Centrafrique : présence signalée de Sylvain Ndoutingaï à Ouagadougou

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Annoncé depuis plusieurs jours, de partance de la région parisienne où il avait élu domicile, pour la capitale centrafricaine où le président Touadéra et son clan l’attendaient impatiemment afin de s’en servir pour contrecarrer et atténuer, selon les termes d’un deal bien ficelés à l’avance, les ardeurs politiques et les velléités trop pouvoiristes et déstabilisatrices de l’ancien président François Bozizé, c’est plutôt dans un pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Burkina – Faso, que Sylvain Ndoutingaï a posé ses valises.

Muni d’un passeport ordinaire centrafricain sur lequel on peut lire la mention « profession : inspecteur principal des impôts » – ce qui signifie qu’il s’était fait intégrer dans la fonction publique centrafricaine et dans le corps des inspecteurs des impôts, sans pour autant avoir mis les pieds à l’Enfip de Clermont – Ferrand, quoique détenteur d’une licence en gestion, obtenue à l’université de Bangui –  à lui délivré il y a quelques jours par le général Wanzet – Linguissara, en sa qualité de ministre de la sécurité publique et de l’intérieur, l’ancien ministre d’état aux mines, d’abord, et aux finances, ensuite, a préféré atterrir à Ouagadougou où il possède plusieurs biens immobiliers et financiers dont la gestion lui a été extorquée par son mandataire légal.

Non seulement, il s’est enfin résolu à s’arrêter un tant soit peu au « Pays des Hommes Intègres » pour tenter de faire ramener le gestionnaire de ses affaires à la raison et pouvoir rentrer enfin en possession de la jouissance de tous les biens mal acquis et volés au peuple centrafricain, pendant tout le règne de l’ancien ministre de l’information du général Kolingba, dans le gouvernement du CMRN, mais surtout pour la simple raison, selon les témoignages de plus d’un centrafricain de cette diaspora, à entendre l’ancien libérateur, qu’il hésiterait maintenant à rentrer à Bangui, car les carottes seraient définitivement bien cuites pour le mathématicien de Boy – Rabé. Aux dires de ses réseaux, Bozizé jouerait un rôle éminemment important dans la dynamique en cours, et ce, pour une nouvelle transition politique, à la demande des partenaires traditionnels de la République centrafricaine, fatigués de l’hypocrisie et de l’autisme caractériel et maladif du régime de Bangui. Mais, pour ce faire,  celui – ci de conclure,  l’ancien chef d’état – major du président Patassé devra changer de comportement et être plus à l’écoute de ses compatriotes, en prenant soin surtout d’éviter soigneusement de croiser sur sa route un certain Firmin Féïndiro.

A l’annonce de ces informations, le Grand Ouvrier aurait tout simplement  mis ces gentilles indiscrétions venant de la part de son ancien collaborateur qui in fine voulait être calife à la place du Calife, sous le coup de l’aigreur et aurait, à son tour,  avoué à qui veut l’entendre que rien ne sera plus comme auparavant pour les traîtres et les ennemis de la paix.

La rédaction

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