire financier privilégié de plusieurs sociétés privées et le plus grand siphonneur des crédits de l’Etat, ouverts dans les lois de finances 2017, 2018 et 2018, que la République n’ait jamais connu depuis son accession à l’indépendance, est accusé par les membres du Collectif des Petites et Moyennes Entreprises de Centrafrique en abrégé CPMEC dont certains comme Hyacinthe Payombo ne sont plus de ce monde, d’avoir détourné à son profit l’enveloppe de 2 milliards de Fcfa, destinée au paiement de leurs arriérés de créances nettes et exigibles sur le Trésor Public centrafricain.

 Ces révélations font suite à son refus catégorique de recevoir, en sa qualité d’ordonnateur principal du budget général de l’Etat leurs représentants, en réponse à leur demande à lui personnellement adressée en date du 25 novembre 2019, sous le seing de leur président en la personne de M. Jean Lebrun.

 Selon ces sources, c’est dans le cadre de la IVème revue du FMI et sur instructions du président de la République, lors d’un conseil des ministres, que cette décision a été prise, après plusieurs missions de contrôle, de vérification et de validation des montants dûment reversés sur leurs fiches au service de dépôts et consignations. Initialement arrêté à plus de 5 milliards de Fcfa, le montant de cette enveloppe a été revu en baisse du fait d’invalidation de certaines fiches qui n’étaient pas régulièrement alimentées en avis de crédits communément appelés « ordonnances ».

 Mais au lieu d’ordonner au directeur général de la comptabilité publique et du trésor de procéder à l’apurement de ces titres, le ministre des finances et du budget traîne les pieds ou ne fait payer hebdomadairement que les créances de ses nombreuses entreprises déclarées ou fictives, celles de ses parents, amis et connaissances et celles pour lesquelles d’alléchantes propositions de rétro-commissions lui sont faites. Au point où ils en sont arrivés à la conclusion selon laquelle cette enveloppe aurait déjà été totalement dilapidée et c’est l’une des raisons pour lesquelles l’homme n’a pas daigné ouvrir ses portes à leurs représentants.

 Sur ce, ils entendent dans les tout prochains jours non seulement saisir l’assemblée nationale et la haute autorité en charge de la bonne gouvernance d’une demande aux fins d’obtenir la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, d’une part, et de l’envoi d’une mission de contrôle à cet effet, d’autre part, mais surtout attirer l’attention de tous les partenaires financiers internationaux de la République, sur cette affaire de détournements, de corruption et de gabegie financière.

 Affaire à suivre…. !

 La rédaction

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