Centrafrique : les en – dessous de la fuite de Siddiki Abbas et ses hommes

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Le mercenaire peulh d’origine camerounaise Abbas Siddiki, celui qui est connu de tous comme demi – frère du Gangster de Bangui et ministre – conseiller à la primature en charge de la sécurité de la région Nord – ouest, s’est démené en vain pour avoir une audience avec son parent, lors de la cérémonie de fin de formation de 650 éléments des unités spéciales mixtes de sécurité, tenue à Bouar chef – lieu de la Nana – Mambéré, le 12 mai 2020. Toutes ses tentatives ont formellement reçu un avis défavorable de la part d’un élément de la garde présidentielle, a – t – on appris de sources militaires et policières.

Mais, alors que le Gangster de Bangui mettait le cap sur la capitale, le président de l’assemblée nationale Ngon Baba qu’accompagnaient le général Wanzet en sa qualité de ministère de la sécurité publique et un certain Abbas Siddiki quittait la ville pour une réunion dans la commune dénommée « Cantonnier ». Fort étonnement, au retour de la délégation vers Bouar, au rebours de ce qu’au départ le mercenaire et ses éléments étaient encadrés, celui – ci fermait la queue du peloton. C’est ainsi qu’arrivé à un carrefour, il a ordonné à son chauffeur et ses body-guards de prendre une bretelle menant à Koundé. Pendant ce temps, le reste de la délégation allait tranquillement son chemin, ne se doutant bien entendu de rien du tout. Après avoir érigé son état – major au domicile du maire de la localité, il a donné la consigne à ses éléments de désarmer les cinq (5) éléments de la gendarmerie, tout en les ménageant et d’occuper le local à la frontière avec la République sœur du Cameroun. Au même moment, la plupart des USMS comme par hasard bénéficiaires d’une journée de repos, sont rentrés dans la danse et ont réussi à prendre possession de toute la zone. Si le ministre de la sécurité, le général Wanzet Linguissara a réussi à atteindre Bouar, après une courte escale à Beloko, le président de l’assemblée nationale, par prudence est resté chez lui à Baboua. Ce matin, il y attendait toujours l’arrivée d’un contingent de la Minusca afin de regagner Bangui.

Si les faits tels que développés ci – dessus tendent bien à justifier une réaction de saute d’humeur à ses maintes et vaines demandes d’être reçu en tête – à – tête par le Gangster de Bangui, d’autres sources indépendantes, quant à elles,  soutiennent mordicus que la fuite du mercenaire peulh d’origine camerounaise et de ses éléments, n’est rien d’autre qu’un autre acte de plus d’alimentation et d’entretien de l’insécurité ambiante généralisée, créée par le pouvoir de Bangui, à savoir  provoquer le désordre dans cette partie de la République et empêcher les candidats aux prochaines échéances électorales de s’y rendre pour y battre campagne, au cas où il viendrait à ce qu’elles se tinssent.

La rédaction

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