Centrafrique : les choses sérieuses se précisent avec l’allégeance de la CPC à Nguendet…

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Les choses sérieuses se précisent avec l’allégeance de la CPC à Nguendet…

Vous pouvez vous en douter, mais pas jusqu’à s’enivrer devant ce qui se passe au pays de nulles parts ailleurs. Pays, où la résolution de l’équation à plusieurs inconnues peut s’avérer indiscutable comme un jeu d’enfant.

Sinon, avec tout ce que nous avons assisté comme vague de réactions faisant suite à la sortie fracassante et courageuse de l’ancien président de la transition monsieur Ferdinand Alexandre Ferdinand, le 02 juin passé, sommant l’impopulaire président de la République monsieur Faustin Archange Touadéra de quitter le palais de la Renaissance au plus tard le 1er juillet prochain, qui pouvait s’attendre à ce que la CPC émet un son favorable à l’endroit de celui-ci ? Probablement non !

Mais, pour la gouverne de notre public lecteur, il y a un audio qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux en cet instant. Il annonce la position de la CPC qui est celle de faire un bloc derrière l’ancien président Alexandre Ferdinand Nguendet aussi bien aux autres adversaires ou ennemis politiques du président Touadéra de rejoindre le mouvement.

Mais, voilà qu’au moment où nous mettons sous presse, des persistantes informations en notre possession font état de ce que la coordination de la CPC envisagerait de manifester formellement leur allégeance à l’endroit de l’intrépide et l’intraitable Ferdinand Alexandre Ferdinand qui a pris sur lui le risque de défier l’autorité politique du très controversé président que notre pays ait connu, monsieur Touadéra d’un côté et de l’autre, braver les forces alliés wagner et rwandais de son désormais adversaires politiques qu’est monsieur Touadéra. Voyons !

De plus, bon nombre des observateurs et autres commentateurs de la vie publique de notre cité passent le plus clair de leurs temps à miser leurs cartes sur l’option militaire qui viendraient de la CPC et ou de la COFAC entendez Coalition des forces armées centrafricaines, composée pour le plupart que des anciens officiers. Tout simplement par ce qu’ils sont non seulement dans la logique du dispositif de combat contre le pouvoir de Bangui, mais aussi ils sont réputés bien placés pour chasser le président Touadéra qui n’entend que le langage de la guerre.

Mais, la réalité semble se dessiner d’une autre manière sur le terrain du théâtre de combats politiques. Sauf si Touadéra et ses siens continuent de rester dans de mauvais rêve.

Sans détonation d’arme, l’opposition démocratique comme militaire dresse une sorte de muraille dans le monde politico diplomatique et autres artilleries dans certaines zones plus ou moins sous contrôle des groupes rebelles qui se regardent en chien de faïence avec les Wagner (…).

En tout cas, ça promet de l’étincelle en l’air avec les jeux de coalition qui se font à tout bout de champs pour éjecter le président Touadéra avant ou après la date butoir de l’ultimatum lancé à l’encontre du président Touadéra prévu indiquée ci-haut. « La fin justifie les moyens », disait un grand penseur du 16 e siecle, Nicolas Machiavel.

Une anecdote : en février 1985, le Centrafrique jouait un match qualificatif de football contre le Congo Brazzaville sur le terrain Maya-Maya. Les joueurs congolais ont entendu parler de feu Kpangba, un joueur plein d’endurance au physique sportif de la dimension de l’ancien icône mondial de football Le roi Pelé. Tous les joueurs étaient préparés pour empêcher le compatriote Kpangba vaille que vaille, car selon eux, s’il est empêché le Centrafrique n’aurait pas de but ou du moins sera battu à plate couture. Feu Jean Malet, un journaliste de teombe de Stanislas Koungobako, étant informé avant le match, nomme de façon imaginaire, un autre joueur Kpangba. Le match a démarré à une vitesse de croisière : tout le public spectateur avait les yeux braqués sur le faux Kpangba. Finalement, le vrai Kpangba a eu le temps de faire son jeu en toute tranquilité. Imaginez la suite ce jour !

Bref ! Tel serait ce qui se dessine à l’horizon avec les différents adversaires politico-militaires du président Touadéra qu’ils soient de l’opposition, de la COFAC ou de RJ de l’ancien chef de guerre, mister Armel Sayo.

Substantiellement tout porte à croire que tous les adversaires et ennemis politiques du président Touadéra se rangent à pas de chat derrière l’ancien président de la transition, monsieur Ferdinand Alexandre Nguendet qui ne s’est pas caché derrière un baobab pour marquer un coup de frein à la folie de grandeur du président Touadéra.

Brader nos ressources naturelles, notre nationalité, observer le silence devant l’humiliation des FACA symbole de notre patrie, sodomisés par les Wagner, du pilotage à vu, regarder tout un peuple croupir dans la misère semble cynique pour un père de la nation pour ne pas dire un papa de bon sens. Telle serait l’une des raisons fondamentales ayant poussé l’ancien président de la transition à faire acte de patriotisme face à un Touadéra pris en otage par un groupuscule des lascars sans vision.

De quoi à saluer de tel courage qui tombe à point nommé au moment où le besoin de manifester la fierté nationale se fait sentir avec acuité. Les feus Jean Bedel Bokassa et Moustapha Kemal de la Turquie ne peuvent qu’être fiers de vous cher patriote Alexandre Ferdinand Nguendet. Ou bien !

Le Quotidien de Bangui

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