
Le personnel parlementaire en colère face aux arriérés de salaires
L’Assemblée Générale Extraordinaire convoquée par le Syndicat national du parlement le 22 juillet a mis en lumière une problématique alarmante : l’accumulation des arriérés de salaire du personnel de l’institution. Cette situation, loin d’être anodine, soulève des questions fondamentales sur la gestion des ressources humaines et les droits des travailleurs au sein des institutions étatiques.
L’interruption de l’assemblée par le Président de l’Assemblée nationale (PAN) et les accusations portées contre le personnel ne font qu’exacerber un climat déjà tendu. Traiter les employés de « voyous » et les accuser de manipulation politique est une stratégie qui peut sembler détourner l’attention des vrais problèmes : le retard de paiement des salaires et les conditions précaires des employés.
Les conséquences de ces arriérés sont graves : expulsions, endettement, et une pression financière insoutenable pour les fonctionnaires qui, pour la plupart, ont des engagements bancaires à honorer. La décision de déposer un préavis de grève est une mesure légitime face à une situation critique où les droits des travailleurs sont menacés.
La décision du personnel de ne pas se présenter au travail est un cri d’alarme qui mérite une écoute attentive et une résolution rapide. Il est impératif que les institutions parlementaires, piliers de la démocratie, soient également des exemples de respect des droits de leurs employés.
Les menaces proférées par le PAN à l’encontre des députés ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu et témoignent d’une gestion conflictuelle qui ne saurait résoudre les problèmes de fond. Il est essentiel que le dialogue soit rétabli et que des solutions concrètes soient mises en place pour garantir la stabilité et le bien-être du personnel.
24/07/2024
Cellule de communication du MLPC