Centrafrique : Le truculent Simplice Mathieu Sarandji prédisposé à sortir par la petite porte de l’histoire

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Bangui, 22 février (LQB). Somme toute, la situation devient plus compréhensible, que Sarandji n’était pas l’homme de la situation.

Le truculent Simplice Mathieu Sarandji prédisposé à sortir par la petite porte de l’histoire
Son gouvernement n’a rien fait de progrès, même pas un pas de l’avant. Pendant trois ans et demi de règne, on a constaté qu’un statut quo, aucune initiative. Rien n’a changé sur tout plan : Sécurité, santé économie et social, rien du tout et, voilà qu’il sort par la petite porte.
Un grand fiasco pour un célèbre universitaire, qui par ce titre il devait marquer la différence. Pendant toute sa primature il s’est rendu célèbre seulement par ses abus d’autorité et ses sirènes, dont le vrombissement de moteur assourdit les oreilles même le dimanche quand il va à l’église.
Le mot d’ordre de Barthélémy Boganda n’est nullement observé par Sarandji, qui a pris son temps seulement pour bavarder et le travail, l’on ne voit rien de concret. Alors, si l’homme de sirène était ingénieux compétent, il ne pouvait arriver à ce niveau. Par ailleurs, l’accord de Khartoum était favorable à ceux qui voulaient son départ et voilà qu’ils sont arrivés au bout.
Aussi, ce fameux dialogue paraît être un mal nécessaire, un ouf pour Touadéra qui ne savait par quel moyen se débarrasser de son grand frère son allié de longue date. Il n’a pas fait preuve de fidélité, par trahison qui s’explique par des soupçons de malversations financières contre sa personne. Selon une maxime populaire « Il n’ y a pas de fumé sans feu ». C’est pour dire que ces soupçons, ne sont pas gratuits. Où est ce qu’il a eu l’argent pour s’acheter des immeubles et construire des étages à deux ans et demi seulement à la primature ? Son salaire et tous ses avantages légaux pendant trois ans ne peuvent pas équivaloir la valeur des biens immobiliers qu’il a acquis. Il faut donc un audit sur sa gestion des choses publiques. Touadéra est bel et bien au courant de toutes les agitations de son allié de longue date, mais ne sait comment se prononcer, et l’accord de Khartoum est pour lui un ouf de soulagement.
Cash Cash

Rédaction LQB

https://www.lequotidiendebangui.fr

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