Centrafrique : quand un haut cadre des Nations unies frappé par une gifle des gardes rapprochés du Président Touadera

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Frappé à répétition par une gifle des gardes rapprochées du Président Faustin Archange Touadera, un haut cadre expatrié des Nations unies a failli se retrouver ce matin aux urgences de l’hôpital pour non-respect de la priorité du cortège présidentiel.
Si ce cadre des Nations unies a bien compris ce matin qu’il faut nécessairement et obligatoirement respecter la priorité du cortège présidentiel dans un pays comme la RCA, il est loin par contre de comprendre réellement ce qui lui est arrivé ce matin sur l’avenue de l’indépendance en face du ministère des Transports.
Selon les faits qu’on a pu observer, le haut cadre onusien , de passage sur la grande avenue de l’indépendance, se voit stopper brusquement par les motards de l’escorte présidentielle qui lui ont signalé au passage que le véhicule présidentiel, en provenance de la rue menant à la radio Ndéké-Luka, est sur le point d’atteindre l’intersection avec l’avenue de l’indépendance. Insistant à tous les véhicules, y compris les motocyclistes, de s’arrêter, le diplomate onusien , quant à lui, insiste à son chauffeur de forcer vite la ligne de sécurité érigée par les motards présidentiels. Par malheur, le véhicule diplomatique tombe nez à nez avec celui du Président Touadera.
Par un simple jeu de volant, ce dernier évite de justesse la collusion avec le   4×4 diplomatique  et continue sa route vers le centre-ville, tandis que ceux des gardes présidentielles qui sont derrière  le cortège  n’ont pas apprécié l’entêtement du diplomate à vouloir coûte que coûte briser la ligne sécuritaire émise.
Entre temps, le diplomate onusien, encerclé par les soldats de Touadera, commence à recevoir des gifles. Pris de panique, l’homme monte rapidement sa vitre et se coince à l’intérieur de son véhicule. Immobilisés en attendant l’arrivée des gendarmes de la brigade motorisée, le diplomate et son chauffeur ont dû rester durant près d’une heure avant d’être conduits à la gendarmerie. Sur le lieu de l’incident ce matin, beaucoup des personnes ont toutes condamné le comportement du diplomate.
Selon elles, tout le monde sait que ce sont eux qui ont donné frauduleusement  le pouvoir à Touadera, mais il est déjà Président, il faut quand même le respecter dans son état.
Bangui, Gisèle Moloma, pour CNC.
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