Centrafrique : Mme Tamlyn, un chauffeur de taxi violenté par la police à Lakouanga !

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Des informations de sources policières soutenues par des témoignages de ceux qui ont assisté « de visu » à la scène ont rapporté à notre rédaction qu’un jeune talisman, cherchant sa pitance journalière et circulant au niveau du Jardin Public, attenant au quartier Lakouanga, a emprunté ce dimanche 31 janvier 2021, la ruelle qui y débouche en partance de l’hôtel Somba. Les témoins ont vu, par la suite,  le taxi virer de cette ruelle pour se garer sur le côté devant ledit Jardin.
Mais, au même moment  va surgir un véhicule de la police  pour lui barrer le passage. Dans les secondes qui suivent,  le chauffeur et deux éléments de la police descendent du fameux véhicule BJ 75 et l’un des occupants, après avoir extrait brutalement le chauffeur du taxi de sa voiture, commence à le rouer de coups de toutes parts. D’un geste digne de ceux qui devraient combattre les éléments de la CPC,  il le fait projeter comme un sac de « fromentum » dans la voiture de police où l’un d’eux lui a immédiatement assené  un coup de crosse qui a ensanglanté le taximan. Aussitôt, les badauds et les populations environnantes sont intervenus, certains vociférant et exigeant la mise à feu du véhicule,  d’autres essayant de calmer cette révolte populaire. Finalement, suite à l’intervention d’une haute personnalité de passage, le taximan a été mis à bord de son propre taxi, accompagné des policiers, pour la destination de l’hôpital.
Ainsi donc, comme l’a dit Fari Shabazz Tahéruka, dans son post articulé « Le centrafricain est devenu la proie de tous les malotrus »,  » depuis l’arrivée des mercenaires russes sur le sol centrafricain il ne se passe pas un jour sans qu’un paisible citoyen ne soit la victime expiatoire d’un de ces rustres venus des grottes du Caucase. On l’a vu à Boali, à Grimari, à Bambari, à Mbaïki et pas plus tard que ce dimanche 31 Janvier 2021 à PISSA où ils ont écrasé trois personnes sans même prendre la peine de jeter un coup d’œil dans leur rétroviseur. Mêmes les porteurs de tenues appartenant aux forces de défense et de sécurité nationale n’échappent pas à la furie sans bornes de ces rustres polaires. J’en veux pour preuve le gendarme qu’ils ont tabassé et qui se bat encore aujourd’hui entre la vie et la mort. Mais comme ils sont protégés par TOUADÉRA, ils ne craignent rien. C’est l’immunité totale pour eux. Malheureusement, ces mercenaires russes de TOUADÉRA qui se croient tout permis ont fait des émules chez certains porteurs de tenues qui profitent de l’état d’urgence pour faire régner leur loi, celle de la terreur, la loi du plus fort, la loi du plus calibré. Et cela au dépend des simples citoyens. Mais ces dérapages consécutifs des sbires de la dictature touadérienne risquent de pousser les Centrafricains à se révolter ».
La rédaction

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