Centrafrique : le président Ferdinand Alexandre N’guendet du RPR viré de la COD – 2020  

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Le président Ferdinand Alexandre N’guendet du RPR a annoncé dans la matinée du jeudi 01 avril 2021 son départ de la Coalition de l’Opposition Démocratique centrafricaine, en abrégé COD – 2020. C’est dans une lettre de démission en date du 31 mars 2021 adressée au président en exercice de cette plateforme Mahamat Kamoun du BTK. Selon l’intéressé, c’est une incompréhension entre « ses fonctions d’ancien Chef d’Etat qui est une institution et celles de leader politique de l’opposition » qui justifie cette prise de décision, intervenue vingt – quatre heures seulement après la cérémonie d’investiture de l’Imposteur de Bangui, suite aux calamiteuses élections du 20 décembre 2020 d’où il est sorti vainqueur avec 17% du corps électoral, à laquelle il a effectivement pris part.

Interrogés à ce sujet, certains leaders des partis politiques, membres de cette coalition, ont non seulement confirmé à notre rédaction cette information, mais surtout ils ont soutenu que c’est tout simplement en réponse aux injonctions à lui faites par la COD – 2020, conformément aux termes de sa Charte, lui demandant de choisir entre « ses petits intérêts personnels du moment » et ceux que défend la Plateforme qui ne reconnaît pas la légitimité de l’Imposteur de Bangui, et par conséquent a décrété solennellement de ne pas prendre part à la cérémonie de la  mascarade de son investiture,  que l’homme a décidé de lui – même de partir. C’est donc en toute âme, toute conscience et toute responsabilité, pour avoir délibérément contourné la recommandation de la plateforme et assisté à cette fameuse cérémonie, qu’il a pris le devant pour mettre terme à son engagement, avant toute décision de sanction.

Mais seulement, au lieu d’avoir le courage politique et l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître et d’en tenir informés fidèlement son parti, ses militants et le grand public centrafricain, Ferdinand Alexandre N’guendet, en fin roublard et digne fils du quartier Miskine, a préféré mentir et divertir l’opinion en jouant aux mots. Et c’est ce qu’il a fait fort maladroitement en parlant d’amalgame entre ses fonctions d’ancien chef d’Etat et celles du leader politique de l’opposition, comme si leur exercice était antinomique ou était de nature à lui faire perdre son appartenance à cette coalition ; ce qui n’est pas du tout vrai, puisque c’est d’abord en tant que leader d’une organisation politique et non en sa qualité d’ancien chef d’Etat qu’il s’est engagé à siéger dans la COD – 2020. En réalité, comme nos sources  l’ont révélé, c’est bel et bien pour des raisons de besoins alimentaires qu’il s’est résolu à honorer de sa présence cette cérémonie. En effet, telle une hyène sentant l’odeur d’une viande faisandée, il a cru que le mot est venu pour lui de se joindre aux chacals politiques que sont Djotodia et Samba – Panza pour demander et obtenir le paiement des indemnités dues aux anciens chefs d’Etat que Touadéra a pourtant refusé de leur verser depuis lors. Et le meilleur moyen de se voir par le maître de céans qui décide maintenant de la vie et de la mort de tout le monde dans sa petite république caucasienne de Bangui – Kistan, n’est – il pas de participer à cette cérémonie ? C’est ce qu’il a fait, le pauvre.

Ce faisant, il a incontestablement plus choisi de défendre ses propres biftecks faisandés, comme aimait le dire feu président Ange – Félix Patassé, en utilisant le nom du peuple et en se servant de son parti, que de mener la lutte contre les dérives autoritaires du Gangster de Bangui. Un comportement contraire aux termes de  la Charte de la COD – 2020 et politiquement immoral pour lequel il vient de se virer lui – même avant d’être viré officiellement et régulièrement.

La rédaction

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