Centrafrique : les mercenaires russes de Touadéra ont menacé et pointé le contingent sénégalais de la Minusca à Berbérati

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Les mercenaires russes de l’Imposteur de Bangui ont menacé, le mercredi 01 septembre 2021, par des tirs en l’air et pointé l’unité de police constituée du Sénégal, chargée de protection et d’escorte de fonds de la BEAC, a – t – on appris des sources locales indépendantes. Les faits se sont déroulés à l’aérodrome de Berbérati, lorsque les soldats onusiens ont rencontré un catégorique refus de la part des éléments des Faca et leurs alliés russes d’accéder aux lieux, sous condition de fournir préalablement les immatriculations de leurs mobiles et autres exigences dont nous n’avons pas pu obtenir les détails.

En réaction à la fin de non – recevoir réservée à ces injonctions par l’unité de police constituée du Sénégal, un mercenaire russe n’a trouvé mieux que de dégainer son pistolet et tiré quatre coups de feu en l’air, comme un cow – boy. Les soldats onusiens se sont eux aussi, à leur tour, mis sur leur garde, tandis que les éléments des Faca et les russes avaient adopté la même posture de combat. Finalement la tension a pu être baissée temporairement, suite à l’intervention des officiers de liaison de la police des Nations unies.

A quel jeu joue alors la Minusca ? Pourquoi ses différents contingents arborant fièrement les signes distinctifs de l’Onu continuent – ils de tolérer la présence de ces mercenaires russes dans les zones placées sous leurs responsabilités directes, et où de graves exactions sont régulièrement signalées et commises par ces derniers contre les populations civiles ? En adoptant tous les jours cette posture de non – réactivité et de manque total de fermeté face à leurs agressivités, la Minusca et Mankeur Ndiaye ne courent – ils pas le risque d’être accusés de collaboration, de complicité, de lâcheté et de non – assistance à des personnes en danger ?

Rappelons que ce sont les agissements de ce genre reprochés aux FACA et aux mercenaires russes courant début juin 2021 qui ont poussé le Conseil de sécurité à formuler une mise en garde sévère à l’endroit de la République centrafricaine, peu avant la réunion trimestrielle du 25 juin 2021. Ces soldats et leurs supplétifs auraient multiplié leurs abus contre le personnel humanitaire et celui de la Minusca avec des fouilles, des menaces, ou des intimidations. Jusqu’à cet épisode troublant du 30 mai dernier, où l’adjointe du chef de la Minusca qui se rendait à la frontière tchadienne pour évaluer la situation d’une pharmacie, a été arrêtée et menacée de mort avec une arme pointée sur elle. Elle sera reconduite en dehors de la zone, suivie par des drones russes.

En conclusion, le Conseil de sécurité a fermement condamné les violations des droits de l’homme, les abus contre le droit international humanitaire, et  a dénoncé les atteintes à l’accord SOFA, qui lie le gouvernement de RCA et la Minusca de l’ONU. Avant de réaffirmer son soutien complet à la Minusca qui peine à appliquer les multiples recommandations du Groupe des Experts de l’Onu, et dont le haut commandement militaire continue d’observer une posture de parfaite et incontestable collaboration avec ces forces non – conventionnelles dans les institutions républicaines et les zones placées sous le contrôle des soldats onusiens.

La rédaction

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