Centrafrique : Touadéra, Wanzet et Nassour créent et mettent en circulation une nouvelle plaque d’immatriculation

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Le Gangster de Bangui et son Association de Malfaiteurs au Pouvoir sévissent en Centrafrique depuis 30 mars 2016 et commettent tous les jours que Dieu fait sur cette Terre des Hommes des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes économiques et des crimes de droit commun. Problème : ils sont au pouvoir et instrumentalisent toutes les institutions républicaines, l’appareil judiciaire et les FDSI pour se protéger, d’une part, et faire taire  plus ou moins  définitivement ceux qui leur cherchent noise et n’ont pas leur langue dans la poche., d’autre part.

Défini par l’article 450-1 du Code pénal français, repris par le Code pénal centrafricain, le terme d’« association de malfaiteurs » désigne un « groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement ». Il ne fait guère de doute que MM. Touadéra, ancien premier ministre du général François Bozizé devenu président de la République  par le bourrage des urnes, lors des élections truquées de 2015, Wanzet, son proche parent, qui a connu un fulgurante ascension administrative et sociale, grâce à ses dons naturels de conception de fiches mensongères à ses supérieurs hiérarchiques contre ses collègues et des grands et loyaux commis de l’Etat, et Nassour de nationalité omano – libano – qatarie, grand trafiquant d’or, de diamant et d’armes, terroriste international ayant des accointances avec Al-qaïda de Ben Laden, directeur général de la société Al – Madina adjudicataire des marchés de gestion des documents administratifs par la formule de contrat de gré à gré, constituent ensemble une telle association. Ils agissent en effet de concert pour commettre des crimes économiques, consistant à priver totalement l’Etat centrafricain, en général, et le trésor public, en particulier, de toutes les recettes nées de la production de ces documents, en dépouillant scrupuleusement  de tous leurs pouvoirs comptables les services des régies créés, à cet effet, aux ministères de la sécurité publique et des transports, en alimentant directement un compte spécifique, ouvert dans les livres – journaux de la BSIC, en dépit de la décision de sa suspension par le directeur général de la comptabilité publique et du trésor, M. Serge Ouarassio – Monkomssè, dans une lettre d’opposition adressée au ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra.

Cette Association qui mène ses activités criminelles aux yeux de toutes et de tous, et avec la complicité active de l’Assemblée Nationale et de tous les élus de la nation, a lancé une opération musclée de paiements de confection des plaques d’immatriculations et des cartes grises, peu après la promulgation de la loi de finances 2020. Très satisfaits des gains financiers réalisés et afin de traire tous les automobilistes jusqu’à la dernière goutte de leur lait, à un moment où l’Etat est de plus en plus confronté à de très fortes tensions de trésorerie, ils ont conçu et mis sur le marché national un nouveau modèle, de type autocollant, de carte grise et de plaque d’immatriculation dont le montant s’élèverait à 11.000 Fcfa. Comme nous pouvons aisément le constater, nous sommes là tout simplement devant  une pratique digne de la mafia sicilienne où les impôts, droits et taxes sont créés, selon les desiderata et les besoins matériels financiers et logistiques de la Camorra, et imposés à tous. La genèse de cette nouvelle odyssée de perception indue d’impôts a été relatée par CNC dans son article intitulé « RCA :  pique de colère des usagers au ministère des Transports suite à l’augmentation du tarif de carte grise », publié le 31 mars 2020.

RCA :  pique de colère des usagers au ministère des Transports suite à l’augmentation du tarif de carte grise.

La rédaction

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