Centrafrique : le président Touadéra pris en flagrant délit d’arrestation d’un journaliste camerounais

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Des informations en notre possession de sources diplomatiques recoupées, il nous a été rapporté que le président Camerounais Paul Biya a ordonné  la libération immédiate et sans condition du journaliste Ernest Obama, arrêté par son patron Amougou Bélinga qui l’accuse de détournements et d’actes de haute trahison. Ces plus hautes instructions ont été naturellement transmises par un coup de fil au ministre d’état en charge de la justice et garde des sceaux.

En réponse à ce qui n’est rien d’autre qu’une véritable injonction présidentielle dont l’exécution ne saurait souffrir d’aucun manque d’une extrême diligence, l’ambassadeur plénipotentiaire de la République centrafricaine au Cameroun, son excellence Martial Béti Marace a été reçu, à sa demande, à la chancellerie judiciaire  dans l’après – midi du 25 juin 2020, par le ministre d’état camerounais.  Le diplomate centrafricain était porteur d’un message du président centrafricain Faustin Archange Touadéra qui affirme, selon des gentilles indiscrétions proches du dossier, se désolidariser officiellement  de l’action judiciaire initiée par le président directeur général du Groupe L’Anecdote contre son ancien collaborateur.

Ainsi donc, après avoir été abondamment cité et impliqué dans cette affaire dans laquelle il a été formellement accusé d’être derrière l’arrestation de ce journaliste à qui il reprochait le fait d’avoir accepté de jouer, pour les prochaines échéances électorales, le rôle de  directeur national de campagne de son challenger d’hier, le chef de file de l’opposition démocratique Anicet Georges Dologuélé, le Gangster de Bangui se rétracte et s’extirpe  de cette action judiciaire surmédiatisée, à la sauvette et de manière spectaculaire.

Et ces sources de conclure que les effets-retour arriveront très bientôt.

La rédaction

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