DÉSINFORMATION, L’OIF ÉTALE SA STRATÉGIE DE LUTTE

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DÉSINFORMATION, L’OIF ÉTALE SA STRATÉGIE DE LUTTE

Si le numérique constitue, aujourd’hui, un choix privilégié pour un large accès à l’information, il demeure néanmoins un instrument qui accentue la désinformation. Laquelle, dans ce contexte mondial particulier, est devenue un danger.

Dans son rapport intitulé : « La lutte contre la désinformation dans les politiques publiques francophones : état des lieux comparatif », publié le 4 novembre dernier, à travers son site internet, l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) se penche sur les politiques publiques de lutte contre ce phénomène contribuant directement ou indirectement à prévenir et à lutter contre les désordres informationnels.

Si le numérique constitue, aujourd’hui, un choix privilégié pour un large accès à l’information, il demeure néanmoins un instrument qui accentue la désinformation. Laquelle, dans ce contexte mondial particulier, est devenue un danger, une menace pour la stabilité des Etats et des institutions, mais aussi pour la démocratie et les libertés.

Face à l’ampleur des flux de fausses informations, l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) s’est engagée à limiter l’impact désastreux de ce phénomène des civilisations digitales. Dans son rapport « La lutte contre la désinformation dans les politiques publiques francophones : état des lieux comparatif », publié le 4 novembre dernier, à travers son site internet, elle a recensé quatre défis majeurs auxquels ses Etats membres doivent faire face pour lutter contre les fausses informations dont l’objectif est généralement de manipuler l’opinion. Il s’agit de la « difficulté de trouver le point d’équilibre permettant de prendre des mesures efficaces contre la désinformation sans pour autant compromettre le principe supérieur de la liberté d’expression », « la nécessité d’actualiser les cadres juridiques et d’adapter les modes de régulation, notamment afin d’étendre la compétence des régulateurs de médias aux plateformes numériques en général et aux réseaux sociaux en particulier ».

Aussi, précise le rapport, il y a un besoin « de mener une réflexion francophone sur l’harmonisation souhaitable entre les dispositifs de lutte et les approches entre les pays à travers la mise en place potentielle de mécanismes communs de coopération, notamment à travers le Réseau francophone des régulateurs des médias ». Cela, au regard du caractère « intrinsèquement transnational et transfrontier des désordres informationnels ».

Soutien aux médias de service public

Le document cite enfin « la nécessité de renforcer les programmes d’éducation aux médias et à l’information, d’une part, et la recherche sur les mécanismes opératoires de la désinformation. »

Les constats relevés sur le terrain ont permis également d’émettre une série de recommandations. Parmi celles-ci figurent la mise en place d’un « groupe francophone d’experts associant régulateurs, chercheurs, experts indépendants et organisations de la société civile sur la/les définitions de la désinformation ». L’Organisation internationale de la francophonie suggère aussi d’aider « matériellement et financièrement les médias de service public comme pilier essentiel de résilience et de confiance du public face à la désinformation » et d’« encourager en parallèle toutes les initiatives en matière de journalisme de qualité et d’impartialité ». En outre, elle conseille de « soutenir le développement et la généralisation d’outils permettant aux utilisateurs et aux journalistes de lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux », mais également « d’encourager des mécanismes de solidarité et de collaboration pour renforcer les moyens financiers, logistiques et scientifiques de logistiques et scientifiques de la lutte contre la désinformation dans l’espace francophone ».

Soleil

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