Centrafrique : M. le président du PDCA Serge Wafio, en aucun cas il n’a été question du dialogue de Bujumbura, lors du conclave de Paris du 25 septembre 2023 ! 

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Comme nous l’avons annoncé dans un post que nous avons publié sur le mur Facebook du directeur de publication du journal en ligne Letsunami.net, en date du 02 octobre 2023, il n’a jamais été question, lors de la rencontre de Paris du 25 septembre 2023, du Dialogue de Bujumbura, du 5 au 7 octobre 2023, sous l’égide de l’Ua et du Comité des Sages, d’une part, et encore moins de la participation quelques responsables des partis politiques et des représentants de la société civile, d’autre part. Cette vérité incontestable a le mérite d’être dite, de manière sans équivoque.

En effet, à la demande du président de l’URCA Anicet Georges Dologuélé qui a pris sur lui la responsabilité historique d’organiser cette réunion avec l’ensemble des forces politiques et sociales, je me suis rendu au Quai de la Rapée où je suis arrivé avec quelques bonnes minutes de retard, puisque les échanges étaient prévus pour 15 h 00. Plus d’une d’une heure et demie plus tard, l’ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée, suivie de quelques moments de retrouvailles et de causeries entre tous les participants dont la plupart ne se sont pas vus physiquement des années durant, tel que moi et les premiers ministres Me Nicolas Tiangaye, Enoch – Dérant Lakoué, les présidents du KNK M. Guenébem et de la Marche pour la Démocratie et le Salut du Peuple (MDSP) Dr Dominique Erenon.

C’est une fois que je suis arrivé à domicile que j’ai été informé par Deutshe Welle de la préparation des pourparlers de Bujumbura. Assurément, ce lundi 25 septembre 2023, dans un article intitulé : « Une initiative de dialogue de l’Ua mal vue en RCA », publiée par Eric Topona sur le site DW, il a été rapporté ce qui suit :  « Sauf report de dernière minute, le Groupe des sages de l’Union africaine va réunir à Bujumbura du 5 au 7 octobre, une brochette d’acteurs politiques et de la société civile centrafricaine. Une initiative qui n’est pas du goût de la diplomatie centrafricaine.

Dans une interview accordée à la DW, Sylvie Baïpo – Témon, ministre des Affaires étrangères de la RCA, confirme la tenue de cette rencontre mais dénonce la façon dont elle a été planifiée : sans concertation préalable avec son gouvernement, pourtant principal concerné. »Le Groupe des sages de l’Union africaine nous a adressé une note verbale nous informant de l’organisation d’un dialogue inter-centrafricain sans une concertation ou un travail préalable avec le Gouvernement. Les organisateurs doivent surseoir à cette démarche qui vise à nous déstabiliser. C’est un manque de respect à l’égard de notre pays », a-t-elle déclaré ».

Après lecture, je me suis posé la question de savoir pourquoi, lors de la rencontre de Paris, ni les participants ni l’organisateur n’ont pris la parole pour évoquer cet « énième Machin » que préparent secrètement Moussa Faki Mahamat et ses collaborateurs du Comité des Sages de l’Ua. Enfin d’en connaître davantage sur les en – dessous de ces prochaines assises, j’ai décidé de procéder par la méthode de « prêcher le faux pour savoir le vrai ». Une technique de manipulation bien connue des professionnels de la presse qui consiste à affirmer délibérément un mensonge pour obliger son interlocuteur à rétablir la vérité, afin de connaitre cette dernière. Je suis donc allé à la recherche de l’information et de la vérité. C’est ainsi que j’ai publié, le 27 septembre 2023, l’article intitulé : « Centrafrique : « Nous irons à Bujumbura pour exiger la condamnation très ferme de Touadéra par l’Ua pour coup d’état constitutionnel, son départ et le retour à l’ordre constitutionnel », selon un membre du BRDC.

Ainsi donc, tout comme les romanciers créent des personnages pour leur donner la parole et donner leur avis sur des questions substantielles qui touchent à la vie, la gestion politique et socio – économique de leur pays et aux grands enjeux auxquels l’humanité et l’homme sont confrontés quotidiennement, les journalistes, d’une manière générale, et les Combattants de la Liberté, en particulier, ceux que les Ango- saxons appellent des « Freedom Fighters » peuvent donner aussi la parole à des acteurs virtuels dans leurs missions d’informer et de rechercher la vérité. C’est ce que les professionnels appellent « l’envie d’arracher la tête de votre interlocuteur » pour lui en extirper des informations qu’il refusait de vous donner ». En l’espèce, l’Ua et le Comité des Sages qui veulent nous imposer en catimini un énième Dialogue afin de consolider le pouvoir manifestement illégal et illégitime de l’Imposteur de Bangui, et qui sont à l’origine de la publication de l’information y relative sur le site de Deutsche Welle, jouent le rôle de cet interlocuteur que nous avons poussé à cracher le gros morceau.

Fort de ce qui précède, le membre des partis politiques de l’opposition démocratique centrafricaine à qui nous avons donné la parole, à l’issue du conclave de Paris du 25 septembre 2023, organisé par le président de l’URCA Anicet Georges Dologuélé, et qui a dit que : « Nous irons à Bujumbura pour exiger la condamnation très ferme de Touadéra par l’Ua pour coup d’état constitutionnel, son départ et le retour à l’ordre constitutionnel », est, reste et demeure pour la rédaction du journal en ligne Letsunami.net un personnage, c’est – à – dire une personne fictive que nous avons interviewée. C’est tout simplement du sophisme. « En gros, très gros, il faut que tu sois un maître de la rhétorique, que tu saches mener une discussion, le pouvoir de retourner les choses à ton avantage rien qu’en te servant des mots. Moi-même je maîtrise ça, le truc c’est que c’est de la manipulation pure et simple, et elle peut être positive ou négative. »

Tout naturellement, les résultats de cette manipulation journalistique se sont révélés négatifs et positifs. Négatifs, d’abord, parce que l’usage que le président du PDCA Serge Wafio pour qui nous avons beaucoup de respect et avec qui nous avions d’excellentes relations, par l’entremise de notre ami Patrice – Edouard Ngaïssona transféré depuis à la Haye par l’Ingrat Touadéra et par le biais de notre cadet Bérenger Igor Lamka exilé à Ndjamena, ensuite, militant des premières heures du MLPC dont l’épouse fut député du 4ème arrondissement alors qu’avec feu Kpakpa Edmond, feu Ouassi Florent, feu Paul Poumalé, Ngaïbona Galbert, feu Patrick Sakaba, Emmanuel Mozomo, Eddy Patrick Gamba, Christophe Ngaïporo, Gaston Sélékon actuellement agent comptable central du trésor public qui, assisté de Maurice Sébiro, de Maurice Ndangboye et du directeur régional des impôts de la Haute – Kotto un certain Aguide, s’est servi de ses proximités avec Touadéra pour exiger et obtenir la suspension de mes fonctions et de mon salaire,  j’étais membre de la jeunesse du MLPC  du 4èmearrondissement,  enfin directeur général de l’Enerca et  ministre des mines et de la géologie, sous le régime du président Ange Félix Patassé, est extrapolé et contreproductif.

Sans avoir eu l’honnêteté intellectuelle et politique de se rapprocher de la rédaction pour s’assurer de la véracité de ces informations, alors que dans le même temps, suite à la publication de l’article j’ai reçu l’appel du président du CRT Pr Jean – François Akandji Kombet, il a fait des interprétations erronées et nuisibles à l’ensemble des forces politiques et sociales ayant effectivement pris part à la réunion de Paris. Non seulement, nous dénonçons de vives voix la manipulation éhontée qui est faite de la publication, en inventant de toutes pièces une histoire d’octroi d’une enveloppe de plusieurs milliards de Fcfa par des partenaires et en me citant nommément, mais surtout des conséquences désastreuses pour la suite de la lutte à mener contre le putschiste Touadéra qui en découlent. Par conséquent, négatifs, ces résultats sont. Car, les propos tenus par le président du PDCA, sortis tout droitement de sa tête, visent à me décrédibiliser, à créer de l’embrouille dans l’engagement pris par les uns et les autres lors de ces échanges, et à donner une arme redoutable à l’Imposteur de Bangui, celle de « diviser pour mieux régner ».

Ce qui est inacceptable pour la simple raison que la ligne éditoriale du journal Letsunami.net n’est pas d’aiguillonner, ni de fustiger, ni de séduite, mais juste à coincer tous ceux qui travaillent à imposer au peuple centrafricain leurs prises de positions et à réveiller les consciences. Car, lorsque le journaliste introduit dans une composition un élément en faux bois qui pousse à dire qu’il fait plus vrai que le vrai bois, c’est en adéquation avec notre époque du faux-semblant et du virtuel. Et je citerai ce proverbe : « Prêcher le faux pour savoir le vrai.» J’en suis peut-être un adepte. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la technique la plus efficace ne consiste pas à poser des questions « pièges » pour déstabiliser ceux qui sont en face de vous. La meilleure façon de faire, c’est d’affirmer quelque chose.

En affirmant que « Nous irons à Bujumbura pour exiger la condamnation très ferme de Touadéra par l’Ua pour coup d’état constitutionnel, son départ et le retour à l’ordre constitutionnel », nous avons déstabilisé complètement nos interlocuteurs d’en face, à savoir Moussa Faki Mahamat et le Comité des Sages de l’Ua, d’une part, et Jean – Jacques Démafouth, Touadéra et Autres, d’autre part, qui, dans la plupart des cas, n’ont pas prévu ce genre de répartie. Ils devront s’adapter à notre prose et revoir rapidement leurs répliques prêtes-à-l’emploi. Bafouillages et rougissement garantis ! Aujourd’hui nos interlocuteurs pris au piège et mal à l’aise, nous avons légitimement le droit de leur demander la vérité. Si notre mensonge était léger, il aurait dû craquer sans problème de lui – même.

Malheureusement, dans cet article visé et mal usité, nous avons expliqué qu’utiliser des phrases affirmatives en plein milieu d’une discussion est le meilleur moyen de créer un blanc, un malaise. Dans la technique que j’ai expliquée plus haut,  c’est justement le but ! Si votre interlocuteur n’a rien à vous cacher, une affirmation ne devra susciter aucun malaise, il vous répondra tout naturellement en se justifiant avec franchise. Le menteur, lui, devra restructurer son mensonge pour l’adapter à votre semblant d’interrogatoire.  Ce qui est justement contraire à la philosophie de tout journaliste engagé, à l’exemple de Albert Camus. Et, sur ce point, il est plus que catégorique : « Le journaliste qu’était Camus nous invite dans un passé plein d’un présent à une radicalité dans notre exigence professionnelle. La seule vision juste de notre profession, hier comme aujourd’hui, est une vision idéaliste. Le journalisme n’existe que parce qu’il jouit d’une légitimité démocratique. Notre rôle, c’est de permettre aux citoyens d’être informés pour décider, pour choisir, pour agir. Et donc, c’est un idéal démocratique. Toute vision cynique, pragmatique, opportuniste du journalisme trahit le métier lui-même, parce qu’il a d’abord une source démocratique qui nous dépasse, qui nous réclame. Le droit à l’information n’est pas un privilège des journalistes, c’est un droit des citoyens ».

Cette mise au point magistrale qui s’ajoute à celles des douze apôtres, en réponse aux sorties médiatiques du président du PDCA Serge Wafio et Delphin Petit Kotto du COSCIPAC, donne raison à Albert Camus et  mérite d’être dite et soutenue !

 

La Rédaction

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