Centrafrique : M. Dondra, qu’est – ce que le Directeur de Publication du Letsunami.net avait  dit en 2017 à votre émissaire, M. Koyayoro ?

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L’actualité centrafricaine, suscitant de vifs débats sur les réseaux sociaux, est singulièrement marquée ces derniers temps par les graves irrégularités ayant manifestement et outrancièrement caractérisées le décret n°20.31 du 29 janvier 2020 portant nomination ou confirmation des fonctionnaires à des postes de responsabilité au ministère des finances et du budget.

Fort étonnement, ce qui n’était qu’un épiphénomène purement administratif et qui aurait dû être seulement des échanges de vue sur les causes matérielles de ces entorses au choix des critères de propositions des fonctionnaires et agents de l’Etat à des nominations dans la fonction publique centrafricaine, et plus précisément au ministère des finances et du budget, d’une part,  et sur un cas de flagrante violation des dispositions légales et règlementaires relatives à la procédure d’examen et d’adoption du projet dudit décret y relatif, d’autre part, a finalement et magistralement viré à des disputes sans issue, du fait essentiellement de leur caractère manifestement passionné et passionnel, haineux et violent et non – objectif, non – administratif et ascientifique ; donc sans intérêt pour la grande majorité des centrafricains.

Si, comme nous venons de le mentionner ci – dessus, la plupart de nos compatriotes ne s’y intéressent pas parce qu’ils les trouvent dégoûtants et déshonorants, pour certains, et parce qu’ils n’ont pas les moyens techniques et communicationnels adéquats pour les suivre, pour d’autres, confrontés à des difficultés quotidiennes de survie et n’ayant pas accès facilement aux NTIC, il n’en demeure pas moins cependant important de souligner que ces débats métamorphosés entre temps en une kyrielle d’altercations et de controverses d’une rare agressivité, passionnent l’univers si petit et si iconoclaste des observateurs de la vie politique nationale et de certains professionnels des médias.

Pour ces centrafricains, l’approche choisie par les protagonistes revêt indubitablement un caractère délibéré et voire trop volontariste et vise à décocher des flèches empoisonnées, par des personnes interposées, soigneusement choisies et payées rubis sur ongles, grâce à l’argent volé au peuple centrafricain, contre le camp des uns et celui d’autres dans le seul but de se neutraliser, à l’arrivée. C’est dans ce contexte qu’il a été rapporté à la rédaction du journal Letsunami.net des informations publiées par une certaine Germaine Nganga, sans aucun doute un avatar pour le besoin de la cause de l’heure, à la solde du ministre des finances et du budget Henri Marie Dondra, selon lesquelles la responsabilité des campagnes médiatiques et diffamatoires proférées actuellement contre lui sur les réseaux sociaux et dans la presse, incombe au premier ministre Firmin Ngrébada, au ministre – conseiller et contrôleur général auprès des sociétés d’état et autres Arthur Piri, au directeur général des douanes et des droits indirects Frédéric Inamo et à l’inspecteur général des finances Germain Wamoustoyo.

Si notre rédaction n’est pas en mesure de corroborer ou d’infirmer les allégations d’accusations formelles développées ci – dessus à l’endroit des trois autres personnalités, à savoir Ngrébada, Piri et Inamo, elle peut, par contre, lever toute équivoque sur une quelconque culpabilité de la dernière personnalité qui, en l’occurrence M. Germain Wamoustoyo, est l’informateur de « l’édenté du directeur de publication de Letsunami.net », selon les termes du réquisitoire du « procureur de la République Germaine Nganga », et donc auteur intellectuel, non seulement de tous les grossiers déballages sortis ces derniers temps dans nos colonnes, au nom du ministre des finances et du budget, mais surtout de toutes les anomalies et autres graves irrégularités constatées dans sa gouvernance depuis plus de trois ans et régulièrement rendues publiques, d’abord par La Voix des Sans – Voix, et ensuite par Letsunami.net.

En effet, quelques mois plus tard après sa nomination au poste de ministre des finances et du budget en avril 2016 dans le gouvernement d’un certain Simplice Matthieu Sarandji, l’ancien directeur général du Fagace qui deviendra par la suite chef d’entreprises, partenaire financier de nombreuses sociétés privées et 1er secrétaire exécutif national du parti – Etat dénommé « MCU », en flagrante violation des dispositions de l’article 57 de la constitution, selon lesquelles « les fonctions de membre du Gouvernement ne sont pas cumulables avec celles du membre du Parlement, le membre du Conseil Economique et Social, de membre du Conseil National de la Médiation, de membre du Haut Conseil de la Communication, de membre de l’Autorité Nationale des Elections, de membre de la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance, de toute fonction de la représentation professionnelle, de tout emploi salarié et de toute activité lucrative », avait constaté que le journal en ligne « La Voix des Sans – Voix », piraté et censuré depuis le 8 octobre 2018, sur instructions des plus hautes autorités de la République, après la tentative d’enlèvement et d’assassinat de son directeur de publication, le 1er octobre 2018 dans l’enceinte de la rédaction du journal « Le Démocrate » par le directeur de l’OCRB Bienvenu Zoukoué à la tête d’un peloton d’exécution de 50 barbouzes, lourdement armés et à bord de deux véhicules, ne faisait pas ses éloges et ne chantait pas à sa gloire féérique, comme tous les autres organes de la presse, sur instructions de leur DP respectif.

Après s’être laissé dire et convaincre, à sa propre demande, par son directeur de cabinet « illo tempore », un certain Guy Nganatoua, que c’est M. Germain Wamoustoyo, assumant au moment des faits les fonctions de chargé de missions en matière de politique budgétaire qui filait régulièrement des informations sur tout ce qui se passait au sein du département à son ami, collègue et plus que frère, le directeur de publication de « La Voix des Sans – Voix » Jean – Paul Naïba, de son vrai nom Edouard Yamalet, contrôleur général des finances et expert à la DGMP, M. Dondra n’était pas allé avec le dos de la cuillère pour convoquer le mis en cause dans son bureau et le sermonner. N’ayant rien à se reprocher et ne se reconnaissant pas dans ces avalanches de calomnies et autres propos tendancieux, maladroits, mensongers, provocatoires, diffamatoires et attentatoires à son honneur, son image et sa dignité, M. Wamoustoyo tout en refusant courageusement et avec responsabilité de dénier les solides relations fraternelles entre Jean – Paul Naïba et lui, a demandé et obtenu du ministre des finances et du budget  une mise au point avec l’intéressé devant témoins. Aussitôt dit, aussitôt fait. Et c’est un certain Guy Koyayoro qui avait été désigné « illo tempore » comme témoin de cet entretien.

La suite au prochain numéro !

Jean – Paul Naïba

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