CENTRAFRIQUE: LES FOSSOYEURS DE LA RÉPUBLIQUE DANS LE SECTEUR MINIER

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CENTRAFRIQUE: LES FOSSOYEURS DE LA RÉPUBLIQUE DANS LE SECTEUR MINIER
Par Laurent Barthélemy Bodingué-Vendredi

Contrairement à la version du Directeur Général des Mines disant que la Société BARALDI a renoncé à son permis, c’est du vrai mensonge.
-C’est lamentable qu’un cadre de l’Etat puisse mentir et tromper des honorables élus de la nation;
-Il est à signaler que le système de copié-collé qui existait depuis longtemps a pris de l’ampleur et circule à une allure incalculable;
-Ce système a fait que certains permis que possèdent beaucoup de sociétés d’exploitation minière sont des permis portant les signatures et les cachets du Président de la République, du ministre des Mines et de la géologie, bien que ceux-ci n’ont pas la connaissance de ces permis;
•La manière de procéder à cet acte de fausseté se présente comme suit:
1-Il suffit de prendre un ancien décret portant la signature et le cachet du Président de la République et un Arrêté portant le cachet et un Arrêté portant la signature du ministre des Mines;
2-Découper la partie portant les cachets et les signatures;
3-Monter un décret ou un arrêté, procéder au tirage, y coller la partie portant les signatures et le cachet de BARALDI pour sortir un papier fixant la renonciation de celui-ci au profit de la société HW-LEPO.
Cette version de fait, c’est tout juste pour compenser les 100.000.000 (CENT MILLIONSS) de francs CFA octroyés par M. Yang au bénéfice des sieurs Agbo et du Directeur Général des Mines.
En conclusion, il y a des permis portant les cachets et les signatures du Président de la République, du ministre des Mines et de la géologie, sans que ceux-ci n’aient eu connaissance de ces documents.
•Pour justification et démenti concernant le renoncement de BARALDI, vous référer aux documents annexes à la présente lettre d’information:
1-La lettre de rappel de BARALDI n01083/MMG du 16 août 2019;
2-Le Rapport d’activités du dernier trimestre 2018 adressé au ministre des Mines et de la géologie sous le n0397/MMG du 13/12/2018;
3-Le Rapport d’activités du dernier trimestre 2018 adressé au ministre des Mines sous le n0653 du 12/12/2018;
4-Demande d’une exonération sur l’équipement de recherche, du 06/12/2018, n03336/MMG;
5-La demande précisant l’exonération, du 13/12/2018;
6-La liste des équipements de recherche à exonérer pour le compte de la société BARALDI-MINES De Centrafrique (BMC) déposée le 13/11/2018;
•A tout ce que nous venons d’esquisser, s’ajoute l’affaire des fausses coopératives minières constituées par certains cadres du Département des Mines, dont-ils ont placés à la tête de ces coopératives leurs proches parents et amis.
-Conformément à l’article 144 à la page 66 du Code minier, des bailleurs partenaires de ces fausses coopératives exportent des diamants et ors sans pour autant honorer les taxes à l’exportation;
-Ils exportent les ressources minières au nom de ces fausses coopératives, voilà un manque à gagner pour l’Etat;
-Pour la raison que ces bailleurs échappent au contrôle de l’Etat, surtout que leurs diamants et or sont considérés comme appartenant à des coopératives alors qu’en réalité ces matières minérales appartiennent aux bailleurs étrangers qui devraient payer leurs taxes d’exportation comme prévu dans les Codes miniers centrafricain et étranger;
-Lors de la dernière Assemblée Générale, il avait été constaté l’existence de plus d’une quarantaine de fausses coopératives minières, ce qui avait motivé le ministre de la Justice à donner instruction au procureur général d’annuler et de procéder au report de cette assise;
-Comment comprendre que des Centrafricains mandatés peuvent-ils se livrer ainsi à la fraude alors qu’ils sont plutôt mandatés pour procéder à l’éradication de la fraude?
-Cet état de choses a fait des mécontentements dans 7 préfectures, du Nord-Ouest et du Sud-ouest de la République centrafricaine;
-Les populations de ces 7 préfectures qui sont des agriculteurs et en même temps des exploitants miniers, se disent très déçues;
-Aucune société d’exploitation minière en Centrafrique ne respecte les lois régissant le Code minier sachant bien que les agents du département des Mines sont dans leurs poches.
•Concernant le Service du Cadastre minier, ces agents, en plus du nombre des permis sollicités et obtenus, une fois sur le terrain en vue de délimiter les superficies, donnent plus de permis et la valeur du surplus est à leur profit;
-C’est ainsi que la société HW-LEPO a obtenu un permis qui s’étend de Baboua à Abba, sur une distance de 125.000 km2;
-C’est comme si nous sommes encore retombés à l’époque des concessionnaires colons, c’est-à-dire à l’époque de l’Afrique Equatoriale Française (A.E.F) dont ceux-ci exploitaient comme bon leur semble;
-C’est ainsi que l’ancien député de Abba a dû constater qu’une partie du périmètre de son permis a été octroyé à la société HW-LEPO. Et quand il s’était déporté à Saint Paul pour rencontrer le Directeur Général de cette société, il avait trouvé là ensemble avec les responsables de ladite société le Chef de service du cadastre minier venu obtenir son pot-de-vin suite à l’octroi de plus de permis alors qu’ils n’ont que peu;
-Au moment où j’étais en train de rédiger cette Lettre d’information, j’avais reçu de Zawa dans la circonscription de Yaloké II l’appel d’un exploitant minier, un de mes indicateurs, répondant au numéro téléphonique 75-16-30-98 m’annonçant l’occupation d’une partie du périmètre se trouvant dans le permis de BARALDI ayant déjà pris contact avec les premiers occupants tradicoutumiers;
-Cette équipe se disant une coopérative, était accompagnée du député de Yaloké I alors que la zone concernée se trouve dans la circonscription de Yaloké II. Voilà comment certains députés se livrent à des faussetés tout en violant également le secteur de leurs collègues députés;
•L’un des actes marquant le non-respect des clauses, c’est encore le cas de HW-LEPO qui, depuis le démarrage de ses activités jusqu’alors, néglige les clauses régies dans le code minier;
-Il est dit au Chapitre II Section 4 en son article 52 alinéa 5 ce qui suit: ‘’Le droit et un engagement pour l’investisseur de recruter et de former le personnel local en vue de remplacement au fur et à mesure du personnel expatrié qualifié par les personnels locaux ayant acquis les mêmes compétences et expériences en cours d’emploi conformément aux dispositions légales en matière de travail’’;
-A nous référer au Code minier, rien n’a été prévu pouvant servir de sponsor entre les coopératives et les bailleurs (voir l’article 144 Titre VII, article 147 Titre VIII);
-Chapitre 1er, Des dispositions générales du code minier, page 67 alinéas 1, 5, 10, prévoit que les coopératives peuvent exporter leurs produits (diamant et or);
-Plus loin au Chapitre IV, Section 4, page 75 du Code minier: Des coopératives d’artisans miniers, en ses article 178 et 179, de ce qui suit:
Article 178: Les coopératives d’artisans miniers sont agréées par Arrêté du ministre des Mines. Elles sont autorisées à exporter leurs produits dans les conditions fixées par les textes d’application du Code minier;
-Article 179: Les artisans miniers, membres d’une coopérative minière ont l’obligation de renouveler annuellement leur patente.
Le constat est amer et se résume comme suit:
-L’ancien ministre des Mines monsieur Joseph Agbo continue d’exister comme ministre en utilisant des anciens documents de son époque pour sortir de faux permis. C’est ainsi qu’il a monté un dossier représentant une lettre de renonciation adressée par M. BARALDI, ce qui est archi-faux et qui démontre l’usage de faux;
-Mr BARALDI avait adressé une demande d’obtention d’un permis que le ministre Agbo a découpé avant de procéder à la manière dont j’ai démontré ci-dessus, en vue de remettre à la société HW-LEPO qui, à son tour, le brandit pour vaincre les opposants (occupants tradicoutumiers) que BARALDI a renoncé. Voilà une mafia de classe internationale que Agbo n’a jamais cessé de pratiquer, en commençant par le détournement de trois (3) diamants de saisie, mettant ainsi sa Secrétaire particulière (SP), son planton et son agent de protocole en accusation;
-Suivi du détournement des dons Anglais au bénéfice du Ministère centrafricain des mines et de la géologie;
-Concernant un Chinois nommé Yang qui aurait octroyé des centaines de millions de francs CFA à certaines autorités administratives et parlementaires, il fallait trouver une possibilité de lui fournir une superficie exploitable en diamants et or;
Que faire pour déceler cette fausseté?
En vue de déceler et de bien cerner ses multiples actes de fraudes qui circulent actuellement à une allure incalculable, il n’y a qu’une possibilité: Procéder, à travers les registres contenant les références des décrets et arrêtés signés par le président de la République, le ministre des Mines et de la géologie, à une vérification en vue d’obtenir une connaissance sur les permis légalement octroyés; ensuite,
-Convoquer les sociétés d’exploitation industrielle, semi-mécanisée et de recherche munies de leurs permis et les comparer à ceux figurant dans les registres pour déceler les faux des vrais;
-De l’Union des coopératives minières, nous référer aux articles 144 (page 66), 147 (page 67) alinéas 1-5610 178 et 179 stipulent que les coopératives minières peuvent exporter leurs diamants si la valeur taxable atteint le montant de 20. 000 000 (Vingt millions) de FCFA;
-Donc le système, l’Union des coopératives est une stratégie mise en place afin de permettre à ces faussaires de bien exercer et d’une manière camouflée leurs actes de truanderie.
Chères autorités politiques, administratives, parlementaires et judiciaires,
-le bien-être des Centrafricains, vos électeurs, est entre vos mains;
-prenez votre temps de voir la réalité en face. Nous ne sommes pas tous dans un camp de renoncement mais nous sommes tous dans un camp de responsabilité;
-La relance de l’économie nationale nous interpelle tous;
-Le propre de l’homme de l’Etat est de prendre son temps pour voir l’avenir du pays tout en gérant le présent;
-Il s’agit de l’avenir de la République centrafricaine et des Centrafricains que vous êtes mandatés pour défendre et de veiller à leur bien-être;
-Au lieu de rester bras croisés et de mener des critiques stériles, il est mieux de porter les failles à votre connaissance en vue de voir votre responsabilité vis-à-vis du peuple qui représente votre électorat.
Tels sont des faits qui méritent d’être portés à votre connaissance pour des mesures à prendre.
Espérant obtenir une suite favorable, surtout que si votre sens de devoir est orienté vers l’intérêt du peuple, nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de notre profond respect.
Les sociétés chinoises qui veulent investir dans le secteur minier, n’aiment pas la voie légale, normale. Elles préfèrent la facilité, le court chemin, allant trop vite en besogne. Elles tombent dans un lac à crocodiles, dans un sac à crabes ou dans les rivaux truffés de sangsues. Des millions de francs CFA pleuvent à gauche, à droite, devant et derrière, tout cela dans un brouillard total, avec une visibilité nulle. Les pancartes surgissent de partout: ministère des Mines, Assemblée nationale, Conseillers à la présidence.
Le PDG Yang Wen Gang et sa société ne voient venir aucun papier, encore moins le permis d’exploitation. La mafia a gangrené toute la stratigraphie du secteur minier.
Les loups financiers sont de plus en plus nombreux à se bousculer au restaurant Yang Wen Gang pour servir. Le robinet financier est largement ouvert à tous les gloutons de la République. Selon lui, tous les cadres du ministère sont dans la fausseté.
Des permis miniers fictifs se multiplient sur le terrain au profit de ces cadres auteurs de:
-falsification des signatures sur les arrêtés et les décrets pour octroyer d’autres permis miniers;
-création des coopératives par les cadres du ministère des Mines;
-certaines dispositions du Code minier (exemple: Art 144 du titre 3 page 66) offrent des possibilités de fraude;
-conformément au Code minier, les Brigades minières et les Compagnies minières sont gérées par des Officiers de police judiciaire (O.P.J) qui sont soit des policiers soit des gendarmes. Or, le Chargé de mission en matière de Défense auprès du ministère des Mines actuel est un militaire ne maîtrisant pas la procédure en la matière et faisant à sa tête, ce qui a occasionné des incidents malheureux tant à Boda qu’à Yaloké;
-les permis de recherches délivrés se transforment sur le terrain en permis d’exploitation;
-Plusieurs sous-traitances s’opèrent sur la base d’un permis minier. Cas de la société HVV LEPO qui, grâce au DG des mines, occupe une partie du site de la société BARALDI détentrice d’un permis d’exploitation industrielle;
-cette même société HW LEPO déclare travailler en association avec l’une des épouses du chef de l’Etat, ce qui a soulevé le mécontentement de la population contre le pouvoir à Yaloké;
-quant à l’ancien ministre Agbo Joseph et l’opérateur économique Yagbanga Bienvenu, ils sont tous hors du territoire national. Et le militaire Zalaboy est sans adresse;
-les députés Mathurin Dimbélé Nakoé et Tezawa-Service Jean-Paul, ont photocopié une décision prise par l’Assemblée nationale en faveur du PDG Yang auprès duquel ils se sont rendus à l’hôtel Ledger pour lui demander à leur tour des millions de francs CFA;
-en réponse, Yang a fait savoir qu’il a déjà dépensé 850 millions de francs CFA sans pour autant obtenir un résultat. Ceci ressort dans les pages 6 et 7 de la Synthèse du Rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur la corruption rampante. Les deux (2) députés sont respectivement: Dimbélé, 2ème Vice président de l’Assemblée nationale, et Tézawa Service, Rapporteur de la Commission ressources naturelles.
Ô temps ! Ô mœurs ! La corruption est rampante, la mafia est océanique dans le secteur minier.
La vérité concerne les pratiques frauduleuses dont certains cadres du département des Mines sont les auteurs. Un ministre demeure et reste le chef suprême de son département. Et ce sont les techniciens qui constituent la force d’un ministre. Si les techniciens ont le goût de l’argent facile (nguinza hio hio), c’est fini, le ministère est enfoncé.
Les techniciens du Département des mines ont trahi la confiance que le ministre leur a accordée. A titre d’illustration:
-le ministre s’était farouchement opposé aux rackettages perpétrés par certains cadres du département qui l’accompagnaient lors de sa mission à Berberati. Par la suite, ils ont abandonné le ministre à Berberati pour descendre sur a ville de Carnot afin de racketter les Bureaux d’achats et les collecteurs;
-un autre cas est celui de la ville de Yaloké où la deuxième personnalité du département des mines avait racketté les Chinois qui exercent sur la société HW-LEPO, les collecteurs et exploitants miniers;
-il y a également l’affaire des quatre vingt dix millions (90.000.000) de FCFA entre l’actuel DG des Mines M. , l’ancien ministre des Mines Joseph Agbo et sieur Bienvenu Yagbanga. Curieusement, ces personnes soupçonnées d’êtres auteurs de ces pratiques frauduleuses tant à Bangui que dans certaines villes de l’arrière-pays se trouvent en ce moment hors du territoire national. Comment comprendre qu’on demande la traduction en justice du ministre des Mines et du député Jean-Michel Mandaba alors que d’autres personnes qui ont commis des actes graves sont protégées sous prétexte qu’elles se trouvent hors du territoire national? La justice dot émettre un mandat d’arrêt contre celles-là, en demandant leur extradition, afin qu’elles puissent répondre de leurs actes indélicats.
Ceux qui condamnent mes dénonciations parues dans les journaux ne m’étonnent pas. Il y a certaines personnes qui parlent français mais qui ne sont pas instruites. Si nous soutenons la traduction en justice de ces personnes, c’est que nous voulons apporter notre modeste témoignage et contribution dans la lutte contre la corruption pour le développement de notre cher et beau pays, la République centrafricaine
Les sociétés chinoises n’aiment pas la voie légale normale, elles préfèrent la facilité, le court chemin allant trop vite en besogne. C’est ce qui fait que les sociétés chinoises avaient été déclarées indésirables au Cameroun pour se retrouver actuellement en Centrafrique, ceci depuis l’époque de la transition.
Etant donné que le département des Mines est un lac à crocodile, un lac à crabes et encore un ruisseau à sangsues, et bien elles ont la voie libre leur permettant de faire ce que bon leur semble. Et surtout que nos gouvernants leur ont attribué des militaires pour leur protection, c’est ainsi qu’ils arrachent de force des chantiers appartenant à autrui sans défense. Que font nos gouvernants sensés protéger les citoyens et leurs biens? Ô temps, Ô meurtre économique !
Le comportement de certains cadres du département des Mines, de vrais fossoyeurs de la République centrafricaine, de vrais assassins économiques mandatés. Ces assassins économiques se disent être nommés par décret présidentiel et non par arrêté ministériel afin qu’ils puissent respecter le ministre des Mines. Et encore qu’ils sont protégés par certains dignitaires exerçant à la Présidence de la République et qui sont impliqués dans l’affaire de corruption et de rackettage des Chinois, il reste à savoir si le chef de l’Etat a un ou des services de renseignements. Nous le disons pour la raison que le président de la République reste la personne la plus informée. N’est-il pas au courant de ce qui se passe?
Il est vrai que l’actuel régime, comme nous l’attendons, veut éliminer l’exploitation artisanale minière pour faire face à des exploitations industrielles menées par des étrangers et surtout des Chinois. Raison pour laquelle notre projet d’organiser les exploitants artisans en groupement et coopératives a connu un blocage.
Certains voient en ce projet une manière de leur couper les herbes sous le pied, surtout qu’ils ont constitué des coopératives dont ils ont placé à la tête leurs proches parents et amis. C’est ainsi que lors de la dernière Assemblée générale des coopératives minières, il avait été constaté l’existence de plus d’une quarantaine des coopératives fantômes, constituées par des personnes n’ayant pas droit. Et sur instructions du ministre de la Justice, le procureur général avait procédé à l’annulation de cette assise.
Notre dénonciation n’est pas mensongère car le ministre de la Justice et ses techniciens connaissent l’existence de la fausseté qui se pratique au département des Mines. Mais pourquoi le président de la République et son Premier ministre ne sont pas au courant de cet état de chose? Est-ce que les cadres du département des Mines ont raison de se vanter d’avoir été nommés par décret présidentiel et que le ministre des Mines ne peut rien faire contre eux?
Depuis quand, il y a une justice pour les autres et une non poursuite judiciaire pour les uns?
Nous attendons de voir, surtout que nous sommes à l’approche des élections présidentielle que législatives. Les exploitants miniers avaient été mobilisés par moi en vue de voter pour le candidat Touadéra. Et le remerciement qu’on ne peut donner à ces exploitants que j’avais mobilisés et sensibilises, c’est d’arracher leurs chantiers et de les remettre aux Chinois?
Ces exploitants artisans miniers qui avaient mis leurs moyens, soit financier et de locomotion en jeu, en vue de porter le candidat Touadéra au pouvoir sont amèrement déçus. D’ailleurs, il est tard parce qu’il ne reste que quelques mois pour aller aux élections et les Centrafricains n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Ces fossoyeurs, ces truands, ces escrocs, ces corrompus jusqu’aux os vivent mieux. Ils font feu de tout bois sans état d’âme ni conscience, d’un régime à un autre. Tandis que les Centrafricains honnêtes, consciencieux, qui ont opté pour la transparence, la bonne gouvernance, mènent une vie pauvre et misérable. Et ces truands nationaux ne s’inquiètent nullement de leurs actes ni de la justice. Parce qu’ils sont nommés par décret présidentiel !!!
Au rang de ces truands, des parlementaires et des hauts cadres du ministère des Mines qui intimident les exploitants et artisans miniers en disant qu’ils sont protégés par le haut sommet. Doit-on faire appel à des extra-terrestres pour travailler dans des ministères et à l’Assemblée nationale?
Les cadres du département des Mines pratiquent énormément de la fraude. En plus du Directeur Général des mines, nous tenons étaler les autres cas de pratique de fraudes qui sont à notre connaissance.
En plus des permis octroyés légalement par le gouvernement une fois arrivés sur le terrain es agents du cadastre minier donnent plus de permis et la valeur du surplus est au profit de ces techniciens ;
J’ai porté à la connaissance du ministre des Mines cet état de chose qui s’ajoute à des remarques que les députés ont fait à cette autorité. Les députés ont fait comprendre au ministre qu’il a un mauvais entourage, qu’il fallait procéder à un remaniement de son département. Ce que le ministre avait fait mais malheureusement que ce mouvement allait être contrecarrer au niveau de la Présidence de la République.
Car deux conseillers à la Présidence de la République allaient opposer leur véto. L’autre conseiller devenu ministre d’Etat, directeur du cabinet présidentiel convoitait le poste de ministre des Mines depuis le début du mandat de Touadéra. L’un était Premier ministre destitué et actuellement nommé Conseiller spécial du président de la République dont-il est impliqué dans l’affaire des 90 000 000 francs CFA octroyés par le problématique Yang Wengang PDG de la société Ding Hing Yong. Les Chinois, vu la fausseté de nos dirigeants ne peuvent respecter les lois régies par le Code minier centrafricain.
Fait à Bangui, le 05 Décembre 2019
(é) Vendredi-Bodingué Laurent Barthélémy
Source: MEDIAS+

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