Centrafrique : les en – dessous de la visite du sénégalais Mankeur Ndiaye au Gangster de Bangui le lundi 19 octobre 2020

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Le représentant du secrétaire général de l’Onu en Centrafrique Mankeur Ndiaye aura un entretien le lundi 19 octobre 2020 à 12 heures locales, au palais de la Renaissance à Bangui avec le président Faustin Archange Touadéra.

Si, selon des sources indépendantes en provenance de New – York, l’objet de ce fameux tête – à – tête est officiellement la remise à son hôte du rapport du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres d’octobre 2020 sur la situation en République centrafricaine, dont nous avons obtenu une copie et que nous avons déjà publiée, officieusement il sera plutôt essentiellement question pour le fonctionnaire onusien d’exprimer de vives voix au mathématicien de Boy – Rabé toute son allégeance et tout son indéfectible soutien, d’une part, et d’échanger avec lui, de concevoir d’un commun accord les méthodes à utiliser et de planifier la fraude massive à venir, tout en prenant toutes les dispositions nécessaires pour verrouiller l’opposition démocratique, d’autre part.

En outre, cette rencontre sera l’occasion pour les deux partenaires d’ajuster leurs points de vue sur les éléments de langage à adopter avant pendant et après la visite conjointe de l’Ua, de la Ceeac et de l’Onu prévue à Bangui du 27 au 30 octobre 2020 et  de mettre en place une stratégie de communication  avec le concours de toutes les institutions nationales, internationales ainsi que tous les canaux diplomatiques. Pour être claires et précises, ces sources ont affirmé et soutenu que le sénégalais Mankeur Ndiaye se démène comme un très beau diable pour donner un deuxième mandat au président le plus impopulaire de toute l’histoire de la République, le plus lâche, le plus divisant, le plus corrompu, le plus incompétent et le plus incapable, en mettant une pression énorme sur tous les responsables de la Minusca et les chefs de toutes les agences de l’Onu en Rca.

A ce propos, il est à noter que les bureaux et divisions politiques et électoraux et  les casques bleus sont mis à contribution pour obtenir cette réélection de Touadéra, en contrepartie de tous les soutiens que ce dernier lui a apportés auprès du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, de qui il attend de multiformes attentes pour espérer se faire élire à la tête du Sénégal à la fin du mandat de Macky Sall. De ce fait, le lobby local des Nations unies, en général, et tous ceux qui travaillent à la Minusca, en particulier,  et qui ont pour noms Arsène Gbaguidi, Daniel Clovis Siaka, Landes Zalla, Daniel Sidiki Traoré et le conseiller politique Gassama Chérif, sont « très bien traités et alimentés » par Touadéra et  s’investissent corps et âme dans son entreprise de holdup électoral à venir et de son passage en force, le 27 décembre 2020.

C’est, par conséquent, pour toutes ces raisons que l’homme a demandé et obtenu cette rencontre, alors que rien de si particulier n’a été mis en exergue dans ce dernier rapport pour la justifier, si ce n’est l’éternelle exhortation faite au président centrafricain d’aller résolument vers un dialogue politique constructif avec toutes les parties prenantes au processus électoral en cours. Mais, au lieu de travailler à la convocation de cette concertation nationale tant attendue et tant souhaitée par tous, Mankeur Ndiaye préfère  outrepasser ses fonctions de diplomate, se tait honteusement face à la modification du code électoral à moins de trois (3) moins de la tenue des élections, valide les irrégularités et les imperfections de l’ANE, cautionne le refus du gouvernement de faire voter les réfugiés, et crée l’insécurité par l’entremise des groupes armés sur plus de 85% du territoire national pour empêcher les leaders des partis politiques de l’opposition d’y mettre pied, à l’exemple de son silence et de l’inaction de la Minusca après le braquage du véhicule de la CRPS de Me Nicolas Tiangaye à Kaga – Bandoro par les éléments de Mahamat Al – Katim et déporté à Kabo. Et pour atteindre ce but, il a décidé de mobiliser les professionnels des médias nationaux, régionaux et internationaux, sans oublier ceux de la Minusca, pour une campagne de matraquage psychologique, en commençant par Guira FM dès ce lundi.

Mais aussi sûr de lui qu’il peut être, nous nous faisons l’humble devoir de lui rappeler que l’histoire des élections bâclées en Centrafrique est toujours jalonnée des lendemains chargés de tensions, de sanglantes violences et de coups d’état. Des mouvements de mécontentements qui s’étaient soldés par la prise du pouvoir par le général Kolingba le 1er septembre 1981, suite aux élections contestées de mars 1981, par le coup d’état du général François Bozizé, le 15 mars 2003, après les élections de 1999 marquées par le débauchage d’un député de l’opposition démocratique, et par le coup d’état de la Séléka le 23 mars 2013, au lendemain des consultations de 2011. Cette histoire se répétera, s’il refuse d’entendre la voix de la raison et continue d’œuvrer à l’organisation des élections non – transparentes, mal préparées et exclusives et à la reconduction de son fournisseur en babioles de diamants.

La rédaction

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