CENTRAFRIQUE – MÉDIAS : LE PRÉSIDENT DU HAUT CONSEIL DE LA COMMUNICATION (HCC) JOSÉ RICHARD « POUAMBI LA BÊTISE » REVIENT SUR SA DÉCISION SUSPENDANT LA STATION DE TÉLÉ VISION 4
LU POUR VOUS
●VISION 4 FERMÉE, LE PDG JEAN-PIERRE AMOUGOU BELINGA DANS LA TOURMENTE
C’est une très mauvaise nouvelle pour Jean-Pierre Amougou Belinga : VISION 4 RCA est suspendue et sommée de cesser la diffusion de l’ensemble de ses programmes sur le territoire centrafricain. Plusieurs motifs ont été évoqués.
Jean-Pierre Amougou Belinga est confronté à une nouvelle situation assez difficile. Ceci, pas au Cameroun mais en République centrafricaine.
En effet, le Haut conseil de la communication de la République centrafricaine, dans une décision rendue publique, a demandé à Vision 4 dont Jean-Pierre Amougou Belinga est le PDG, d’arrêter la diffusion de l’ensemble de ses programmes sur le territoire centrafricain.
La rédaction de Camerounweb apprend que c’est sur rapport du président de la Commission d’organes audiovisuels publics et prives du Haut conseil de la communication que l’assemblée plénière des hauts conseillers a pris cette décision.
« En application des dispositions de l’article 95 alinéa 5 du Règlement Intérieur du Haut Conseil de la Communication, l’autorisation de création et d’exploitation de la chaîne de télévision « Vision 4 RCA » est définitivement retirée.
Motifs:
-Non-paiement des redevances relatives à l’utilisation des fréquences audiovisuelles ;
-Refus de déférer aux invitations du Haut Conseil de la Communication ;
-Mauvais traitements répétés infligés aux journalistes exerçant au sein de la chaîne », lit-on dans la note.
« Il est fait obligation à la direction de la chaine de télévision « Vision 4 RCA » de cesser la diffusion de l’ensemble de ses programmes sur le territoire centrafricain » , indique la note signée par José Richard Pouambi.
« Le non-respect des dispositions de la présente Décision par la direction de la chaine de télévision « Vision 4 RCA » exposera celle-ci à des poursuites judiciaires », précise-t-on avant d’ajouter que « Le Directeur Général de la Gendarmerie nationale et le Directeur Général de la Police centrafricaine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, du strict respect des termes de la présente Décision ». (Camerounweb)
LE PRÉSIDENT FAUSTIN ARCHANGE TOUADÉRA ORDONNE LA LEVÉE DE L’INTERDICTION DE VISION 4 EN RCA
C’est un feuilleton qui n’aura duré qu’un épisode.
Après avoir ordonné la suspension de Vision 4 en RCA, José Richard Pouambi, président du Haut conseil de la communication en RCA, a été instruit ce jour [lundi 14 mars 2022, ndlr] par le président de la RCA Faustin Archange Touadéra, proche du président directeur général de Vision 4, de lever la suspension.
En coulisses, l’on découvre que la décision de José Richard Pouambi de suspendre Vision 4 découle d’une tentative de chantage à l’encontre du PDG du groupe Vision 4, Amougou Belinga qui n’a pas marché. Amougou Belinga n’aurait pas répondu favorablement aux doléances du président du Haut conseil de la communication.
Du côté de Bangui, l’on apprend que la décision de José Richard Pouambi a surpris toutes les autorités centrafricaines: le ministre de la Communication qui est le ministère de tutelle n’a pas été consulté, ainsi que le président de la République.
Une fois Touadéra mis au courant, il va immédiatement convoquer le président du Haut conseil de la communication en lui intimant l’ordre d’arrêter ce qu’il a qualifié «d’imposture». Entre temps, VISION 4 a continué à émettre en République centrafricaine.
Ainsi va la République.
Pour toute information confidentielle que vous souhaitez rendre publique. Écrivez à l’adresse WhatsApp: 00 44 7404793575
Boris Bertolt
Source: MEDIAS PLUS N°2752 du mardi 15 mars 2022
NDLR: De sources introduites, le Camerounais propriétaire de la chaine de télé Vision 4 RCA aurait tout simplement refusé de céder aux chantages de Pouambi à qui il aurait refusé un « service financier ». La corruption donc ! D’où « Deux décisions prises par ces affairistes du HCC dans une seule et même affaire. Ils suspendent le matin et réhabilitent le soir » (sic). Voilà qui est ce monsieur José Richard « Pouambi La Bêtise » : un vaurien scolaire, universitaire, professionnel, éthique, administratif et institutionnel, parachuté président du HCC, qui se fait plus que Roi… !!! C’en est fait pour sa gueule. Qui respectera encore ses décisions arbitraires, illégales et corrompues ? Il doit partir.
Les terribles révélations faites par son condisciple du lycée de Fatima Cyrus-Emmanuel Sandy, directeur de publication du quotidien MEDIAS PLUS, arbitrairement suspendu, lui ont fait perdre le sommeil depuis le jeudi 10 mars dernier. « Pouambi La Bêtise » ne vient plus au bureau, se cache à la maison d’où il reçoit les parapheurs pour traiter les dossiers et correspondances, souvent avec des annotations pleines de fautes de français.
« Dernayo » de sa classe (de la 6è en 2nde A4, selon les révélations faites par Sandy et confirmées par d’autres anciens élèves et professeurs du lycée de Fatima), celui que les journalistes et professionnels des médias centrafricains appellent dorénavant « Pouambi La Bêtise », est une catastrophe éthique et institutionnelle. Il a fait du HCC l’institution la plus corrompue et la plus incompétente des institutions du pays. Nous publierons la prochaine fois le montant de l’argent détourné et les biens mal acquis par la bande à « Pouambi La Bêtise ». Lui et ses collègues du HCC, son directeur de cabinet et autres cadres des services du monitoring, des matériels et des finances, construisent des maisons dont la valeur est sans commune mesure avec leurs revenus réels. Le HCC est transformé en un réceptacle des hommes et femmes corrompus, des prédateurs et prévaricateurs impénitents, des gens qui ont un passé négativement surchargé.
Et l’opinion nationale ne comprend pas pourquoi le président Touadéra, connaissant bien les erreurs monumentales du président du HCC qu’il traite d’«imposteur», a préféré défendre seulement un média étranger et abandonné les médias nationaux arbitrairement sanctionnés par le HCC, cette pourriture institutionnelle de la RCA. En plus de leur refus de verser aux médias privés la subvention prévue par la loi, les autorités centrafricaines laissent l’arbitraire du HCC s’abattre sur la presse privée qui est pourtant à féliciter et à encourager. C’est la stratégie pour museler la presse, la bâillonner, l’appauvrir en vue de la dompter et la récupérer par la corruption. Nous y reviendrons.