Centrafrique : l’envers du déploiement des forces spéciales portugaises et du contingent rwandais à Ndélé

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CENTRAFRIQUE: N’DÉLÉ, LES FORCES SPÉCIALES PORTUGAISES DE LA MINUSCA SONT ARRIVÉES HIER DANS LA VILLE, SECONDÉES PAR DES CASQUES BLEUS RWANDAIS.

Hier dimanche, 10 mai 2020, les Forces spéciales Portugaises sont arrivées dans une ville de Ndélé dévastée par des mois de guerre civile régionale et les derniers massacres du Marché central, ceux du 29 avril 2020, où plus d’une cinquantaine de nos compatriotes ont trouvé la mort selon la Croix-Rouge locale. Avec, parmi les victimes innocentes, cette photo du nourrisson tué dans les bras de sa mère par la barbarie de la coalition MLCJ-PRNC-RPRC.

Une photo qui a fait le tour du monde et a choqué plus d’un responsable politique Africain et Occidental, poussant à la réaction #António_COSTA le Premier ministre Portugais, en accord avec le président du Portugal #MarceloRebelo_deSOUSA, pour interpeller Emmanuel Macron, via #Angela_MERKEL, sur cette barbarie qui sévit impunément dans le Nord-Centrafricain face à une MINUSCA dépassée, voire complice de cette situation chaotique.

À leur homologue Allemande, les responsables politiques Portugais expliquèrent vraisemblablement que leurs Forces Spéciales, qui auraient dues être déployées depuis longtemps sur ce terrain d’opérations attendaient toujours d’y être autorisées par une décision conjointe autorités politiques Centrafricaines – MINUSCA, qui peinait à venir ; très curieusement les derniers déploiements dans le Nord-Ouest desdites Forces Spéciales contre les rebelles #3R du mercenaire Peulh Camerounais #AbassSIDIKI n’ayant pas du tout été appréciés par la partie Centrafricaine.

Appuyés par les interventions diplomatiques d’autres capitales Occidentales, de Washington (district de Columbia) à Bruxelles, Belgium, mais aussi Londres, England, United Kingdom, sur la braise et sous pressions cumulées d’ Emmanuel Macron et António Guterres, voici que Mankeur Ndiaye et Faustin Archange Touadera s’activent enfin pour que les Forces spéciales Portugaises soient enfin déployées à Ndélé. Après qu’une équipe de pré-enquête internationale y soit allée pour trois jours.

Si Mankeur Ndiaye a compris que les Portugais restent actuellement le « Dernier recours » face à la coalition rebelle MLCJ-PRNC-RPRC, qui s’entêtait encore sous la plume de Nourdine #GRÉGAZA à retirer  leurs éléments de la ville, mettant fin à son occupation militaire, il n’en est pas autant pour Faustin Archange Touadera, qui marque un repli tactique, en soutien à ses amis rebelles, les lâchant ainsi de ce fait. Ce n’est point la politique et les négociations en panne dans cette partie du pays qui auraient conduit à une telle situation mais plutôt la duplicité des autorités politiques centrafricaines, en complicité avec les rebelles, contre le peuple centrafricain qui vient d’être ainsi révélée au grand jour, après les accusations de complicités de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crime de génocide qui pèsent désormais sur l’équipe de Faustin Archange Touadera.

Habitués aux terrains d’opérations de cette Crise Centrafricaine, puisqu’ils y ont été projetés pour la première en janvier 2017, les militaires Portugais avaient contribué à la stabilisation un tant soit peu de la ville de Bambari, plus d’un mois à partir du 26 février 2017, contre le FPRC et UPC, avant plusieurs opérations contre les rebelles des #3R, d’octobre 2017 à octobre 2019, menées successivement à Bocaranga (contre 100-115 rebelles, pendant deux jours, 7 et 8 octobre 2017), #Bang (10-11 octobre 2017 ), et la région de Paoua (octobre 2019).

Ndélé, dans le Nord-Centrafricain, chef-lieu du Bamingui-Bangoran, Central African Republic serait donc leur quatrième opération d’envergure. La MINUSCA ayant tenté, sans résultat, d’obtenir le retrait de la coalition rebelle, les commandos Portugais, à bord de véhicules blindés, y sont envoyés pour reprendre la ville, avec le soutien aérien de #Barkhane depuis en alerte la semaine dernière, assurant la surveillance des trois frontières Tchad-Soudan-RCA.

Composé de 159 personnes répartis sur une compagnie de 90 commandos, d’une équipe de trois personnes appartenant au Tatical Air Control Party (TACP) de l’Armée de l’Air Portugaise, d’un commandement et d’un détachement de soutien avec 66 personnes. les militaires Portugais sont basés dans la partie française du Camp M’Poko, à Bangui.

Arrivée par la volonté Française, pour aider la France suite à sa demande d’assistance militaire en novembre 2015 après les attentats de Paris (AFP, de sources militaire portugaise), Lisbonne  ne disposant  que de huit soldats en RCA, dans le cadre de missions de conseil et d’entraînement de l’Union Européenne UE, cette présence militaire Portugaise appréciée par la population partout elle se déploie, est appelée  à favoriser le rapprochement entre les deux États, par la signature d’un accord de coopération militaire signé entre la ministre Centrafricaine de la Défense nationale et de la Reconstruction de l’Armée, #MarieNoelle_Koyara, et son homologue Portugais, #JoaoGomes_Cravinho, le 8 décembre 2019 à Bangui, lors de sa visite de travail.

Malgré la présence aux côtés des Portugais des Casques bleus Rwandais perçus comme complices de Faustin Archange Touadera, dans ses tentatives de musèlement du Peuple Centrafricain, les observateurs nationaux expriment un espoir certain dans la libération de la ville de Ndélé des mains de la coalition rebelle MLCJ-PRNC-RPRC et de leur allié Gouvernement de la Centrafrique. Une opportunité qui permettra à la Cour Pénale Spéciale d’y déployer le plus rapidement possible ses enquêteurs pour y investiguer et collecter les preuves pour ses dossiers attendus.

À suivre….
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Sources exploitées:

1) Articles www.letsunami.net
2) Dépêches AFP
3) Articles B2, http://www.bruxelles2.eu

Henri Grothe

Lu Pour Vous

La rédaction

 

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