Centrafrique : l’implosion du régime de Bangui !

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Le 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Symphorien MAPENZI, avoue dans une bande sonore en circulation sur les réseaux sociaux  qu’il est à la tête d’un réseau mafieux qui a fraudé lors des votes de la Loi Finance 2020 et de la Politique Générale du Premier Ministre Firmin NGRÉBADA que les Députés ont rejetées en bloc.  Avec le soutien financier du Ministre des Finances, Henri-Marie DONDRA, l’appui d’agents techniques de l’Assemblée Nationale, les concours du Président du Groupe Parlementaire MCU, l’Honorable STEVE KOBA et du Président de l’Assemblée Nationale, le Très Honorable Laurent GON-BABA, cette mafia a truqué les votes des élus de la nation. C’est un aveu dont la portée est historique et sonne le glas et l’implosion du régime de Bangui.

C’est d’autant plus grave que dans le cas de la Politique Générale du Chef de Gouvernement, Firmin NGRÉBADA, la Constitution du 30 Mars 2016 en son article 62 dispose que lorsque l’Assemblée Nationale « désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, LE PREMIER MINISTRE REMET, SANS DÉLAI, AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, LA DÉMISSION DE SON GOUVERNEMENT ». Ce qui signifie que le GOUVERNEMENT ACTUEL est un Gouvernement ILLEGAL, ANTI-CONSTITUTIONNEL, et USURPATEUR. C’EST EXTRÊMEMENT GRAVE ! DE CE FAIT,  CE GOUVERNEMENT DOIT ÊTRE CHASSÉ À TOUT PRIX, Y COMPRIS MANU MILITARI AU NOM DE LA CONSTITUTION.

Cela est encore plus grave du fait que La LOI FINANCE 2020 a été rejetée, suite au constat des députés  d’un grave scandale financier de détournement de deniers publics à l’Assemblée Nationale de plus d’un milliard de francs qu’essayait  d’étouffer le Président de l’assemblée nationale, GON-BABA, qui y était mouillé jusqu’au cou. Sans oublier le scandale du BOZOUMGATE dont les ramifications vont jusqu’au CHEF DE L’ÉTAT qui a été nommément cité par le principal accusé [via des bandes audios authentifiées] dans cette sombre affaire de corruption active sur fond de désastre écologique, de pollution de l’environnement et d’empoisonnement de la population.

L’HEURE EST DONC GRAVE, TRÈS GRAVE MÊME. UN COUP DE BALAI S’IMPOSE. ET,
L’OCCASION DE DÉGAGER L’EXÉCUTIF ET LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE SE PRÉSENTE À NOUS, EST LA , ET DOIT ETRE SAISIE.

Par conséquent, LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DOIT ÊTRE DEMIS, DEPUIS LA TÊTE JUSQU’À LA QUEUE. Le Ministre des Finances, Henri-Marie DONDRA doit être demis de ses fonctions sur-le-champ. Plus que jamais interpellé,  Le Premier Ministre, Firmin NGRÉBADA, doit des explications à la Nation et est contraint de répondre directement devant l’Assemblée Nationale avec la possibilité d’activer dans la foulée les articles 61 et 62 qui enclenchent la procédure de la  MOTION DE CENSURE.

Aux fins d’en savoir davantage,  une commission d’enquêtes parlementaire devra être mise en place pour identifier les responsabilités, car depuis que l’odyssée  des scandales financiers et politiques est ouverte, ce sont TOUJOURS les mêmes noms qui reviennent. La COD 2020 va-t-elle enfin réagir oui ou non ? Ou attendra- t – elle la veille du  27 Décembre 2020, hypothétique jour du 1er tour ?

Comme tous les élus de la nation, le chef de file de l’opposition démocratique, Anicet Georges Dologuélé, est donc appelé à prendre ses responsabilités hic et nunc devant la nation tout entière, le peuple centrafricain, la communauté internationale et l’histoire.

Fari Tahéruka SHABAZZ

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