CENTRAFRIQUE – MÉDIAS : SEPT (7) MILLIONS DE FCFA DE CORRUPTION PERÇUS PAR LA BANDE Á POUAMBI DU HAUT CONSEIL DE LA COMMUNICATION (HCC) POUR SUSPENDRE LE JOURNAL MEDIAS+ ET AUTRES ORGANES DE PRESSE NATIONAUX ? (Suite)

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Chers confrères, aux fins habituelles.
Bien à vous,
Cyrus-Emmanuel SANDY, DP MEDIAS PLUS

CENTRAFRIQUE – MÉDIAS : SEPT (7) MILLIONS DE FCFA DE CORRUPTION PERÇUS PAR LA BANDE ÁPOUAMBI DU HAUT CONSEIL DE LA COMMUNICATION (HCC) POUR SUSPENDRE LE JOURNAL MEDIAS+ ET AUTRES ORGANES DE PRESSE NATIONAUX ? (Suite)

Par Cyrus-Emmanuel SANDY

 

       Vous tous qui lisez cet article, allez dire au nommé José Richard Pouambi, président du Haut conseil de la communication (HCC) par effraction, qu’il est allé trop loin avec moi en faisant prendre le lundi 07 mars dernier, après intéressement (selon des sources internes au HCC), la scélérate et irrégulière décision de suspension de parution de mon journal MEDIAS PLUS pour une durée de 45 jours. En janvier 2015, il avait fait la même chose en suspendant la parution du journal pour une durée indéterminée, ce que n’a jamais subi un organe de presse de la RCA. Heureusement que la juridiction administrative l’a désavoué en annulant sa décison et en le condamnant de me dédommager pour tous les préjudices subis. Pourquoi toujours MEDIAS PLUS? Et pourtant, Pouambi et sa bande ne portent pas des œillères !!! Leur mauvais cœur contre moi doit s’arrêter et va s’arrêter. Je le dis.

(…)

ANALYSE CRITIQUE DE LA DÉCISION DE SUSPENSION

La Décision n°12/HCC/P/RG/22 du 07 mars 2022 portant suspension de parution du journal MEDIAS+ pour une durée de quarante-cinq (45) jours est à notre humble avis irrégulière et truffée de contre-vérités manifestes.

Sous réserve de vérifier si la décision prise est conforme aux articles 169, 170 et 171 de la loi n° 20.027 du 21 décembre 2020 cités par le HCC, les motifs de suspension sont infondés, irréguliers et inventés au regard des faits suivants:

1/Cas Maurice Bangayassi

     Le journal MEDIAS+ n’a jamais reçu un droit de réponse de cet ancien député de la nation (circonscription de Grimari) qui est par ailleurs un ami de la Fac, venant directement de l’intéressé ni du HCC. Le journal MEDIAS+ n’a jamais reçu une convocation du HCC dans le cadre d’une procédure disciplinaire ouverte et sur la base d’une plainte de l’intéressé qui n’était d’ailleurs pas pris à partie dans un quelconque article d’origine MEDIAS+. Que le HCC prouve la décharge faite avec date et signature de MEDIAS+ ou le procès-verbal de notre audition ou confrontation à propos.

2/Cas Martin Ziguélé, président du parti MLPC

Par rapport à une lettre ouverte à lui adressée en 2017 par un militant du MLPC qui lui reprochait sa mauvaise gestion du parti et publiée par plusieurs journaux de la place, sieur Martin Ziguélé et sa famille (notamment son épouse, ses enfants et son frère un Inspecteur de Trésor) avaient sélectionné seulement deux journaux (L’Expansion et MEDIAS+) pour poursuivre en justice. Débouté par le TGIB, les intéressés à ce que nous sachions, n’ont jamais repris le chemin de la justice. S’ils ont saisi le HCC, le journal MEDIAS+ n’a jamais reçu convocation du HCC ni droit de réponse des plaignants pour publier. Et le HCC est-il au-dessus du Tribunal qui a rendu une décision ?

3/Cas de la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance (HABG)

     Suite à un article évoquant un soupçon de mauvaise gestion dont est auteur un de ses collègues, le président de l’institution avait choisi la Radio Centrafrique pour faire un droit de réponse en violation de la loi qui stipule que le droit de réponse ne doit être fait que dans l’organe de presse incriminé par le plaignant. La direction du journal MEDIAS+ avait relevé cette violation de la loi par une correspondance qu’elle avait adressée au président de la HABG en prenant soin de lui faire savoir que le droit de réponse ne pouvait plus être publié, par respect de la loi. Et depuis lors, ni la HABG ni le HCC n’ont jamais ressaisi ou saisi le journal MEDIAS+ avec un droit de réponse à publier. Le journal MEDIAS+ est surpris de ce que raconte le HCC si tant est qu’il a été saisi par la HABG, ce dont ignore totalement le journal. Sinon, que le HCC présente le procès-verbal de notre audition ou confrontation à propos.

4/Cas de Mme Ramadan née Nzapaoko Marguerite

    Cette dame est en procès depuis plus de 5 ans avec les enfants de son défunt mari Dr Gaston Ramadan, issus du 1er mariage, lesquels lui reprochent d’avoir produit un faux Acte de Mariage et un faux Testament pour s’accaparer des biens du défunt et les exclure de la jouissance des biens laissés par leur père. Ils l’ont dit lors d’une conférence de presse qu’ils ont organisée en août 2021 à Bangui.

     Sollicitée par plusieurs journalistes ayant participé à cette conférence de presse pour avoir sa version des faits, Mme Marguerite Ramadan n’a daigné les recevoir. Plusieurs organes de presse (radios, télés et journaux privés dont MEDIAS+) qui ont fait le compte-rendu de la conférence de presse n’ont reçu aucun droit de réponse de la part de dame Ramadan née Marguerite Nzapaoko ni une quelconque plainte de l’intéressée. Apparemment, c’est le HCC qui se plaint à la place de cette dame. Cela est suspect.

       Et pourquoi avoir ciblé seulement le journal MEDIAS+ pour sanction alors que plus de 30 journaux et autres organes de presse avaient relayé l’information ? Si le reportage contient des contre-vérités, pourquoi ne pas poursuivre les initiateurs de la conférence de presse qui sont les auteurs des révélations supposées accablantes pour Mme Marguerite Ramadan ?

5/Concernant le commissaire de police Alain Victoire Nabéza

     Encore une fois, MEDIAS+ n’a jamais reçu un droit de réponse de l’intéressé ni une convocation judiciaire ou disciplinaire du HCC y relative. Sinon, que le HCC en apporte la preuve pour démentir. Le journal MEDIAS+ est surpris du commentaire du HCC qui parle d’« Accusation sans fondement… » alors que l’affaire a connu au moins une délibération au niveau de la juridiction administrative de notre pays. Le HCC est manifestement sous informé.

6/Idem pour M. Honoré Feizouré qui n’a pas envoyé un droit de réponse à MEDIAS+. Et l’expression « incitation à la haine et au mépris » utilisée par le HCC fait partie des imaginations fertiles du HCC. MEDIAS+ met au défi le HCC d’apporter la moindre preuve de son allégation, en guise de démenti.

7/ «Refus de déférer aux invitations du HCC pour les auditions… ». Voilà encore une contre-vérité. Le journal MEDIAS+ exige du HCC la preuve des décharges en bonne et due forme desdites « invitations » ainsi que des droits de réponse transmis à MEDIAS+ et effectivement réceptionnés. MEDIAS+ pense qu’il existe une administration au HCC qui maîtrise bien les ba.ba de l’administration concernant les notifications ou transmissions des documents à caractère administratif.

8/Concernant la prétendue « récidive dans le non-respect des règles d’éthique et de déontologie du journaliste »

     Cela n’est que pure imagination au regard de tout ce qui précède. PAS UNE SEULE FOIS MEDIAS+ N’A ÉTÉ CONFRONTÉ Á UN PLAIGNANT DEVANT LE HCC SIÉGEANT EN MATIÈRE DISCIPLINAIRE ET FAIT PIÈTRE FIGURE.

    Par ailleurs, il est à rappeler que le HCC a perdu plusieurs procès intentés contre lui par MEDIAS+ et notamment au niveau du Conseil d’Etat qui avait annulé ou invalidé sa scélérate et illégale décision de suspension du journal en janvier 2015.

     Dans la même veine, le HCC a été condamné en mars 2020 en 1ère instance par le TGIB à verser à MEDIAS+ la somme de deux (2) millions de FCFA à titre de dommages et intérêts pour les préjudices qu’il a fait subir au journal. D’où la colère noire du HCC contre le journal MEDIAS+ depuis lors.

     Aussi, il conviendrait de:

-vérifier si « non-respect des règles d’éthique et de déontologie du journaliste » est une infraction prévue et punie par la loi citée à tort par le censeur. Le professionnel de la communication que je suis me pose la question de savoir si cette infraction est détachable des autres que le HCC a alignées par pure mauvaise foi;

-exiger du HCC les preuves matérielles/administratives des notifications et/ou décharges des invitations, convocations et droits de réponse dont MEDIAS+ serait destinataire et qu’il aurait volontairement négligées.

    Je fais observer que c’est moi-même, premier responsable du journal, qui ai déchargé le lundi 07 mars 2022 à 12h pile la scélérate décision de suspension parvenue à la rédaction du journal. Preuve s’il en est besoin de notre bonne foi et de notre respect des règles de la société.

(Suite au prochain n°)

Par Cyrus-Emmanuel SANDY

Directeur de publication de MEDIAS PLUS

Spécialiste des principes et énoncés

de la communication

Source: MEDIAS PLUS n°2749 du Jeudi 10 mars 2022 

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