
A Bohong dans l’Ouham-Pendé, l’histoire de Jeanne ressemble à celle de beaucoup d’autres habitants du village. Ce 21 mai, lorsque les violences éclatent dans le village, Jeanne a pu se sauver de justesse mais l’une de ses filles n’a pas eu la même chance.
Après deux jours en brousse, sans boire ni manger, elle retourne finalement dans son village. Elle doit encore affronter la peur et le traumatisme. « C’est difficile de reprendre pied après un tel événement » nous raconte-t-elle.
