Centrafrique : Touadéra a donné la nationalité centrafricaine au mercenaire Abbas SIDDIKI

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Le Comité du Conseil de sécurité concernant la République centrafricaine ajoute un nom à sa Liste relative aux sanctions

Le 5 août 2020, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a approuvé l’inscription de la personne suivante sur sa liste d’individus et d’entités visés par des sanctions :

 

A. Personnes

 

CFi.014 Nom: 1: BI SIDI 2: SOULEMAN 3: n.d 4: n.d

Titre: n.d Désignation: Président et « général » autoproclamé du groupe Retour, réclamation et réhabilitation (3 R) Date de naissance : 20 juillet 1962 Lieu de naissance : Bocaranga, Central African Republic Pseudonyme fiable : a) Sidiki b) “General” Sidiki c) Sidiki Abbas d) Souleymane Bi Sidi e) Bi Sidi Soulemane Pseudonyme peu fiable : n.d Nationalité: République centrafricaine Numéro de passeport : Laissez-passer no. N°235/MISPAT/DIRCAB/DGPC/DGAEI/SI/SP , délivré le 15 Mars 2019 (délivré par le Ministre de l’intérieur de la République centrafricaine ) Numéro national d’identification : n.d Adresse: Koui, Ouham-Pendé prefecture, Central African Republic Date d’inscription : 5 août 2020 Renseignements divers : Bi Sidi Souleman dirige la milice Retour, Réclamation et Réhabilitation (3 R), active en République centrafricaine (RCA), qui a tué, torturé, violé et déplacé des civils, s’est livrée au trafic d’armes, à des activités de taxation illégales et s’est engagée dans une guerre avec d’autres milices depuis sa création en 2015. Bi Sidi Souleman lui-même a également participé à des actes de torture. Le groupe des 3 R a signé l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine le 6 février 2019 mais a commis des actes contraires à l’Accord et reste une menace pour la paix, la stabilité et la sécurité de la République centrafricaine. Par exemple, le 21 mai 2019, il a tué 34 civils non armés dans trois villages, exécutant sommairement les hommes adultes. Bi Sidi Souleman a ouvertement confirmé à une entité des Nations Unies qu’il avait dépêché certains de ses éléments dans les villages en question à la date des faits, sans toutefois admettre avoir donné l’ordre de tuer.

 

La Notice spéciale INTERPOL-Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies site web: https://www.interpol.int/fr/How-we-work/Notices/View-UN-Notices-Individuals

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La rédaction

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