Déstabilisation : Les États-Unis avertissent d’un complot russe contre le Tchad

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(FILES) In this file handout photo taken on April 27, 2021 by the Chad Presidential Palace shows General Mahamat Idriss Deby, Chad's Transitional Military Council (TMC) leader, delivering a message at the presidential palace in N'Djamena. - The head of Chad's ruling junta on August 5, 2022 flew off to Qatar to seal a possible peace deal with rebels, a key step in plans to restore civilian rule, the president's office said. General Mahamat Idriss Deby Itno's plane took off N'Djamena airport at around 1230 GMT. (Photo by Brahim ADJI / Tchad Presidential Palace / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO /Brahim Adji/ Tchad Presidential Palace " - NO MARKETING - NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
Déstabilisation.

Les États-Unis avertissent d’un complot russe contre le Tchad

Le Tchad sera-t-il la prochaine cible du déploiement russe en Afrique ? C’est ce qu’affirment les services de renseignements américains, qui ont averti d’un complot visant notamment à l’assassinat par Wagner du président tchadien, Mahamat Idriss Déby. Plus largement, ces informations américaines illustrent aussi le grand retour de Washington en Afrique.

Et si le prochain foyer de la rivalité russo-occidentale en Afrique devait se cristalliser dans les vastes paysages désertiques tchadiens ?

C’est l’hypothèse qu’avance le New York Times, selon qui, “alimentée par les armes à feu, l’or et les médias sociaux”, la rivalité entre la Russie et l’Occident en Afrique a “désormais une cible privilégiée” : le Tchad.

Un complot russe ?
Le quotidien américain affirme ainsi que les États-Unis ont récemment averti le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, que des mercenaires russes complotaient pour le tuer ainsi que trois hauts responsables. Autre affirmation de Washington, le soutien russe à des rebelles tchadiens réfugiés dans la République centrafricaine voisine. Enfin Moscou apporterait un soutien actif à des membres de “l’élite dirigeante tchadienne”, des ministres et même un demi-frère du président.

Cette analyse du New York Times fait écho à un autre article, du Wall Street Journal celui-là, qui fin février indiquait déjà que les autorités américaines ont informé leurs homologues tchadiennes que la société paramilitaire russe Wagner travaillerait avec les rebelles tchadiens pour déstabiliser le gouvernement et “potentiellement” tuer le président du pays. Cette information américaine aurait été corroborée par “des responsables de la sécurité européenne”, qui ont affirmé que cette information “était considérée comme crédible”.

Le quotidien financier soulignait très justement que le Tchad partage de longues frontières poreuses avec la Libye au nord, la République centrafricaine au sud et le Soudan à l’est, trois pays où Wagner est déjà présent et très actif.

ttps://www.courrierinternational.com

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