Il faut souhaiter que la coalition des deux « Processus », soit solide comme un roc, de sorte que ses résultats forcent le respect
Et quid du pays hôte de la réunion, en particulier, c’est-à-dire la Mauritanie dont la contribution aux débats, a sans doute été fort instructive, au regard de ses avancées notables sinon ses réussites dans la lutte contre le phénomène terroriste sur son sol ? Nouakchott peut, en effet, se vanter notamment de sa stratégie sécuritaire qu’elle ne manque, du reste, jamais de brandir comme un exemple. Pour le moins, l’on sait que le pays n’a pas connu d’attaques terroristes depuis plus d’une décennie. Toute chose qui, au demeurant, ne rend pas peu fier le général Hanana Henoun Sidi, Directeur général de la Sécurité extérieure de Mauritanie : « La Mauritanie a su anticiper. D’abord, sur le plan sécuritaire, nos forces armées se sont restructurées, se sont organisées et les services de renseignements fonctionnent très bien et sont cités comme exemple dans la région. Nous avons exposé la stratégie de la Mauritanie à tous les pays africains pour qu’ils s’en inspirent ». Reste à savoir quel sort sera réservé à l’application des recommandations issues des travaux de Nouakchott, dont l’Union africaine sera chargée d’assurer le suivi. Il est déjà question de l’organisation de réunions au moins une fois par an. C’est déjà un pas dans la bonne direction. Mais il est absolument nécessaire que cette résolution soit suivie au pied de la lettre. En attendant, il faut souhaiter que la coalition des deux « Processus », soit solide comme un roc, de sorte que ses résultats forcent le respect parce qu’ils auront marqué une avancée décisive dans la résolution de la crise sécuritaire aux conséquences incalculables.
CBS