Centrafrique : Ngon Baba, l’agent de la mafia russe des mercenaires du Groupe Wagner à la manœuvre

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Laurent Ngon Baba, président de l’assemblée nationale et député de la circonscription de Baboua, sous occupation depuis plusieurs jours des éléments de 3R du mercenaire peulh d’origine camerounaise, en la personne d’un certain Abbas Siddiki, ministre – conseiller à la primature  en matière de sécurité de la région du Nord – ouest,  qui prétend être le demi – frère du Gangster de Bangui, a autorisé, par une décision dûment signée en date du 27 février 2020 dont nous avons pu avoir une copie, la signature d’une convention minière entre l’Etat centrafricain et la société russe appartenant aux mercenaires du Groupe Wagner dénommée MIDAS RESSOURCES SARLU. Il l’a fait en sa qualité d’agent attitré de cette organisation criminelle internationale, moyennant de très fortes rétro – commissions, en flagrante violation des dispositions de l’article 60 de la constitution du 30 mars 2016 et celles de l’article 79 de la loi portant règlement intérieur de l’assemblée nationale, a – t – on appris de sources locales indépendantes.

Ce sont fort malheureusement ces fracassantes et révoltantes révélations qui nous ont été rapportées par des sources proches de  la Commission Production, Ressources Naturelles et Environnement Agriculture, Elevage, Eaux et Forêt, Pêches, Chasses et Tourisme, Commerce, Mines, Géologie, Hydraulique, Energie, Industries et Artisanat, Protection de la Nature et Développement durable. En effet, en application des dispositions de l’article 60 de la constitution du 30 mars 2016, selon lesquelles « le Gouvernement examine en Conseil des Ministres, les projets de loi avant leur dépôt sur le Bureau de chaque chambre du Parlement. Il est consulté pour avis sur les propositions de loi. Le Gouvernement à l’obligation de recueillir préalablement l’autorisation de l’Assemblée Nationale avant la signature de tout contrat relatif aux ressources naturelles ainsi que des conventions financières. Il est tenu de publier ledit contrat dans les huit (08) jours francs suivant sa signature », et modifiées sur instructions du Gangster de Bangui par la loi portant règlement intérieur de l’assemblée nationale en ses articles 79 et 80 en ces termes : « Aux termes de l’article 60 de la Constitution, le Gouvernement a l’obligation de recueillir préalablement l’autorisation de l’Assemblée Nationale avant la signature de tout contrat relatif aux ressources naturelles ainsi que les conventions financières. Il est tenu de publier ledit contrat dans les huit (08) jours francs suivant sa signature. », « L’autorisation visée à l’article ci-dessus est un acte administratif relevant de la compétence du Bureau de l’Assemblée Nationale », la demande de cette société relative à l’octroi des permis d’exploration et d’exploitation portant sur les sites miniers de Passendro et Ndassima n’a jamais été enregistrée dans le registre du courrier arrivé de cette commission. De ce fait, elle n’a donc été ni traitée et ni fait l’objet d’un quelconque rapport soumis à l’appréciation du bureau de l’assemblée nationale pour débats et adoption. D’où l’étonnement et une certaine gêne dont le président de cette commission Nalké Dorogo de l’URCA a fait montre face aux questions bien embarrassantes d’un de nos reporters.

Ainsi donc, tout comme vous pouvez le constater vous – mêmes, Ngon Baba en a tout simplement fait à sa tête, en autorisant la délivrance de ces permis à leurs partenaires du Groupe Wagner, bien évidement sur injonctions du Gangster de Bangui qui l’a nommé à ce poste hautement stratégique, après en avoir éjecté par le biais de la corruption active des élus de la nation le président du Chemin de l’Espérance Abdoul Karim Méckassoua. Des permis dont demeurent toujours propriétaire la société Aurafrique qui, suite à des informations en sa possession, a immédiatement attaqué devant le conseil d’état les décrets lui retirant la jouissance de leurs droits. Et tenez – vous bien, une affaire qui est encore pendante ! Comme dans un film digne de la mafia russe, entre – temps Touadéra et son associé, le spécialiste de sextape, n’ont jamais cessé de soutenir à la direction de la société Aurafrique qu’elle en était toujours propriétaire.

Avec l’entrée dans la danse de la CBCA dont l’Etat centrafricain détient plus de 70% du capital social, et qui s’est déclarée caution solidaire de la société russe dénommée MIDAS RESSOURCES à hauteur de plus de 280 millions de Fcfa, nous sommes en face d’activités mafieuses, de spéculations illégales, d’extorsion frauduleuse de fonds publics et de blanchiment d’argent. Une vérité qui ne souffre d’aucune contestation, puisque le Gangster de Bangui y est aussi actionnaire.

La rédaction

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