Bangui, Centrafrique (ADV) — Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) s’est achevée à Bangui afin de préparer la 5e revue de facilité élargie de crédit que le pays est appelé à conclure d’ici octobre prochain.
Après avoir passée avec succès la 4e revue, la Centrafrique, un bon élève du FMI prépare la 5e revue. C’est l’objectif d’une mission conduite par Norbert Toé qui a félicité ce 14 septembre les avancées du gouvernement. Le FMI avait octroyé à la Centrafrique pour la 4e revue 18 milliards de FCFA dont les conclusions ont été validées avant de jeter les bases pour cette 5e revue.
« Les reformes se poursuivent à une bonne cadence, les repères structurels ont été largement respectés et quant aux objectifs quantitatifs, les critères de fin juin sont respectés », s’est félicité Norbert Toé, chef de mission de FMI.
Le gouvernement s’est inscrit dans une logique d’amélioration des performances pour répondre aux exigences de ces partenaires financiers dont les institutions de Breton Woods. Les réformes enregistrées ont un impact sur les finances publiques et le gouvernement compte mieux faire en créant d’autres poches de recettes tout en améliorant les recettes douanières.
« Nous avons beaucoup travaillé sur le volet parafiscalité et je pense qu’en 2019, le chapitre recette connaitra une hausse dans la loi de finances », a déclaré Henri Marie Dondra, ministre des Finances et du Budget.
Le goulot d’étranglement de ces reformes reste l’insécurité qui freine l’accroissement des assistes fiscales. Malgré cet obstacle, la facilité élargie de crédit a permis au gouvernement de faciliter l’accès à l’école, à l’eau et aux infrastructures sociales de base et le taux de croissance économique est toujours maintenu à 4,2% selon la BAEC.
© Bur-csa – N.A / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)
