Centrafrique : pourquoi l’ambassadeur russe Tittorenko s’est tu sur le nombre des « affreux blancs » tués par la CPC

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……C’est un rituel funèbre que bien peu connaissent. Lorsque l’un de ces mercenaires tombe au combat, en Syrie, en Libye ou ailleurs en Afrique, son corps est rapatrié à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. Le groupe Wagner et la nébuleuse d’associations et d’entreprises contrôlée par Evgueni Prigozhin, surnommé le «cuisinier de Poutine», s’occupent de tout. Les familles des combattants sont accueillies dans un hôtel sans âme du centre-ville. Avant d’emporter la dépouille, dans un cercueil de zinc, les proches du défunt récupèrent ses décorations et le médaillon «Wagner» qui sera placé sur sa tombe. Surtout, ils empochent les cinq millions de roubles (63 000 euros environ) prévus pour chaque combattant tué sur le terrain.

Officiellement, ces combattants sans drapeau n’existent pas et leur groupe paramilitaire n’a pas d’existence légale en tant que tel. Pourtant, en cinq ans, 8 000 hommes seraient passés dans les rangs de la «société militaire privée» (SMP) Wagner, selon Ilya Barabanov….

Le Figaro

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