Centrafrique : Tentative échouée de corruption du député de Baoro M. Samalet par le premier ministre Sarandji à hauteur de 100 millions de Fcfa

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Le journal en ligne www.letsunami.net, ci devant La Voix des Sans – Voix www.lavoixdessansoix.com piraté par les Russes, le jeudi 11 octobre 2018, sur instructions des plus hautes autorités de la République, avait annoncé la nouvelle. C’était dans un article intitulé « Assemblée Nationale : bientôt Sarandji en lieu et place de Ngon Baba », publié le 6 février 2019. Evidemment, ce n’était qu’un « Fake News » pour la majorité des centrafricains, à l’exception de quelques – uns dont les vibrations intuitives ne sont pas encore corrompues par la maladie épidémique du mensonge. Voici ce que disait cet article :

« C’est ce qui se murmure et se susurre de manière, on ne peut plus, trop sérieuse dans les hautes sphères de prises de décisions de toute la Touadérakistan. Et ce, depuis que son départ de la primature a été acté et définitivement scellé par les négociations de paix de Khartoum et le paraphe de l’Accord y relatif.

En réaction, le ressortissant de Baoro qui a réussi, à grands coups d’argent, à mettre sous ses pieds les députés de l’UNDP, du MLPC, du RPR, du Patrie, de la CRPS, et du Mouni, en sus de tous les indépendants acquis à sa cause, a décidé d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour prendre la place de Ngon Baba. Motif invoqué : les postes du premier ministre et du président de l’assemblée ne peuvent revenir à la fois  à deux centrafricains de confession musulmane.

Pour ce faire, une fois la mise en place du nouveau gouvernement terminée, Sarandji descendra résolument dans l’arène, tel un gladiateur avec son bouclier à la main, d’abord, pour obtenir coûte que coûte le départ du député de Baoro – quitte à lui remettre beaucoup d’argent pour le convaincre de ne plus siéger – ensuite, empêcher que son suppléant ne puisse lui succéder. Cette situation, enfin, donnerait immédiatement et inévitablement lieu à l’organisation de nouvelles  élections législatives partielles dans cette circonscription, à laquelle il participerait et qu’il gagnerait haut les mains.

Dès lors, il ne lui resterait plus qu’à faire comme il l’avait fait contre Karim Méckassoua aux fins de se retrouver dans le douillet fauteuil actuellement occupé par l’homme de Baboua.

Que celui qui comprend bien en tire profit ! »

Quelques jours plus tard, dans un ciel centrafricain chargé de sombres nuages, suite au refus catégorique du pouvoir de Bangui d’appliquer « ad literran ac in spiritu », l’Accord Politique de Khartoum, la nouvelle tombe. Non seulement, elle confirme ce que tous prenaient pour un « Fake News », mais surtout porte une accusation grave, celle de la tentative échouée de corruption du député de Baoro M. Samalet par le premier ministre Sarandji, à hauteur de 100 millions de Fcfa. Une informée qui vient d’être  révélée par l’URCA, le parti politique dont est militant le député, en ces termes :

« Par la présente, je viens dire toute mon admiration à la digne et respectable population de Baoro qui a porté son choix sur le Rénovateur Anicet SAMALET, pour la représenter comme #DÉPUTÉ à l’Assemblée Nationale.

En refusant les cent millions (100 000 000) et le poste de Ministre que l’actuel Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji lui aurait proposés pour que lui et son suppléant abandonnent leur siège à l’Assemblée Nationale afin de permettre l’organisation d’une élection législative partielle à Baoro en sa faveur pour lui ouvrir la voie d’une autre manipulation pouvant le conduire à prendre la Présidence de l’Assemblée Nationale, le député URCA de Baoro, l’honorable Anicet SAMALET a non seulement donné un sens au mot #HONORABLE qu’on utilise avant de dire son nom, mais et surtout fait la fierté de ses électeurs de Baoro.

Félicitations militantes et fierté partisane très cher Rénovateur Anicet 👏👏👏🇨🇫

#NousSommesURCA »

No comment !

La rédaction

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