Centrafrique : Touadéra est passible de poursuites judiciaires pour haute trahison

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Bangui, 23 mai (LQB). La République centrafricaine va mal. Même très mal. Cet état de chose est dû à la politique de rupture « made in Touadéra ».

Elu et même bien élu, le président Touadéra se comporte comme un putschiste, comme quelqu’un qui est parvenu au pouvoir par la force des armes et non des urnes. Les Centrafricains ne comprennent pas pourquoi Touadéra fait la part belle aux mercenaires étrangers. Lesquels mercenaires étrangers ont tué, violé, rasé des villages entiers. La haute trahison de Touadéra s’explique du fait qu’il a violé son serment vis-à-vis de son peuple. Après sa victoire aux élections de 2015, le président Touadéra a juré sur la Constitution en promettant de défendre l’intégrité du territoire centrafricain, de protéger les Centrafricains etc. Que constatons-nous aujourd’hui ?
Ce dernier fait montre de forfaiture et de haute trahison en élevant au grade de général des meurtriers étrangers comme les Ali Daras et en faisant ministre des étrangers qui ne savent même pas parler notre langue nationale qui est le Sango. Même le soldat Bozizé qui était arrivé au pouvoir avec des mercenaires étrangers, n’a pas trahi son peuple en faisant des chefs de guerre des généraux. Jamais Bozizé n’a trahi son peuple ! Au-delà, la pauvre Catherine Samba-Panza, aux temps forts de la crise centrafricaine lors de la transition, n’est pas arrivée à ce niveau.
Touadéra et Ngrebada sont des criminels parce qu’ils ont cautionné les meurtriers en faisant d’eux des ministres et des généraux dans notre armée au grand dam des officiers supérieurs d’actif. Si Catherine Samba-Panza a su retenir aux pressions d’où qu’elles viennent pendant la transition, comment expliquer que celui-ci puisse se comporter en complice des mercenaires étrangers ? Ngrebada, son actuel premier ministre le soutien dans cette logique sans vergogne en allant lui-même investir le sanguinaire d’Ali Daras. Sommes-nous dans une République qui respecte les lois et les règlements ?
Malheureusement toutes nos institutions ne sont pas mises en place comme la Haute Cour de justice qui peut connaître de cette question. Sachant qu’il va agir en despote, Touadéra traîne les pas pour mettre en place cette haute institution. Elle devrait permettre aux leaders politiques, aux activistes de la société civile ou même aux Centrafricains lambda de la saisir. Tout compte fait, Touadéra et Ngrebada ne pourront tirer leur épingle du jeu avec tout le mal qu’ils sont en train de faire aux Centrafricains en faisant de leurs bourreaux de hautes personnalités qui émargent dorénavant sur les lignes de l’Etat c’est-à-dire perçoivent l’argent des contribuables Centrafricains qui ne sont autres que les victimes de ceux-là que Touadéra a fait d’eux des ministres et des généraux. La République centrafricaine va mal.

Malko Sétouan
Rédaction LQB

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