CENTRAFRIQUE : LE VOILE DE L’ISOLOIR DECHIRE ! LES CONSEILS ET VERITES REJETES, REAPPARAISSENT, SE LISENT ET SE COMPRENNENT TROP TARD PEUT ÊTRE…

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CENTRAFRIQUE : LE VOILE DE L’ISOLOIR DECHIRE ! LES CONSEILS ET VERITES REJETES, REAPPARAISSENT, SE LISENT ET SE COMPRENNENT TROP TARD PEUT ÊTRE…

« Mango yanga a hon Sacrifice » ou, « Ecouter les conseils vaut plus qu’offrir des sacrifices » en français, est un conseil plus vieux que le monde et faisant partie intégrante de la tradition et de toutes les cultures Centrafricaines.

Ce sage conseil inspiré de la parole de Dieu révélée dans 1 Samuel 15 : 21-22 qui dit : « …Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers » a, toujours fait la grandeur et la longue durée des hommes qui y ont cru au Pouvoir et, a entraîné la faillite et la perte du Pouvoir aux incrédules qui y sont restés hostiles et fermés. Bien des exemples dans la Bible et dans notre pays illustrent parfaitement ces deux cas de figures et se passent de commentaires.

Seulement, à titre d’exemple type, pour mémoire et pour édification, convient-il, face à la souffrance nationale très prolongée, de focaliser la réflexion sur le cas du Président Faustin Archange TOUADERA, dont l’avènement à la Magistrature Suprême de l’Etat en 2016, avait constitué, un motif d’espoir certain et justifié de tout le peuple Centrafricain au regard :

De toutes les expériences qu’il aurait acquises auprès du Président BOZIZE cinq (05) années durant comme Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; du soutien total de toute la classe politique fédérée en ‘‘Union Sacrée’’ ; de la grande adhésion et disponibilité de la société civile et, de l’appui sans réserve de la communauté Internationale sans oublier les bons offices des Etats de la sous-région et en particulier, les Etats frontaliers à la République Centrafricaine.

Au lieu de capitaliser et de rentabiliser les atouts et opportunités non limitatifs ci-hauts rappelés, pour procurer au peuple, paix, stabilité et bonheur après une longue période de crises à répétition, le Président TOUADERA a choisi l’option de Saül pour se retrouver dans l’Isoloir des manipulateurs patentés, objet du cri d’alerte du Cercle en Juillet 2018.

Aujourd’hui, les flots du sang des innocents qui sont montés au ciel comme le sang d’Abel, les cris de détresse et les pleurs des Centrafricains qui montent chaque jour au ciel, le tout couronné par des fortes prières et jeûnes de toutes les confessions religieuses en faveur de la paix et la sécurité ont, irrité l’Eternel Dieu qui a ébranlé l’isoloir et déchiré le voile.

Alors, au-delà des diverses transfigurations des manipulateurs et mauvais conseillers qui s’agitent déjà, les faits et vérités occultés ou rejetés systématiquement ont rattrapé Monsieur le Président de la République et, sont là sous ses yeux. Deux cas méritent d’être soulignés. Il s’agit de :

L’ANE 2013 avec tout son cortège de difficultés d’organisation, de planification ainsi que les problèmes d’ordre matériel, logistique, humain et financier qui donnent au processus électoral un caractère d’une organisation bâclée sinon un travail de sabotage ;

Les Accords de Khartoum tant vantés et chantés comme les stabilisateurs de la paix ont plus développé l’insécurité avec ses corollaires que sont, la disparition des villages avec des tueries en masse, les pillages à outrance des richesses et ressources du pays et, l’enrôlement et la formation des jeunes désœuvrés en de futurs Al-Qaïda sans oublier la signature des sous accords en dehors du gouvernement, de la communauté internationale, du Président de la République et des garants et facilitateurs récemment à Markounda .

Alors encore, jetons avec Monsieur le Président TOUADERA nos regards sur ce qui aurait pu éviter au pays les drames en continuation mais rejeté sur conseils des étouffeurs du régime à titre d’illustration.

A)DES EXEMPLES DE CE QUI AURAIT PU SAUVER LE PAYS

1)Des Elections

F(Lettre de Monsieur GBAPE le 25 Octobre 2019) ;

 

Monsieur GBAPE Antoine Expert                                         Bangui, le 25 Octobre 2019 en Election demeurant au Quartier

Dédéngué 1 dans le 4e Arrondissement Tél : +(236) 75 72 55 38

– Bangui –

A

La Très Haute Attention de Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Bangui

Objet : L’Election Présidentielle 2020-2021

Monsieur le Premier Ministre,

L’Autorité Nationale des Elections (A.N.E) créée par la constitution du 30 Mars 2016 ne peut organiser l’Election Présidentielle de 2021 dans le délai constitutionnel que si et seulement si l’Etat satisfait à ses obligations à savoir :

La modification du code électoral sans retard ;

L’adoption de la loi organique fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de l’A.N.E sans retard ;

La mise en place de l’organe central de l’A.N.E sans retard ; üLe financement du budget électoral sans retard ;

La convocation du corps électoral sans retard.

Or à l’heure qui est, la loi organique fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de l’A.N.E créée par la constitution du 30 Mars 2016 n’est pas encore adoptée.

Ce retard peut occasionner la mise en place d’une transition en 2021 si rien n’est fait pour éviter la forclusion, raison pour laquelle, J’ai l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre Très Haute Personnalité par la présente, signaler ce détail, en vue de l’organisation de l’élection présidentielle de 2020 – 2021 dans le délai constitutionnel.

Aussi, dans un souci d’aider le gouvernement dont vous avez la lourde responsabilité de manager, voudrais-je vous assurer de ma disponibilité à échanger avec votre Excellence sur cette question d’une très haute sensibilité eu égard à mes expériences en la matière.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l’expression de ma préoccupation majeure.

N.B : Cette même correspondance avait été envoyée par deux reprises au Premier Ministre SARANDJI à l’époque.

L’Expert en Election

Antoine GBAPE

2)De la stabilisation de la marche du pays vers la paix et le développement durable.

F(Lettre du 07 Avril 2016).

 

Monsieur Elie OUEIFIO                                                     Kinshasa, le 07 Avril 2016 Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire

de la RCA auprès de la République Démocratique du Congo en fin de Mission.

– Bangui –

MEMO

A LA TRES HAUTE ATTENTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

BANGUI –

 

Objet : Quelques suggestions pour stabiliser la marche du pays vers une paix et un développement durable.

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Tout en vous réitérant ma sincère gratitude et mes compliments choisis pour votre grande disponibilité habituelle,

J’ai le respectueux honneur, de vous dédier le présent mémo en marge du document officiel relatif à mon rapport de fin de mission et ce, en complément explicite de la lettre d’encouragement-soutien que j’ai eu le privilège de vous envoyer en date du 15 Mars 2016.

En effet, les blessures sociopolitiques de notre pays sont très profondes et les infections qui le rongent depuis fort longtemps, sont multiples et diversifiées et exigent des médecins généralistes et spécialistes compétents dont les actions pourraient, se heurter aux expériences malheureuses à l’instar de celles manipulées que vous et moi avions vécues sous le même toit du gouvernement et du parti politique KNK avant notre éjection d’une manière ou de l’autre.

C’est pourquoi, tout en acquiesçant les grands axes de votre discours d’orientation politique, je voudrais avec la permission de votre Excellence, suggérer quelques détails sur certains points importants dans le cadre de notre rôle de sentinelle les uns les autres.

Ces points concernent entre autres :

1)La Sécurité avec le DDRR

Il ne fait aucun doute que sans la sécurité, aucune initiative de développement ne peut se mettre en place et réussir dans un pays. Et, votre Excellence a bien fait de marteler sur la question du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR).

Or, votre Excellence se souviendra parfaitement que le processus du DDRR infiltré, mal maîtrisé et géré à des fins économiques et commerciales personnelles par certains acteurs d’alors, a servi de lit au dernier développement des conflits qui ont constitué la porte de sortie du Pouvoir au Président BOZIZE.

C’est pourquoi, l’amorce de la question de sécurité du pays ainsi que celle du DDRR devait-elle, commencer par un dialogue franc et sincère avec les spécialistes en charge de la question, je veux dire, les officiers, les officiers supérieurs notamment, les fantassins aux fins de cerner les causes profondes des faiblesses attribuées à tort ou à raison à nos forces armées.

De ces échanges qui feront renaître le capital confiance entre l’Armée et son Chef Suprême, votre Excellence pourra disposer des éléments objectifs pour :

Constituer sa garde rapprochée placée sous le commandement d’un officier supérieur intègre, loyal ayant le sens de l’honneur. Cette garde dont les éléments seraient choisis sur les critères de compétences et d’efficacité pourrait constituer un bataillon à l’abri de toutes les technicités étrangères qui joueraient le rôle traditionnel de contre espionnage pour le compte de leur pays en suivant tous les gestes et mouvements d’un Chef de l’Etat ;

Former une équipe de l’Etat-major Général des Armées avec des compétences avérées auprès de laquelle, la nécessité d’affecter des conseils techniques est utile.

En somme, et quoi qu’on dise qu’il n’existe pas une armée en République Centrafricaine, je crois fortement à mon humble avis que nous avons des soldats et des officiers de grandes valeurs, seulement, les premiers ont été démotivés par l’absence d’émulation, les PGA payées avec des retenues au profit des chefs, manque d’équipements (tenue, pare-balle, armes vétustes, deux chargeurs) l’indifférence de l’Etat en cas de décès des soldats sur le champ d’honneur…

Les seconds par contre, ont été affectés par les spectres de Coup d’Etat portés très régulièrement contre les jeunes générations d’officiers formés dans une même école au point que, certains sont démotivés, d’autres reconvertis dans le monde politique ou d’affaire.

Sur cette base et avec le recul et la confiance nécessaire, vous aurez déjà de la matière à partir de laquelle, la refondation de l’armée pourra s’opérer avec plus de recrutements objectifs et pluriethniques.

Mais, n’oubliez pas surtout que le soldat n’obéit qu’aux ordres d’un chef dont il reconnaît la compétence et la valeur. De même, l’Armée étant le monde des sorciers, il faudrait éviter que la politique influence trop les pas de sa danse.

2)Les Renseignements

Le meilleur moyen de protéger un Pouvoir réside dans la capacité d’un système établi à anticiper sur les menaces. Cette capacité est tributaire de la qualité des renseignements fournis par les réseaux existants car, les renseignements précèdent les opérations militaires.

Mais, l’habitude Centrafricaine a toujours démontré que ce sont les soit disant indicateurs des anciens régimes qui réapparaissent et font ombrage aux canaux de la police, la gendarmerie et de l’armée chaque fois qu’un nouveau régime s’installe.

Il vous faudra nécessairement former et réorienter le système en place en vous inspirant des exemples déjà existant à l’instar de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements) de la République Démocratique du Congo, très efficace et opérationnelle. L’Etat Centrafricain a formé des cadres dans ce domaine non utilisés et disponibles dans le pays.

3)La Ruée des Investisseurs

A chaque changement de régime, les investisseurs se bousculent aux portes de notre pays. Dans ce lot, les vrais ont été vite découragés par l’arnaque de nos compatriotes et sont définitivement repartis. Les faux par contre, autrement appelés « Les hommes du Président, les Amis du Président » ont pu obtenir des MANDATS, des passeports, faire des photos avec le Président puis sont repartis chercher l’argent pour le pays sans y revenir.

Votre Excellence se souviendra également des dossiers importants d’investissements qui passaient par-dessus la tête de Monsieur le Premier Ministre. Ce sont des pratiques qui ont plus apporté des problèmes au pays qu’elles n’en ont résolu.

C’est pourquoi, conscient que les investisseurs crédibles aujourd’hui sont plus qu’attendus par notre pays, il vous faudrait :

Mettre des gants que sont les Ministères Techniques et l’Assemblée Nationale pour les domaines où la souveraineté du peuple est reconnue par les instruments internationaux et internes à savoir : Les ressources naturelles et les richesses du pays ;

Renforcer la mission de l’Inspection Générale d’Etat afin qu’elle devienne un véritable instrument de contrôle de la mise en œuvre effective des orientations politiques de l’Exécutif ;

Disposer d’un lobbying-conseil accrédité dans le marché mondial pour faciliter à notre pays l’accès à des financements sains et importants.

Ces scénarii, le Niger a su mettre en pratique et aujourd’hui, les retombées d’AREVA au Niger sont là pour servir d’exemples car, l’exemple ne vient pas de soi mais, de la cohabitation avec les autres a-t-on coutume de le dire. L’exemple de la République Démocratique du Congo voisin pourrait être exploré si votre Excellence le souhaite.

4)Le Gouvernement

Quelle que soit la taille, les hommes et les femmes qui vont y travailler, le peuple Centrafricain dans sa globalité et diversité doit constituer le point de départ et l’aboutissement de toutes actions gouvernementales. C’est-à-dire que :

Les Ministères doivent plus effectuer les missions à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur avec obligation de compte rendu ;

Le Gouvernement du palais devra être solide pour tirer vers le haut celui du Premier Ministre ce qui vous conduira à la réforme des services du palais ;

Les Conseils des Ministres devront progressivement être décentralisés sinon délocalisés en provinces pour être plus proches de la base ;

La Médiature devra être redynamisée et renforcée pour maintenir le dialogue et la communication permanents avec la population dans le cadre de la réconciliation nationale.

En somme, et sans être exhaustif, j’ai voulu saisir cette opportunité pour soumettre à votre Excellence les éléments qui précèdent en attendant mon arrivée prochaine pour vous exposer en détails, toutes les opportunités explorables à partir de ce grand pays frère, la République Démocratique du Congo et d’autres de la sous-région.

Ma prière est que, Dieu qui vous a confié cette mission vous accompagne à conduire le peuple Centrafricain meurtri et fatigué par les conflits vers un monde de Paix, d’Amour et de Bonheur.

Vous réitérant toute ma gratitude, je vous prie d’accepter Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat et cher frère en Christ, les expressions renouvelées de mes fraternelles salutations en Jésus-Christ.

Très haute considération.

Elie OUEIFIO Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire.

3)Des informations, suggestions pour réduire et minimiser les risques que court le pays.

F(Lettre du 30 Septembre 2016).

MEMO

A

SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

En ayant l’insigne honneur et l’heureux privilège d’être reçu par votre Excellence aujourd’hui et ce, en dépit de votre agenda plus que chargé,

Je voudrais tout en rendant grâce à Dieu le Créateur, le Très Miséricordieux et le Maître du Pouvoir pour avoir béni ce jour de rencontre, vous réitérer d’abord mes vives et sincères félicitations pour votre brillante accession à la Magistrature Suprême de l’Etat.

Ensuite, je vous expliquerai pourquoi et dans quelles circonstances je suis arrivé au pays depuis le 09 Juillet 2016 ainsi que l’Etat de santé de notre diplomatie dans ce grand pays frère, la République Démocratique du Congo.

Enfin, je soumettrai à votre Excellence quelques contributions dans le cadre de la recherche de la stabilité et de la paix pour notre pays ainsi que mes préoccupations personnelles pour lesquelles, l’appui de votre Excellence est très déterminant.

1)De mes félicitations

Reprenant en compte les termes de ma lettre de félicitation en date du 15 Mars 2016 ainsi que ceux des suggestions pour stabiliser la marche du pays vers une paix et un développement durable du 07 Avril 2016 à vous envoyés par mes soins,

Je voudrais à nouveau, vous féliciter de vive voix pour votre brillante élection à la Présidence de notre pays. Le Seigneur à qui appartient le Pouvoir a choisi souverainement de vous confier la destinée du pays parce qu’il vous a déjà suffisamment préparé pendant cinq (05) années consécutives en tant que Premier Ministre.

En vous encourageant à vous fortifier dans le Seigneur, ma prière est qu’il vous inspire davantage afin que vous discerniez les principes élémentaires du Pouvoir dont entre autres, le choix des collaborateurs, le salaire de l’indigent, les forces de Défense et de Sécurité ainsi que les renseignements efficaces pour anticiper sur les éventualités.

2)De mon arrivée à Bangui et ses circonstances

Le 05 Janvier 2016, un Décret a mis fin à ma mission alors que la période électorale n’était pas encore close car bénéficiant d’une mise en disponibilité à cet effet.

Le 22 Février 2016, j’ai regagné le poste aux fins de préparer la passation de service et quitter le pays une fois que l’Etat de mon pays m’aurait envoyé ma lettre de rappel et tous les frais prévus à cet effet.

Pour étayer mon rapport, le Premier Conseiller qui assurait mon Intérim et qui est venu à Bangui courant Décembre 2015 au 06 Janvier 2016 sans me rencontrer, s’est refusé de me donner son rapport d’intérim parce que s’étant lui-même lancé dans les importations illicites des containers.

Mes démarches auprès du Ministre Congolais des Affaires Etrangères et la mise à jour des fonds des dossiers de fraudes du Premier Conseiller par ledit Ministère a déclenché un front bénéficiant d’un appui du Cabinet du Ministère contre moi.

Sommé à plusieurs reprises de quitter Kinshasa par le Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, j’ai déménagé de la résidence, pour prendre un appartement abritant le restant de ma famille ainsi que mes effets personnels.

Les différentes notes sur cette question qui constituent un volume n’ont jamais fait réagir l’administration centrale sauf, quand j’ai sommé le délinquant de libérer les bureaux qu’il occupe comme chambre et salon depuis trois (03) ans nonobstant les indemnités de loyers que l’Etat lui verse.

Arrivé à Bangui, je n’ai pas pu être reçu par mon Ministre sur cette histoire sensible qui ternit l’image de notre pays et, le délinquant qui était rappelé au même titre que moi continue allègrement de signer des documents au nom du pays et d’occuper les bureaux pendant que les services de la Défense sont dans les couloirs.

Cette situation dont les détails figurent dans le répertoire soumis à votre Excellence se ressent comme une injustice sans fondement et un mauvais exemple pour l’administration et pour la Coopération Diplomatique de notre pays avec un Etat tiers.

3)L’état de santé de notre Diplomatie en République Démocratique du Congo

L’état de notre diplomatie en République Démocratique du Congo a été explicitement développé dans le condensé du rapport de fin de mission. Elle était presque morte après le départ de l’Ambassadeur MOUSSA KEMBE. L’Ambassadeur Job KIZIMA qui succéda à SISSA Le Bernard n’a pas eu le temps de la redresser quand la mort l’a arraché.

En quatre (04) années, grâce à l’appui personnel du Président KABILA et son Gouvernement suite au plaidoyer de la Présidente Catherine SAMBA-PANZA sans oublier le geste unique de son Gouvernement, la santé de notre diplomatie s’est nettement améliorée et est devenue lisible et visible.

La République Démocratique du Congo a démontré sa grande disponibilité à aider la République Centrafricaine. Mais, l’attitude de la République Centrafricaine qui souvent frise l’ingratitude apparait comme un clou noir qui ne dit pas son nom dans nos rapports diplomatiques.

Cette situation s’est accentuée avec la décision asymétrique qui a frappé la contingence militaire Congolaise sans réaction de la partie Centrafricaine et risque de se dégrader avec l’indifférence de l’Etat Centrafricain face à un cadre indélicat dont les actions sont de nature à désarticuler l’économie congolaise.

Du reste, la République Démocratique du Congo présente des opportunités très diversifiées pour le développement de notre pays pour peu que nous soyons sérieux dans le choix des cadres ainsi que leur suivi.

4)Des Suggestions

Avant de vous faire quelques suggestions en termes de contributions, il me paraît important de rappeler par acquis de conscience certains faits qui ont occasionné toutes les blessures centrafricaines et dont les germes latents concernent entre autres :

a) Les Menaces

Par menace il faudrait entendre et comprendre :

Les multiples foyers de rébellions sans fondements idéologiques qui se sont démultipliés et continuent de se multiplier pour des raisons économiques et partisanes et qui pillent au fond les richesses du pays ;

Les grands cerveaux ou laboratoires de toutes les manipulations des situations sociopolitiques du pays qui transhument d’un régime à autre régime sans être démasqués publiquement ;

Le non désarmement des grands groupes armés SELEKA et ANTI-BALAKA présentés sous la forme manipulée de chrétiens contre musulmans ;

Les questions géostratégiques et économiques qui alimentent les crises centrafricaines sous la forme d’un repli identitaire et ethno-régional ;

L’ignorance accrue, la pauvreté extrême et le déficit chronique de communication souvent sources de conflits ;

La désarticulation de l’administration marquée par une mauvaise perception de l’Etat et de la Démocratie où, les pays amis ont souvent été ciblés comme cause de nos problèmes mais jamais nous-mêmes, où encore, le symbole de leur pays a été publiquement brûlé (drapeau Français) ;L’organisation et le manque de professionnalisme des services de renseignements, outils indispensables de préventions de menaces…

b)Les Faiblesses

Les     faiblesses     des     Pouvoirs     en     Centrafrique, faiblesses apparemment en croissance dans les débuts du présent régime concernent :

La crise profonde de confiance entretenue par les canaux de la manipulation ;

Le manque de lobbyings auprès des Institutions sous-régionales, régionales et Internationales ;

L’absence de débats et analyses politiques fouillées aux fins d’anticiper sur les évènements ;

L’absence d’une diplomatie forte et offensive ;

L’absence quasi-totale de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

c) Les Forces

Les Forces de la République Centrafricaine se rapportent aux qualités reconnues à son actuel Président Monsieur Faustin Archange TOUADERA et qui sont :

Le calme et la pondération ;

La capacité d’écoute et du dialogue ;

L’attachement aux valeurs Républicaines ;

L’Amour du prochain et de la patrie ;

La foi en Dieu le Créateur.

Ces forces constituent des atouts importants qui, bien combinés et bien ménagés, vous permettront de rassembler autour de vous, toutes les compétences avérées mêmes ceux qui sont censés être vos adversaires ou ennemis politiques aux fins de bien maîtriser et stabiliser le pays qui tangue sous les vagues politiques, sécuritaires, économiques et sociales.

d)Les Opportunités

Les opportunités qui s’offrent au présent régime sont :

La reconnaissance de votre victoire par le peuple Centrafricain dans sa grande majorité ;

Le soutien de presque toutes les formations politiques au régime en vue de la réussite de la reconstruction du pays ;

L’implication des confessions religieuses toutes dénominations confondues aux efforts de pacification du pays ;

La disponibilité de la jeunesse et de la société civile dans l’espoir de voir leurs conditions d’existences s’améliorer ;

L’appui et la disponibilité de la Communauté Internationale aux efforts de reconstruction du pays…

e) Les Risques

Le recadrage des actions, discours et débâts politiques, la question de sécurité et le DDRR, s’ils ne sont pas bien maîtrisés et bien gérés, pourraient devenir des contraintes ou risques au succès de toutes les initiatives de développement comme par le passé.

f) Quelles actions menées ?

Au-delà du projet de société sur la base duquel, votre Excellence a été élu et dont la mise en œuvre demande de la durée et des moyens matériels, logistiques, financiers et humains conséquents ainsi qu’un environnement sécurisé,

Il y a des actions moins coûteuses, parfois non qui, sélectionnées et mises en œuvre avec le plus grand sérieux capteraient l’attention des populations en même temps susciteraient leurs adhésions de par l’espoir et l’espérance qu’elles augurent.

Ces actions non limitatives et dont l’ordre de classement importe peu touchent à :

La configuration du gouvernement qui devrait répondre aux objectifs de votre programme de société doit apparaître comme le schéma des solutions attendues par la population à savoir : la Paix, la Sécurité, la Réconciliation ainsi que les secteurs de transformation des richesses, la construction des infrastructures et la transformation sociale. Cette perception permettra d’éviter les chevauchements des missions et attributions entre plusieurs Ministères entraînant souvent des interférences dans les actions gouvernementales ;

Le choix des Ministres devrait obéir aux critères de compétence ainsi que la connaissance et la maîtrise de l’espace politique et géographique du pays. En considération de la situation économique du pays, le nombre des Ministres ne devrait pas excéder vingt et cinq (25) et l’on veillera à la représentation des seize (16) Préfectures. Les Ministres devraient plus effectuer des missions à l’intérieur du pays avec obligation de compte rendu. De même, la diplomatie devrait          être                    cohérente dans     sa                 structure organisationnelle     et     son     expression     dans     les     instances internationales et au niveau bilatéral pour bien vendre l’image du pays ;

La reformulation des discours et orientations qui devraient prendre en compte les attentes réelles des populations à la base quelles que soient leurs sensibilités aux fins de provoquer en celles-ci, le désarmement progressif des cœurs et des esprits préalables à une réconciliation nationale ;

Le redéploiement de l’Autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire nationale et dans les représentations diplomatiques aux fins de baliser le terrain à la mise en œuvre effective des politiques du Gouvernement à la base et les prospections des opportunités à l’extérieur et, impose au Ministère de l’Administration du Territoire et celui des Affaires Etrangères, compétence, efficacité, intégrité et disponibilité ;

La recherche concertée de la paix par des actions complémentaires de toutes les instances du pays dans la Vérité, l’Amour et la Justice avec l’appui et l’encadrement des forces nationales et internationales en plus de leurs missions de désarmement des milices ;

Le recentrage de la mission des forces internationales suivant les dispositions claires des différentes résolutions avec obligation de rendre compte aux populations sous la coordination du Ministre des Affaires Etrangères assisté d’un comité technique composé des spécialistes de la police, la gendarmerie, de l’Armée et du Ministère de l’Administration du Territoire devant un parterre de diplomates pour plus de transparence et un meilleur suivi de l’évolution sécuritaire sur le terrain ;

La reprise en main des forces de Défense et de sécurité véritable machine qui garantit la souveraineté d’un Etat. Aucun Etat au monde ne peut exister sans son Armée. Et, les débats controversés autour de la question d’embargo ne devraient pas faire obstacle à la refondation, l’encadrement, l’équipement et l’émulation de l’armée de notre pays par une diplomatie plus accrue auprès des Etats frontaliers tous préoccupés par l’insécurité et la prolifération des forces négatives dans notre pays ;

La réorganisation du système des renseignements pour le rendre professionnel ainsi que la méthode de gestion des informations afin d’anticiper sur les évènements et prévenir en temps réels l’éclatement des crises et conflits ;

La gestion du DDRR devra éviter les écueils du passé pour intégrer les attentes réelles des concernés avec des procédures plus simplifiées ;

L’activation et la redynamisation de la médiature avec les compétences avérées aux fins de maintenir le dialogue et la communication avec la base de manière permanente seul moyen de neutraliser les actions croisées des manipulateurs.

Bref ! La recherche de la paix, de la sécurité et de l’unité restent et demeurent les priorités qui vont conditionner le succès des autres projets et programme de développement.

La réalisation de ces priorités ne sera rendue possible que par les efforts et la volonté de tous les Centrafricains sans considération ethnique, politique, régionale ni religieuse. Les blessures centrafricaines sont profondes et les infections très variées nous imposent prudence, sagesse, volonté et prospection auprès des voisins immédiats, de la sous région et du monde entier. Sans cette volonté, les forces négatives qui puisent leurs efforts de guerre par le pillage des richesses et ressources du pays pourraient, transformer la RCA en une base gigantesque et difficilement délogeable.

g)De mes préoccupations

Je voudrais clore mon propos Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, en soumettant à votre très haute attention deux (02) préoccupations pour lesquelles, je sollicite votre appui personnel et qui concernent entre autres :

La situation du Bailleur très affecté par tous les chocs que lui imposent les arriérés de loyers non payés par le Gouvernement Centrafricain depuis plus de quinze (15) mois ;

L’accès à la caisse d’avance pour les cérémonies d’adieu ainsi que la régularisation de mon salaire, la différence des titres de voyages pouvant me permettre non seulement d’aller remettre ma lettre de rappel et ma Carte Diplomatique mais aussi, pour libérer l’appartement que j’ai pris au quartier afin d’arbitrer le reliquat de ma famille et mes effets personnels suite aux sommations du Ministère des Affaires Etrangères.

En vous réitérant mes remerciements pour avoir accepté de me recevoir mais surtout, pour avoir accédé à mes sollicitations, je vous rassure de toute ma disponibilité au service de la nation et prie le Créateur de vous combler de toutes bénédictions et de vous protéger dans la conduite de la mission qu’il a bien voulu vous confier.

Fait à Bangui, le 30 Septembre 2016

N.B : L’Audience étant reportée siné-die les documents ont été bien réceptionnéspar le Chef de Cabinet Particulier devenu Elie OUEIFIO Ministre Chef de Cabinet Particulier du Chef de l’Etat.

4)De l’Appel au Secours au Peuple Centrafricain en péril. F(Lettre du 18 Mai 2020).

 

Cercle des Ecrivains, Journalistes, Artistes et Chercheurs de Centrafrique

=-=-=-=-= Coordination Nationale

=-=-=-=-= Secrétariat Administratif

=-=-=-= N°0049/CEJACC/CN/SAN.20

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Unité – Dignité – Travail

=-=-=-=

Bangui, le 18 Mai 2020

A

Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat – Bangui –

 

Objet : Partage

Concerne : Les menaces réelles qui pèsent sur le peuple Centrafricain des décennies durant.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Si la prophétie se définit comme étant : « Le témoignage qui se rapporte à l’interprétation des temps et des circonstances, une vérité actuelle ou future », le feu Barthélemy BOGANDA avait prévu et prédit, tous les cas de figures des drames qui ont, des décennies durant, ensanglanté et continuent de faire couler le sang et les larmes en République Centrafricaine, notre pays.

C’est pourquoi, se fondant sur la parole de Dieu révélée dans Ezéchiel 33 : 1-19 et qui fait de nous, sentinelles, les uns des autres, le Cercle des Ecrivains, Journalistes, Artistes et Chercheurs de Centrafrique (CEJACC), se fait le devoir de soumettre à la très haute attention de votre Excellence, l’Appel ci-contre à titre de ‘‘partage et d’Alerte’’.

Et, au-delà de ce que Dieu manifesta avec le Roi Roboam (Cf. 2 Chronique 2 : 6) et le Roi de Ninive (Cf. Jonas 1 :19), votre Excellence devrait opter pour la position du Roi Josaphat écoutant le prophète Michée qui annonçait la vérité de la part de Dieu que son Homologue Achab ébloui par ses nombreux prophètes de mensonge (Cf. 1 Roi 22 :1-12).

Car, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, le véritable problème auquel est confronté le mandat que le Seigneur vous a confié et dont les effets néfastes sont ressentis par le peuple, réside dans la capacité des hommes à assurer leurs responsabilités selon les normes de la bonne gouvernance mais aussi et surtout, d’actionner efficacement l’instrument de résolution de problèmes au moyen d’une diplomatie politique et militaire offensives, agressives et agissantes.

Vous en souhaitant bonne lecture, le Cercle est intimement et fortement convaincu et persuadé, qu’au-delà de toutes interprétations diverses, la fin de règne, que Dieu le Maître du Pouvoir confie à un homme dans l’intérêt de son peuple, dépend essentiellement de la seule volonté de cet homme devant les exigences du Dieu unique pour son peuple. Bien des exemples dans la Bible l’ont attesté et démontré.

En implorant le Très Haut de vous bénir puissamment et, de vous accorder sagesse et discernement, le Cercle vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, les expressions renouvelées de sa très haute et parfaite considération.

Coordonnateur National de CEJACC

 

Elie OUEIFIO

B)QUELLES LEÇONS TIRER OU QUE DIRE ?

En faisant l’économie des autres contributions dont entre autres, l’Initiative du Panel de l’Union Africaine qualifiée d’une montagne qui devrait accoucher d’une souris de recommandation et, du rêve d’un régime Islamique qui s’est transformé en massacre et pillage des richesses et ressources du pays,

Les apports non limitatifs qui précèdent, constituent sans nul doute, une infime partie des propositions, suggestions et conseils que nombre de Centrafricains et de non Centrafricains ont cru nécessaires, d’apporter au Président Faustin Archange TOUADERA en vue de l’aider à réussir cette noble mais exaltante mission que Dieu à travers le Peuple Centrafricain lui a confiée. Hélas, le constat n’appelle pas de commentaires mais, suscite seulement les interrogations suivantes :

1)Quelles     perceptions     et     conceptions     les                 dirigeants Centrafricains ont-ils et se font-ils du Pouvoir ?

Un produit de l’effort personnel, un don personnifié et un instrument pour son propre bonheur, celui de sa famille, des clans et des membres du parti et, un outil de vengeance, et de répressions au nom de ‘‘Notre Tour’’.

Oubliant que, c’est le Pouvoir de Dieu dont les rênes sont placées entre leurs mains pour gouverner son peuple dans la Justice, pour sauvegarder les droits des opprimés et pour punir les fauteurs d’Injustices et d’abominations…

2)Quels regards portent-ils sur le peuple ?

Le peuple qui constitue leurs trésors, la base et les moyens par lesquels ils devraient gouverner et régner est considéré avec mépris et dédain. Omnibulés et abasourdis par les plaisirs du Pouvoir et des richesses, ils sont insensibles aux gémissements, aux pleurs et cris de détresse du peuple qui croupit sous les atrocités des malfrats et mercenaires étrangers.

3)De qui tiennent-ils leurs conseils et orientations ?

Ni de Dieu le propriétaire et le Maître du Pouvoir, ni du Peuple souverain par qui et pour qui le Pouvoir est obtenu, moins encore des sages qui leur disent et leur conseillent la vérité.

Mais, ils adorent et sont très friands des charmes des manipulateurs et flatteurs patentés qui leurs chantent à longueur de la journée et du temps que, ‘‘Tout va-bien. Le Peuple est avec vous…’’, pour leur propre survie même si le danger est déjà sous la porte.

4)Qu’est ce que les conseils des garants et facilitateurs de l’Union Africaine ont garanti et ont facilité pour la nation Centrafricaine et le Peuple Centrafricain ?

L’affaiblissement et la neutralisation des insurgés c’est-à-dire, les Anti-Balaka qui ont hier, sauvé le pays et le peuple par l’arrestation de leurs leaders (ANDJILO, NGAÏSSONA, ROMBHOT et autres), le désarmement des éléments et la démoralisation de ce qu’ils ont comme Ministres encore en fonction par des perquisitions aux domiciles de NDOMATE et MOKOM.

Dans le même temps, l’on assiste et constate les renforcements des forces rebelles Séléka démultipliées en armes de tous les calibres, tenues et logistiques (Véhicule Ford), la considération due aux chefs rebelles qui font des incessants voyages zones-Bangui en avions MINUSCA, ainsi qu’à leurs Ministres en nombre au sein du gouvernement, au Cabinet de la Présidence, de l’Assemblée Nationale et de la Primature…

Puis, d’un côté, l’on enregistre les fuites folles des paysans à la recherche d’asile suite à leurs villages incendiés, les pleurs et les gémissements des populations maltraités par les rebelles et, de l’autre côté, l’afflux des peulhs avec leurs bétails et familles lourdement armés qui occupent les villages abandonnés et les plantations transformées en pâturages et qui se livrent au pillage de l’or, du diamant, du coltan, du mercure, du bois et autres…

5)Devons-nous continuellement accuser la métropole et les autres comme cause de nos problèmes ?

C’est une absurdité et une fuite en avant devant nos propres responsabilités qui dénotent de notre immaturité politique dès lors où, depuis les chefs de villages et de quartiers, jusqu’au Président de la République en passant par les différents services de l’Exécutif, du Législatif et du Judiciaire, l’on ne trouve que des Centrafricains.

Si la politique Centrafricaine est mal définie ou n’existe pas ; si le budget national est aléatoire et mal géré ; si l’Administration du pays fonctionne mal sinon au rabais, c’est la faute des Centrafricains représentés par leurs Dirigeants et non l’occident, ni les Etats voisins.

6)Pourquoi, la République Centrafricaine n’arrive-t-elle pas à décoller ?

Simplement parce que, la plus part de nos dirigeants se sont illustrés en ‘‘TERE’’ ou ‘‘WANTO’’, ce personnage fluctuant, changeant et versatile et, ont pris le contre sens de ce que Dieu le Créateur a prescrit.

Ainsi, au lieu de choisir des hommes capables, ils préfèrent des incapables et des incompétents ; des hommes intègres, ils choisissent des malhonnêtes ; des hommes qui craignent Dieu, ils préfèrent ceux qui adorent les dieux de ce monde ; des hommes ennemis de la cupidité, ils aiment et s’entourent des cupides… Exode 18 : 21-23.

Du coup, il s’est posé et se pose toujours avec acuité l’épineux problème de gestion des responsabilités. Et, au lieu que l’Etat soit le garant de l’éthique, l’Etat de notre pays, sous le règne du Professeur Faustin Archange TOUADERA est devenu le promoteur des vices et des antivaleurs indescriptibles dont les caractéristiques dominantes sont entre autres, la médiocrité, la corruption, l’impunité, les vols et détournements…

C)QUELLE        ALTERNATIVE        RESTE-IL                 AU                           PEUPLE CENTRAFRICAIN ?

S’il était encore possible pour celui à qui, Dieu à travers le Peuple Centrafricain a confié son Pouvoir de sauver le Peuple au lieu d’attendre qu’il soit trop tard pour tenter l’impossible à l’instar de :

Saül qui a attendu l’après mort du Prophète Samuel pour demander à la voyante de ramener en vie le prophète pour lui donner conseils Cf. 1 Samuel 28 : 15-20 ;

Des précédents Dirigeants qui ont attendu que la situation soit irrattrapable pour organiser de gigantesques marches de protestations, pour faire intervenir les forces Onusiennes et autres…

La seule alternative crédible et salutaire pour le pays et le peuple, reste et demeure celle préconisée par le Dieu Créateur et reprise par les hommes sous le vocable de ‘‘Consensus’’. En effet, Dieu dit : « Venez et plaidons ! Dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blanc comme la neige, s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Si vous avez la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez, et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive car la bouche de l’Eternel a parlé » Esaïe 2 : 18-20.

En effet, il ne s’agira plus d’une tribune comme les précédentes assises pour exhiber des talents d’injures, des talents de connaissances livresques et académiques, des calculs politiciens pour les postes et le pouvoir, ni pour les perdiems et autres avantages sans liens avec les attentes du peuple.

Mais, il s’agira d’une concertation avec des gens de convictions, ayant une parfaite connaissance et maîtrise de l’espace historique, géographique, politique, culturel et administratif pour parler de la Centrafrique profonde, et proposer un mécanisme de sortie définitive de la crise qui dure trop longtemps par la vérité, cette vertu qui affranchit et libère un homme et tout un peuple de la servitude.

Oui, le Voile de l’Isoloir est déchiré. Oui, le Président Faustin Archange TOUADERA en tant qu’homme conscient et réfléchi revoit tout et comprend tout. Il détient encore la manette du Pouvoir et peut décider dans le bon ou dans le mauvais sens.

Mais attention, le Maître du Pouvoir l’observe et l’attend en lui répétant ceci : « En toutes circonstances mets toute ta confiance en ton Seigneur, fixe ton regard sur Lui et détourne-toi de ceux qui repoussent sa vérité. Heureux l’Homme qui écoute et observe mes conseils. Et malheur à qui néglige d’obéir à mon désir ». Selon BAHA’U’LLAH dans sa proclamation aux rois et dirigeants du monde page 17-18.

A bon entendeur salut.

 

Elie OUEIFIO

 

 

 

 

 

 

 

 

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