Changement au Secrétariat Général de la COBAC et le risque de la turpitude pour la Centrafrique !

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Dans les tous prochains mois, le Secrétariat Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale aura à sa tête un nouvel homme fort. Logiquement et par respect du principe de rotation, le poste reviendra à la République Centrafricaine.
Pourtant, des agitations commencent à enfler dans les coulisses à tort et raison. Les appétits démesurés des uns et les coups des autres ne rendent pas sains les préparatifs de cette succession au profit de la Centrafrique. Organe indépendante de la CEMAC, la COBAC prend appui d’abord, sur la Commission bancaire qui est l’instance décisionnelle présidée par le Gouverneur de la BEAC et se réunissant minimalement quatre (4) fois par an. Ensuite, il y a le Secrétariat Général qui est la cheville ouvrière même de la COBAC dont les quatre (4) principales missions consistent à réglementer, à administrer, à contrôler et au besoin à sanctionner.
Tel que présenté, l’on comprend mieux que les fonctions qui sont celles du Secrétaire Général de la COBAC ne sont pas les moindres pour des raisons variées. En parcourant le quadrilatère de sa mission, il apert avec netteté que le profil idéal pour être Secrétaire Général, est celui d’un juriste parce qu’il s’agira de réglementer, d’administrer, de contrôler et de sanctionner. Plusieurs espaces bancaires sont nettement en avance. A preuve, Dominique Laboureix actuel Secrétaire Général de la Commission Bancaire Française est juriste d’affaire. Dans l’espace UMOA, Madame Séna Elda KPOTSRA ancienne SG est docteur en droit privé. Même le Maroc ne s’est pas soustrait à cette rigueur puisque l’ancien directeur à la charge de la supervision bancaire de la Banque Centrale Marocaine est un juriste rompu.
Toutefois, il arrive que de simples économistes ou bien financiers avec un nombre bien dosé d’expérience professionnelle assument dignement la fonction. Il est aussi important de noter que de réformes structurelles au sein de la COBAC sont souhaitables, eu égard à l’importance qu’ont à ce jour, les autres unions monétaires appuyées par leurs Commissions Bancaires. Pour les esprits sérieux, l’amateurisme n’a pas sa place dans cette bataille. L’actuel Secrétaire Général de la COBAB devra rendre le tablier au mois de mai prochain tout comme son assistant, le centrafricain Maurice Christian Ouanzin.
Mais déjà, le balle de vampire s’ouvre en Centrafrique, étant donné que dans ce pays, on a la mémoire courte. A-t-on oublié le cas Tchimy, en ce qui concerne la Présidence de la Commission de la CEMAC ? En 2011, au nom du principe de la rotation la présidence de la Commission de la CEMAC devra revenir à la Centrafrique parce que le Camerounais Antoine Tchimy arrivait en fin de mandat. La gourmandise et la turpitude des Centrafricains ont été telles que le Tchad a eu l’outrecuidance de prétendre à ce poste. Finalement, on a sauté la RCA et le Congo Brazzaville a ravi le fauteuil. Attention donc à ces malins génies qui s’agitent parce qu’ils sont soit proches du régime de Bangui soit de simples prétentieux sans compétence.
Affaire à suivre….!!!!
La rédaction

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