Dékoa / Sibut : des éléments de la Séléka en marche vers Bangui par les pistes de convoyage des bœufs

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La décision que l’on attendait depuis trois jours est enfin tombée. Elle est sortie en off  –  et c’est pour cela que la RNL n’arrive pas à joindre les leaders de la Séléka, depuis Kaga – Bandoro  – de la bouche de l’enfant terrible du quartier de Miskine, le centrafricano – tchadien, Nourreldine Adam, ancien revendeur à la sauvette des cartouches de chasse, aujourd’hui ci – devant président du FPRC et l’un des hommes de main les plus puissants du président tchadien Idriss Déby.

 Désormais, la marche vers Bangui n’est plus ni un leurre, ni une désinformation et ni de l’intox de la part de ceux qui, par leurs critiques et leur approche trop cartésienne de la gestion amateuriste des affaires de la cité par le mathématicien de Boy – Rabé, passent aux yeux des thuriféraires du régime pour  des opposants et des pires ennemis de la République. Elle est une réalité et mieux un objectif à atteindre coûte que coûte et quelque soit le prix à payer.

C’est ainsi qu’il nous a été rapporté, hier dans la soirée peu avant que les réseaux téléphoniques ne soient coupés entre Kaga – Bandoro et Bangui, que le vrai et pire ennemi de la République, au vu et au su des forces onusiennes présentes sur les lieux, est monté au créneau, après avoir dressé un tableau très sombre de la gestion du pays par le président Touadéra et son premier ministre et cher aîné Sarandji, pour donner ses dernières consignes à ses troupes et ses comzones.

 Etaient présents à ce grand rapport des éléments du MPC du général tchadien, Mahamat Al – Katim, du mercenaire nigérien, Ali Darass, et ceux du FPRC sous la responsabilité d’un certain Abdoulaye Hissène, etc….

C’est ainsi qu’à l’heure où nous mettons sous presse cet article, après le survol de la ville par deux fois d’un avion  de troupes français, de type Transall, Nourreldine Adam serait passé à l’action par la coupure des réseaux et la mise en branle de toutes ses troupes à destination de Bangos.

C’est ainsi qu’après avoir contourné la barrière érigée par les forces onusiennes à Ndomété, elles se seraient fondues dans la nature, empruntant les pistes de convoyage du bétail. Une guerre asymétrique contre laquelle leurs adversaires ne pourront rien faire présentement,  comme au Km5 où les assaillants ont recouru à la méthode du bouclier humain.

 C’est ainsi qu’ à l’heure où nous mettons sous presse cet article, leurs éclaireurs auraient déjà franchi la ville de Dékoa et auraient virtuellement ceinturé la ville de Sibut où elles attendraient l’heure H. Entretemps, la présence massive  d’éleveurs peuhls lourdement armés et bien équipés serait signalée dans l’Ombella M’poko.

Affaire à suivre…. !

La Rédaction

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