Centrafrique : si Obo tombe, Touadéra doit être arrêté et jugé pour le crime de haute trahison….

0
1327

« Nous sommes attaqués…entendez-vous les tirs…L’UPC vient d’attaquer la ville d’Obo. Je cherche à mettre ma famille à l’abri », c’est en ces termes et apeuré qu’un confrère journaliste me relate la situation qui prévaut actuellement dans la ville d’Obo.

Une source religieuse contactée à l’instant: « Nous égrenons nos chapelets. Obo risquerait de tomber dans les heures qui suivent entre les mains de l’UPC. Les combats se rapprochent dangereusement de la ville. Nous craignons que les FACA soient à court de munitions. Nos FACA devront tout faire pour s’en sortir toutes seules »
Le préfet du Haut-Mbomou, Commandant Jude Ngayoko, avec nos confrères de Radio Ndeke Luka ce matin, il a clairement fait savoir que ces « hommes ne peuvent pas tenir sans équipements et renforts ».

Les combats sont en cours et il y a une réelle inquiétude que le dernier assaut de l’UPC d’Ali Darass, ministre conseiller à la Primature, sur la ville d’Obo ne soit l’ultime. Il y a urgence et que des gros moyens soient employés pour éviter un drame

Les dernières informations font état de ce que les combats se déroulent à l’intérieur de la ville à l’heure actuelle. Il faut noter que les combattants rebelles ont pour chef, Ali Darass, ministre conseiller à la primature et qui a aussi des ministres dans le gouvernement centrafricain. Donc les hommes de certains membres du gouvernement s’en prennent au symbole de la République: l’armée et l’intégrité du territoire. Malgré les alertes des députés de Haut-Mbomou et du Préfet, tout le monde sait que nos FACA ne peuvent tenir une position des jours d’affilés d’intenses combats.

Vianney Ingasso

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici