Centrafrique : Pourquoi Mapenzi, Dimbélet et Piri voulaient participer au 2ème congrès ordinaire du KNK ?

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Le 1er vice – président de l’assemblée nationale Jean – Symphorien Mapenzi, député de Bimbo 2, le député de Sosso – Nakombo Emmanuel Mathurin Dimbélet Nakoé qui n’est rien d’autre que le 2ème vice – président de la deuxième institution de la République, et un certain Arthur Piri, ministre – conseiller à la primature en charge du contrôle des sociétés d’état, l’homme de toutes les basses besognes du pouvoir agonisant de Bangui et l’un des membres très influents du parti – Etat dénommé MCU n’ont pas finalement obtenu gain de cause dans leurs folles envies et supplications intéressées de prendre part officiellement, en tant que représentants de leurs entités respectives, aux travaux du 2ème congrès ordinaire du Kwa Na Kwa qui se sont déroulés dans la capitale centrafricaine du 24 au 25 juillet.

En dépit de leur détermination et de leur insistance, leur demande a été jugée sans aucune forme de procès jugée irrecevable. Pour être claires et précises, nos sources ont affirmé et soutenu que leur interlocuteur au sein du KNK qui avait pour mission de leur adresser régulièrement une lettre d’invitation ne savait trop comment faire en la matière, d’abord,  et ensuite, craignait pour sa propre sécurité et celle de ses invités. En effet, à moins que les deux compères n’eussent préalablement été mandatés par leur supérieur hiérarchique, ce dernier ne pouvait faire autrement dans la mesure où ils sont considérés comme des traîtres par les militants du KNK, et de ce fait qualifiés d’indésirables à ces importantes assises, selon des informations émanant des sources proches du bureau de l’assemblée nationale.

Après moult promesses et hésitations, c’est la 3ème vice – présidente Ernestine Lamine qui a été désignée, en dernier ressort, par le président Laurent Ngon Baba pour s’y rendre et  représenter l’assemblée nationale. Quel coup dur, donc,  pour Mapenzi et Dimbélet qui espéraient tant exploiter cette opportunité pour reprendre contact avec leur parti politique d’origine et user de toutes les stratégiques et autres formules magiques ou mystérieuses dont seuls les deux en connaissent les secrets afin d’être à nouveau dans les bonnes grâces de Kangara et de leurs amis d’hier dans les mains desquels ils ont pourtant déposé de gros cacas et qu’ils n’ont d’ailleurs jamais cessé de couvrir de honte, d’irrespect, d’indignité et d’humiliations, mus en cela par leur appartenance à l’organisation criminelle au pouvoir depuis le 30 mars 2016 ? Sentant le vent tourné, nos deux lascars ont vite fait de vouloir dans le brouillard des événements changer de camp, avant d’être emporté, avec les autres, par ce courant d’air qui arrive. Bien mal leur en a pris, comme des marins qui se sont aventurés en mer le jour de la tempête, et n’en sont jamais revenus, ils se sont jetés dans le vide !

De la même manière dont la demande des députés Mapenzi et Dimbélet a été traitée, de la même manière la sollicitation formulée par le taxateur des impôts Bertrand – Arthur Piri a été analysée et mise à la poubelle. Voulait – il venir à ces travaux en tant que représentant de la primature ou celui du MCU ? Dans tous les cas, aucune invitation, à lui non plus, n’a été envoyée. Pourquoi, de ce qui précède,  cette appétence soudaine et injustifiée de sa part à vouloir coûte que coûte participer au 2ème congrès ordinaire du KNK ? Quelle en est la motivation exacte ? Quel dessein poursuivi en l’espèce par celui qui fut, reste et demeure l’un des fervents partisans de la politique d’exclusion qui constitue la marque de fabrique de ce régime ? N’est – il plus le liquidateur des hommes politiques et le tortionnaire des fonctionnaires et agents de l’Etat qui jouissaient et usaient trop de leurs droits d’opinion et de leur  liberté d’expression ? A lui seul aujourd’hui, désormais face à sa conscience, de répondre à toutes ces pertinentes interrogations.

Aux dernières nouvelles, rien ne va plus au sein du parti – Etat dénommé MCU qui court à sa perte et risque de d’imploser. L’élargissement du groupe parlementaire du KNK acté et certifié par l’arrivée de sept (7) députés de l’UNDP, débauchés par Touadéra, par l’entremise d’un accord signé en 2016 entre le député Augustin Yangana – Yahoté et le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle Stève Koba, semble mieux expliquer les troubles qui se sont emparés de l’âme de Mapenzi, Dimbélet et Piri, et se révèle annonciateur des signes de la fin d’un temps.

La rédaction

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