Centrafrique : le secrétaire général adjoint de l’Onu Jean – Pierre Lacroix soutient la dictature de l’Imposteur de Bangui et veut  la tenue d’un Dialogue Politique Exclusif !

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Gabrielle Ropo Bringha (Le Langage) La première question porte sur l’inclusivité du dialogue républicain. Est-ce que la MINUSCA veille à ce que la CPC soit incluse à ce dialogue ? Ensuite pour les élections locales, va-t-elle continuer les efforts qu’elle avait fait lors des élections groupées ? Je voudrais parler des élections présidentielle et législatives. Est-ce que la MINUSCA va poursuivre cet effort ? Il y a des régions dans lesquelles la présence de la MINUSCA est quasi inexistante, puisqu’il s’agit des élections locales, est-ce que la MINUSCA va faire des efforts dans ce sens ?

En ce qui concerne le dialogue inclusif, mon appréciation générale c’est qu’il faut qu’il soit le plus inclusif possible, en tout cas inclusif à ceux qui soit prêts au dialogue. Parce que nous avons une approche aussi lucide, enfin nous pensons avoir une approche lucide, lorsque le refus du dialogue est caractérisé, il ne reste plus l’établissement de rapport de force pour faire revenir, ceux qui refusent le dialogue à de meilleurs sentiments. Et j’ajoute que vous avez fait allusion aux groupes armés, donc il y a le cadre de l’APPR qui est important dans ce contexte, parce que c’est ce cadre qui définit les termes d’un dialogue avec les groupes armés et aussi les perspectives de dialogue avec notamment des étapes qui sont comme le désarmement, qui sont DDR, qui sont des étapes fondamentales pour laquelle d’ailleurs nous sommes prêts à apporter davantage de soutien.

Etant entendu qu’aussi sur le terrain, on entend beaucoup des collègues, qu’il y a des attentes de la part d’anciens combattants de DDR, de retour à la vie civile. La seule chose qui est important c’est qu’il y a une volonté des anciens combattants pour le désarmement, il faut que ça se fasse dans un cadre qui permette que les anciens combattants reviennent réellement à la vie civile, et non pas retournent d’une manière ou d’une autre aux activités de combat, vont dans des nouveaux groupes comme supplétifs, comme malheureusement on entend parfois ou encore bien sûr que les armes soient véritablement détruites. D’ailleurs quand j’étais à Bria, nous avons visité le projet réduction de violence communautaire, il y a eu une sorte de feu de joie, des armes ont été détruites et évidemment dans ce cas-là, c’est toujours comme on dit, c’est ça de moins qui ne menacera plus les populations.

Source : Minusca

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