Centrafrique : M. le ministron, Letsunami.net vous aurait donné la moitié de zéro sur vingt !

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GOUVERNEMENT FELIX MOLOUA : AUTOPSIE DE LA PERFORMANCE ET DE LA CONTRE-PERFORMANCE  DES MINISTRES DE LA REPUBLIQUE

Contrairement à ce que pensent bon nombre des compatriotes centrafricains, ni Touadéra, en tant que président de la République, Chef de l’Etat, ni Sarandji Président de l’Assemblée nationale réunis ne disposent d’autant de fortunes que certains membres du gouvernement. Aux regards de l’immense fortune dont disposent certains membres du gouvernement, il est clair que la plupart des ministres nommés par le numéro 1 centrafricain ont passé leur temps dans une course effrénée à l’enrichissement. Comme le dit un adage populaire, « Une graine pourrie peut entraîner le pourrissement de tout un grenier ». A cause de ces ministres qualifiés souvent de « brebis galeuses », c’est tout le régime qui est malheureusement pointé du doigt. Ce qui voudrait dire en réalité  que la place de ceux qui sont auteurs de détournements, n’est plus dans le gouvernement mais en prison afin de purger les peines de encourues par leurs nombreuses malversations. L’on ne peut pas être plus royaliste que le roi, c’est du moins, l’esprit qui, selon les informations qui nous sont parvenues, « d’en haut », a animé le patron du Palais de la Renaissance à remettre le compteur à l’heure en se mettant dans une vitesse de croisière dans la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement par les ministres, chacun dans son département.

Le Président Touadéra, pour réussir son pari de reconstruction de la RCA depuis son accession à la tête du pays, a associé certains de ses compatriotes afin de l’aider à l’accomplissement de la lourde tâche qui lui a été confiée par le peuple centrafricain.  Tout compte fait, Touadéra totalise déjà sept ans à la tête de la RCA avec presque les mêmes personnes au gouvernement. On dirait même des « inamovibles » ! Mais seulement, peu de ministres semblent comprendre la mission pour laquelle ils ont été nommés au gouvernement, même s’ils ont passé déjà presqu’une decennie dans le gouvernement.

Des anciens Premiers ministres Simplice Mathieu Sarandji à Firmin Ngrébada en passant par Henri-Marie Dondra jusqu’à Félix Moloua, certains ministres ont gardé comme par enchantement leur poste, malgré la médiocrité de leur rendement en termes de résultats au sein du gouvernement. Leurs limites pour ne pas dire leurs contre-performances et la non-compréhension de la vision politique du Président Touadéra, ne les empêchent pas de rester « ad vitam aeternam » dans le sérail du pouvoir.

Au nom de quel dieu de ce monde conservent-ils toujours leurs postes de ministres ? Malgré les preuves avérées de leurs incompétences, des cas de malversations et bavures dont ils se sont rendus coupables, malgré leur déficit dans la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement, ils sont toujours maintenus comme s’ils détenaient le titre foncier de leur département.

C’est un secret de polichinelle que plusieurs ministres se sont distingués en sept ans par des détournements de deniers publics et des biens de l’Etat. On dirait même qu’ils seraient dans une sorte de course de fond à la mangeoire pour se  rassasier, la course à l’enrichissement illicite, avec comme seul objectif, la construction des villas huppées à travers la ville de Bangui et ses périphéries, l’achat de multiples véhicules de luxe à coup de centaine de millions et bien d’autres richesses mal acquises. Un groupuscule des ministres qui veulent amasser tous les biens de l’Etat au détriment de la majorité qui manque ne serait-ce que de la nivaquine et de l’eau potable voire de l’électricité. Est-ce à dire que nous nous trouvons dans un pays de grands paradoxes ?

Devant ce tableau peu reluisant, le président Touadéra doit procéder à un nettoyage afin de désinfecter le gouvernement dans lequel se trouvent plusieurs parasites. Au risque de nous répéter, certains membres du gouvernement ont suffisamment démontré leur incapacité et leur limite à servir la nation au sommet de l’Etat. Même le séminaire gouvernemental organisé à leur intention dans l’optique de les booster à faire preuve de compétence et à s’approprier la conscience d’homme d’Etat, n’a rien changé. Tout ce temps a été un véritable gâchis, un gaspillage des fonds publics. Que constate-t-on deux mois après ce séminaire gouvernemental ?

Les membres du gouvernement ont des outils nécessaires à la bonne exécution de leurs missions à la tête des différents ministères. Mais, à l’allure où vont les choses,  les lettres de missions qui ont été remises à chacun d’eux, n’ont pas eu d’impacts positifs et les choses ne bougent pas alors que le Président de la République, est aux fours et aux moulins pour la réalisation de grands chantiers. Apparemment ces ministres semblent être dans la logique de torpiller la vision politique de Touadéra tandis que certains de leurs collègues s’assument normalement en dignes fils du pays.

Voici les résultats d’une observation objective sur l’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale pour une question de redevabilité faite par la rédaction du journal le Potentiel centrafricain deux mois après la tenue du dernier séminaire gouvernemental. Il en ressort que certains ministres s’en sortent bien pendant que d’autres ne font pas d’effort. A qui la faute ?

C’est clair que certains ministres sont à la solde de certaines puissances extérieures qui militent depuis pour mettre en mal tous les efforts du pouvoir en place. Ceux-là, veulent coûte que coûte, clouer aux piloris, le régime de Touadéra par tous les moyens. Malheureusement, le peuple centrafricain n’est pas dupe pour tomber dans un piège de la démesure politique.

Ces résultats ci-dessous qui proviennent d’une investigation, nous rassurent que Touadéra ne leur donnera aucune chance. Un homme averti, en vaut deux ! Si la quasi-totalité des Centrafricains sont d’avis avec le Président Touadéra pour un 3ème mandat, ces mêmes Centrafricains entendent à ce que Touadéra puisse continue avec des fils du pays qui ont le sens du devoir et qui savent ce que c’est que gouverner. L’homme fort de Bangui doit comprendre que ses ennemis qui sont dans le gouvernement, ont pour devise : « Mangeons, pillons les ressources de l’Etat, un jour nous partirons et Touadéra seul répondra devant son électorat quand tout sera tard pour lui ».

De notre observation indépendante, il ressort ce qui suit :

Aristide Bryan Reboas, Ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique: Ce n’est qu’en Centrafrique que le ridicule ne tue pas. Un ministre de l’éducation civique qui a été inquiété en Corée pour une affaire de malversation et qui revient au pays sans avoir le courage de démissionner, quelle notion de civisme va-t-il inculquer aux Centrafricains ? Cité dans des scandales avec certaines fédérations sportives, le ministre Reboas a perdu tout crédit au sein du gouvernement. Comme les oiseaux de même plumage volent toujours ensemble, il est le proche ami de celui de la Communication. Suivez nos regards ! Ces deux membres du gouvernement font l’unanimité par leurs désinvoltures.

Tantôt écrivain, tantôt politologue, tantôt spécialiste de renseignements généraux etc. autant de grades et titres pompeux qui n’ont pas d’impacts sur le comportement du ministre. Malgré ses quelques années d’expérience à la tête de ce département, il n’arrive pas à bien maîtriser les textes qui régissent les différentes fédérations sportives. C’est ce qui fait qu’il fait toujours de l’ingérence dans leurs affaires. Et à chaque fois, il ne fait que s’humilier par certains de ses collaborateurs et responsables des fédérations sportives. Ses carences du ministre Reboas se traduisent dans la torpille de la vision politique du président Touadéra en matière de la jeunesse. Avec un esprit belliqueux, Reboas passe le clair de son temps à provoquer, à chercher des poux sur le crâne de ses collaborateurs. Il ne fait que flairer de l’argent, et il est dit que c’est son péché mignon. Comment la jeunesse peut retrouver ses marques avec un tel ministre ? Où en sommes-nous avec la réhabilitation des infrastructures sportives ? Surtout, le Stade 20.000 places et l’Omnisport ?

Tout comme son collègue Djorie, le « contrat politique » entre Touadéra et Reboas est devenu caduque. Compte tenu de la caducité de cette alliance politique, il doit être mis à la disposition de son parti politique afin de laisser la place à quelqu’un qui peut corriger ses erreurs. 03/20 pour le coréen Reboas.

Lepotentielcentrafricain

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