Centrafrique : Pourquoi la France doit sévir hic et nunc contre Nzéwé, Kokaté, Wenzoui, Kossimatchi et Autres…..
Alors que Jeune Afrique avait annoncé que l’Imposteur de Bangui avait missionné un de ses agents de renseignements à Paris afin de négocier et obtenir un rendez – vous avec le président Emmanuel Macron, et qu’en marge du sommet de Libreville « One forest summit », tenu du 1er au 2 mars 2023, en la présence du président gabonais Ali Bongo, il a finalement pu s’entretenir avec le Français, grande a été la surprise du grand public centrafricain de voir son pit- bull Kossimatchi, président de la Galaxie Nationale Centrafricaine, organiser le même jour une grande manifestation au stade 20.000 places pour dénoncer la décision des Etats – Unis d’évincer les mercenaires du Groupe Wagner de la République centrafricaine. A la tête des jeunes gens embrigadés, drogués, manipulés et monnayés, il s’est violemment pris à la France et aux Etats – Unis, les accusant au passage d’ingérence dans les affaires intérieures, et promettant de brûler le mémorandum des Américains et de s’attaquer à leur ambassade et leurs ressortissants dans les tout prochains jours.
Tout naturellement, de l’est à l’ouest du sud au nord, des voix se sont levées pour questionner l’opinion nationale et internationale, d’une part, et s’interroger, d’autre part, sur les en – dessous de cette posture affichée par l’Imposteur de Bangui qui souffle le chaud et le froid dans le cadre des relations qu’il entretient avec ses pairs. Cette diplomatie à deux vitesses, celle qui consiste à vouloir «retisser les liens de confiance» avec la France, selon son nouvel ambassadeur à Paris Flavien Mbata, alors que les relations diplomatiques se sont dégradées ces dernières années entre les deux pays, et celle qui ne cesse de se manifester tous les jours par une politique de désinformation, de manipulation de l’opinion, de mensonges grossiers, de dénigrements, de menaces verbales et physiques et d’attaques contre l’Onu, la Minusca et son personnel, la France, ses ressortissants et ses intérêts stratégiques et économiques, est foncièrement contreproductive. Elle est synonyme de roublardise, d’absence de confiance, d’une forme déguisée de refus et de mépris tacite.
En effet, vouloir « retisser les liens de confiance » avec la France, c’est faire preuve d’une certaine franchise, c’est exprimer non plus par de simples mots mais par des actes manifestement tangibles une certaine volonté, et in hoc casu, c’est – à – dire s’agissant de la coopération avec la France, la volonté de trouver des solutions adéquates aux conditions fixées par cette dernière pour un vrai réchauffement diplomatique. Et la palpabilité des prémices de ce réchauffement devrait impérativement passer par la tenue d’un dialogue politique inclusif entre le pouvoir et toutes les forces vives de la nation, l’opposition démocratique et les groupes armés y compris, la cessation de la politique de désinformation, suivie de l’arrestation des auteurs de toutes les manifestations menées contre la France et ses ressortissants, à l’exemple du chef d’escale de Air France attaqué par des « Requins », dépouillé de tout, sévèrement roué de coups et laissé pour mort sur la colline, et enfin la résiliation de tous les contrats avec les mercenaires du Groupe Wagner.
Fort malheureusement, en dépit de nombreuses promesses solennelles faites par l’Imposteur de Bangui, lors de ses rencontres avec les représentants de l’Onu, l’Ue, l’Ua, et la Ceeac, aucune décision courageuse n’a été prise par le pouvoir de Bangui afin de rendre possible ce réchauffement diplomatique. Bien au contraire, tout porte à croire que le Candidat des Pauvres devenu leur pire et redoutable tortionnaire, pris en otage par les « Affreux Blancs » du Groupe Wagner, n’en veut même pas et travaille efficacement à rendre de plus en plus tendues les relations entre les deux Etats. C’est ainsi que dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mars 2023, un incendie a été déclaré au sein de la Brasserie Mocaf, une société française, suite à des jets de plusieurs cocktails Molotov, entraînant d’importants dégâts matériels. Une semaine plus tôt, le célèbre liveur centrafricain Rodrigue Joseph Prudence Mayté avait alerté le grand public, d’un côté, et, de l’autre, les autorités nationales en charge de la sûreté et de la sécurité de l’imminence des attaques contre cette société, l’Alliance française, l’Ecole Charles De Gaulle et l’ambassade de France.
Ces attaques seraient préparées soigneusement par un commando composé de trois (3) individus : Nzéwé Daniel, chargé de mission au ministère de la jeunesse et sports, Kokaté Joachim, chargé de mission en matière de sécurité à la présidence et Wénézoui Sébastien, un Antibalaka, assumant également les fonctions de chargé de mission à la présidence. Pour ce faire, ils avaient pour missions de constituer de groupes de jeunes monnayés dans les huit (8) arrondissements de la ville de Bangui et dans les communes de Bimbo et Bégoua. Ce projet macabre a été élaboré par Nzéwé Daniel, soutenu par l’une des maîtresses de l’Imposteur de Bangui dénommée Flora Samba, validé et financé par ce dernier. Selon le liveur, les trois (3) mousquetaires s’étaient donné rendez – vous à Bimbo, il y a plus d’une semaine déjà, en face de la Brasserie Mocaf, dans un restaurant, pour discuter des modalités et conditions de l’exécution dudit projet. C’est là où ils avaient été vus en train de galvaniser et tenter de convaincre des jeunes gens à adhérer à ces opérations.
Dès l’annonce de ces gravissimes révélations, Nzéwé Daniel s’est précipité pour publier une note de démenti, reconnaître que ses filles fréquentent l’Ecole Charles De Gaulle, magnifier le caractère citoyen de la société « Brasserie Mocaf » et faire endosser la responsabilité de ces « racontars » à ses détracteurs politiques. L’un de ses co- accusés, en la personne de Kokaté Joachim lui a emboité le pas, en faisant publier dans les colonnes d’un journal en ligne un autre article de démenti formel. Mais, en dépit du tollé général que ces fracassantes révélations ont soulevé au sein de l’opinion, ni la présidence de la République, ni le gouvernement, ni la représentation nationale n’ont daigné se prononcer officiellement sur cette question et ouvrir une enquête à titre préventif, comme cela se fait dans tous les Etats du monde. Seulement, comme dans ce pays les rumeurs ne sont en réalité que des vérités prématurées ou mort- nées, dans la nuit du lundi 6 mars 2023, un incendie a été effectivement déclaré au sein de la Brasserie Mocaf, suite aux jets de plusieurs cocktails Molotov, occasionnant d’importants dégâts matériels.
Si le gouvernement a été obligé, cette fois – ci, d’annoncer l’ouverture d’une enquête par la voix de son ministre en charge de la communication et des médias Ghislain Serge Djorie, cet incendie, selon nos investigations, a été provoqué par des mercenaires du Groupe Wagner ou par des jeunes gens à la solde du pouvoir de Bangui, manipulés et monnayés par les trois (3) mousquetaires tenus solidement en laisse par les responsables politiques du Groupe Wagner. Il est donc la suite logique de l’information diffusée par le liveur Rodrigue Joseph Prudence Mayté et s’impose comme la preuve matérielle des graves accusations qu’il a portées contre Nzéwé, Kokaté, Wénézoui et Autres. Pourquoi alors le procureur de la République n’a – t – il pas procédé immédiatement à leur arrestation, depuis lors, en considérant ces révélations comme une fiche de renseignements ? Il ne peut pas le faire, car s’il le fait, il risque de leur donner l’opportunité de dénoncer leurs commanditaires et de les livrer à la justice ; or, ces commanditaires s’appellent tout simplement Touadéra et ses mercenaires du Groupe Wagner. D’où son silence !
Devant cette situation, il relève de la France l’entière responsabilité de réclamer justice et de l’exercer par tous les moyens, car les trois (3) mousquetaires ci – dessus entretiennent des relations intéressés et intéressantes avec elle. En effet, Nzéwé Daniel a un enfant qui vit en France et y fréquente une école française, tout comme ses deux filles qui sont inscrites à l’Ecole Charles De Gaulle à Bangui ; Kokaté Joachim a également une famille et des enfants qui habitent en France et qui y jouissent de tous les droits reconnus aux enfants de leur âge ; Il en est de même pour l’Antibalaka Wénézoui Sébastien qui est sur le point de se rendre en France. Fort de ces renseignements, l’Etat français dispose de tous les droits pour leur demander des comptes et prendre de vigoureuses mesures à leur encontre, pour la simple raison qu’on ne peut pas bénéficier d’un certain nombre de droits sociaux de la part d’un Etat et se liguer en même temps contre ses autorités, ses ressortissants, ses intérêts, et ses institutions. A ce propos, selon nos sources, une majeure partie des Centrafricains expriment le vœu ardent que la France puisse les déposséder de leurs titres de séjour et, de ce fait, qu’il soit délivré à leurs familles un OQTF, dans les meilleurs délais.
Certes, cette exigence vient constituer un frein à la règle du secret qui voile la diplomatie, plus généralement la politique étrangère dans les relations internationales et s’inscrit dans le contexte de l’heure où les sociétés et les peuples africains réclament de plus en plus un droit de regard sur la politique internationale, en général, et celle de la France, en particulier. In hoc casu, c’est – à – dire en ce qui concerne la politique étrangère de la France vis – à – vis de leur pays, les Centrafricains dans leur grande majorité sont nostalgiques des années FOCCARD et pensent que le président Emmanuel Macron est trop timide à l’égard du pouvoir de Bangui et ne fait pas assez pour soutenir tous les Démocrates et les Combattants de la Liberté, victimes depuis 2018 de l’Imposteur de Bangui et ses mercenaires du Groupe Wagner. Avec l’incendie de la Brasserie Mocaf, ils estiment que le temps est venu pour que la France puisse changer le fusil d’épaules et exiger la fin des persécutions contre ses ressortissants et ses intérêts, dans ce territoire qui fut le cœur du pré – carré de l’Empire français.
La Rédaction