Centrafrique : l’Histoire en marche !

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En Afrique et dans le monde, l’Histoire a toujours été, et elle est toujours en marche. Il ne pourrait en être autrement pour notre pays la RCA.

Tenez !

Réputés hier « hommes forts », « grand timonier », « président à vie », « Kouzou », « Séssé seko » et que sais-je encore !…des dirigeants qui se croyaient naguère «éternels et indéboulonnables », se sont pourtant lamentablement et pitoyablement effondrés devant des manifestants aux poitrines et aux mains nues, bien décidés à aller jusqu’au bout du sacrifice pour que vivent les vivants.

Que l’on se le dise une fois pour toute !

Les méthodes staliniennes qui consistent à utiliser de redoutables moyens policiers pour barricader tout espace d’expression et de liberté, ainsi que la pratique qui consiste à utiliser la peur et la violence pour bâillonner le peuple et dompter les Centrafricains, n’ont plus aucune chance d’offrir aux dirigeants barbares, le bénéfice escompté de leur tristes options. Bien au contraire.

Que nul n’ignore ! Faire le choix malheureux de diriger par la peur, c’est courir le risque de voir la peur que l’on veut imposer aux autres, créer et motiver plutôt une réponse immédiate de la part de ceux qui se sentent menacés.

Les Centrafricains n’ont plus peur ! Ils refusent désormais de se laisser gouverner par des assoiffés de pouvoir dépourvus de vision, privés du sens de l’honneur et aptes à trahir le peuple à la première occasion.

Les Centrafricains refusent de se voir manipuler comme des ignares, traiter comme des margoulins, traîner comme des moutons et des bœufs livrés au bon vouloir des bergers analphabètes et des tueurs en série bien décidés à les envoyer tous finir dans des les différents abattoirs à ouvert.

L’HISTOIRE EST EN MARCHE ET LA PEUR A CHANGÉ DE CAMP.

Le peuple centrafricain sait désormais que Touadera et son régime ont peur et qu’ils ne leur reste plus aucun autre choix, que celui de reculer et d’abandonner leur politique à la fois suicidaire et criminelle.

L’on peut toujours interdire les meetings, barricader les terrains ouverts, pourchasser des individus, intimider les leaders. Personne cependant, mais alors personne, ne réussira à arrêter la marche de tous ceux qui sont désormais convaincus qu’ON NE LIBÈRE PAS UN PEUPLE, LE PEUPLE SE LIBÈRE LUI-MÊME.

Et ne pas agir ici et maintenant, c’est accepter de se créer de nouvelles chaînes de servitude. Ce que nous refusons.

GJK-Guy José KOSSA

L’image contient peut-être : Guy José Kossa, gros plan
GJK

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