Centrafrique : s’achemine – t – on vers la destitution du président Touadéra ?

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CENTRAFRIQUE/TRANSITION: PARIS MÉTROPOLE POLITIQUE CENTRAFRICAINE

Quatre ans plus tard, serions-nous revenu à la case départ ?

Alors que la Cheffe d’État de Transition, Catherine Samba-Panza participait à la 70 ème  Assemblée générale ordinaire des Nations Unies (#AGNU70è), Bangui La Coquette connue une vague de violences sans précédent, entre le 26 et le 30 septembre 2015, qui put être jugulée à son retour précipité par la MINUSCA et #Sangaris.

Selon Sangaris, en son point de presse du 1er octobre 2015, «trois niveaux de crise s’étaient agrégés : des heurts intercommunautaires, des troubles à l’ordre public marqués par des pillages et des affrontements entre petits groupes armés, enfin des revendications de nature plus politique».

Localement, des actions de combat ont opposé des membres des groupes armés aux forces de la MINUSCA, puis à Sangaris dans la journée du mardi 29 septembre. Dans cette phase de tensions, les forces internationales ont pleinement joué leur rôle. Elles se sont interposées pour enrayer le processus de la violence.

Ramenée de l’Aéroport International de Bangui M’Poko à son domicile, à bord d’un hélicoptère de l’armée française, le mercredi 30 septembre 2015, le retour de la Cheffe d’État de transition, Catherine Samba-Panza, contribua à ramener le calme dans la capitale centrafricaine.

Cinq jours plus tard, le lundi 05 octobre 2015, à l’issue d’une audience accordée par François HollandeIdriss Déby Itno déclarait à la presse internationale, au micro de Boniface Vignon, « nous regrettons ce qui est arrivé en RCA. (…) Nous avons avec le président Hollande une même position, cette transition doit s’arrêter, il faut une mauvaise élection plutôt qu’une transition chancelante (…) Il faut régler la question des hommes en armes. Il faut que la communauté internationale trouve les moyens financiers nécessaires pour permettre à la transition de faire les élections avant la fin de l’année 2015 ».

Des semaines plus tard, malgré la réticence d’une minorité de Centrafricains, des #FoutuesÉlections générales furent organisées pour installer aux affaires Faustin Archange Touadera, dans les conditions connues de la majorité des Centrafricains et de la Communauté internationale. Ce fut de mauvaises, très mauvaises élections qui n’ont fait qu’aggraver la Crise Centrafricaine (#CARCrisis), comme constaté maintenant, quatre ans plus tard.

Faustin Archange Touadera, président de la République Centrafricaine, chef de l’État consacré le 30 mars 2016 par le #Retour à l’Ordre Constitutionnel n’a pas été capable de stabiliser la Centrafrique et de la remettre sur les rails.

Pis encore, trois ans après son investiture, en plus des violations répétées de la Constitution du 30 mars 2016, par le Chef de l’État, les membres de l’Exécutif et la corruption qui gangrène les membres du Législatif, la Guerre Civile Centrafricaine (#WARinCAR) n’a cessé de s’intensifier menaçant la géopolitique sous-régionale. Après le #Tchad, le Soudan vient de fermer ses frontières avec notre pays, tandis que celles avec le Cameroun, la République du Congo et la République démocratique du Congo voient leurs surveillances renforcées, avec des tracasseries administratives pour les Centrafricains s’y réfugiant.

Si bien que, quatre ans plus tard, les parrains politiques et diplomatiques de Faustin Archange Touadera décident de stopper la descente aux enfers, en lui recommandant de renoncer à ses charges et missions, à la magistrature suprême de la #RCA. Ainsi, avant sa participation à la 74ème Assemblée générale des Nations Unies (#AGNU74), de son retour de la (#TICAD7), Emmanuel Macron le lui signifia lors de l’audience à lui proposée et accordée le jeudi 05 septembre 2019. Des jours plus tard, la nuit du 09 septembre, au #Congo, à la veille  du Forum Investir en Afrique, le président Denis Sassou N’Guesso assura le service après-vente de l’Élysée. Idriss Déby Itno en fit autant à New York, avec son homologue Centrafricain, pendant la session présidentielle de la 74ème Assemblée générale ordinaire des Nations Unies.

Quatre ans plus tard, le 30 septembre 2019, jour de la manifestation de Ë Zîngö Bîanî Officiel, pourrait sceller le Retour à la #TRANSITION en République Centrafricaine. Un mouvement des masses Centrafricaines soutenu aussi par les parrains politiques et diplomatiques de Faustin Archange Touadera.

La quarantième semaine de l’année 2019 qui démarre ce lundi 30 septembre serait-elle au rendez-vous pour la DESTITUTION de Faustin Archange Touadera ?

Que #Ngakola le fasse pour nous ses descendants !

Henri Grothe

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Crédits photos: Catherine Samba-Panza, 26 septembre 2015, 70è AGNU, capture d’écran vidéo Dailymotion.
Le président tchadien Idriss Déby Itno reçu à l’ Élysée – Présidence de la République française par François Hollande, lundi 5 octobre 2015.
© REUTERS/Philippe Wojazer, publié par RFI, le 05 octobre 2015
Faustin Archange Touadera, 25 septembre 2019, ONU

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