Centrafrique : pourquoi le contrôleur général du secteur public Roméo Gribingui n’en finit – il pas d’en faire des siennes ?

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POURQUOI LE CONTRÔLEUR GÉNÉRAL DU SECTEUR PUBLIC N’EN FINIT-IL PAS D’EN FAIRE DES SIENNES ?

Pauvre Roméo GRIBINGUI, ci-devant Kotazo-Ti-Kodro, Excellence Kpangaba, détourneur patenté de fonds publics ! Voilà qu’il n’a pas trouvé mieux de changer son fusil d’épaule, pour mieux s’atteler à son sport favori, faire pressions et vider les caisses des sociétés d’État, tout en mettant en place un système de prédation passant par des menaces diverses à peine voilées, contre les administrateurs et dirigeants de ces sociétés qui peinent à faire fonctionner l’économie Centrafricaine.

Malgré la récente humiliation par « rappel à l’ordre », a lui adressé par deux fois, entre quatre yeux et devant témoins à Mandjo, par Faustin Archange TOUADÉRA, à sa résidence dite fermière de Damara, le prédateur parachuté ministre rattaché à la Primature chargé du Contrôle du Secteur Para-public, Sieur Roméo GRIBINGUI continue de sévir. Pour l’occasion, sa dernière cible bien choisi est le Directeur Général du Conseil Centrafricain des Chargeurs à qui il vient d’adresser une espèce de mise en demeure, dont nous avons reçu copie.

Rappelant un « rapport de mission de contrôle de gestion, réalisée du 10 au 27 juillet 2023 » par ses services auprès du Conseil Centrafricain des Chargeurs, qui aurait constaté « des manquements considérables, liés à la gestion, à l’organisation et au fonctionnement des services » du CCAC, les qualifiant de « manquements de nature à remettre en cause les fondamentaux de la bonne gouvernance financière, institutionnelle et de la transparence qui sont des valeurs et principes défendus par le Gouvernement en vertu des dispositions de la Loi n° 20.004 du 13 Octobre (2020), Portant Organisation du Cadre Institutionnel, Juridique et Financier Applicable aux Entreprises et Etablissements Publics”,

Le Contrôleur Général du Secteur Para-public à tenu d’instruire fortement le DG du CCAC « en attendant les mesures conséquentes qui suivront, de se rapprocher de la Société Force-Multi-Service (FMS), Prestataire de Service dont les statuts et les activités répondent aux normes des dispositions du Référentiel des prix ainsi que des textes en vigueur dans le cadre du processus d’achat et de prestations de services. »

Et de conclure, bien évidemment qu’il ne tolérerait aucun écart car il y attache du prix à « l’exécution de (ses) Instructions qui ne doivent souffrir d’aucune entorse » .

Voici donc pour le décor théâtral jeté pour ce combat à fleurets mouchetés, pour tenter d’endormir le Directeur général du CCAC et ses administrateurs, afin de les contraindre à ne choisir qu’une seule société Prestataire de services, en l’occurrence « Force-Multi-Service (FMS), qui répondrait aux normes des dispositions du Référentiel des prix ainsi que des Textes en vigueur dans le cadre du processus d’achat et de prestations de services. »

En quoi Roméo GRIBINGUI s’ingére-t-il dans la gestion du CCAC et ses procédures de passations de marché, en le bridant vers une seule société Prestataire de services, s’il n’y a pas d’intérêts cachés, sonnantes et trébuchantes ?

À lui seul serait-il devenu une Commission de Passation de Marché, après avoir transformé le Département, dont il a la lourde charge, en société prestataire de formations dédiées aux agents et administrateurs du para-public ? Chaque société participante ses séances de formtions étant obligée de cracher au moins, une fois par trimestre, quatre (400) milles francs CFA (610€, environ), au bassinet de son « Excellence GRIBINGUI », objet de son rappel présidentiel à l’ordre, suites aux séances répétées de formations bidons, organisées les week-ends à Boali (Ombella-Mpoko).

Coiffant aux poteaux de justesse Roger ANDJALANDJI, pour avoir été nommé avec le soutien de Mme Jennifer SARAÏVA, ce qui lui a été aussi rappeler par Faustin Archange Touadéra, avec insistance, et tout simplement posé, le ministre à la Primature a-t-il une idée claire de ses charges et bien compris ses missions ?

Son comportement d’administrateurs d’État est-il du même tonneau envers les autres sociétés Para-publics ?

Comment ose-t-il scier la « Branche Péndéoro » représentant le Patriarche du même nom, PÉNDÉORO, dans la Galaxie TOUADÉRA ? Y survivra-t-il politiquement ?

Observons bien la suite de la saga du Contrôleur Général du Secteur Para-public de cet État-Wagner de l’ABSURDISTAN (un coup d’œil posthume au défunt Joseph KPIDOU).

L‘ŒIL de Makaya, Patras, Pointe-Noire (Congo-Brazzaville), 12 septembre 2023

Lu Pour Vous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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