Le directeur de publication du site d’information Kangbi-Ndara, Johnny Yannick Nalimo a été arrêté le samedi 23 janvier 2021 à Bangui, au niveau du Parc de Cinquantenaire, par les éléments de la gendarmerie nationale et est détenu depuis ce jour dans les locaux de la SRI. L’information est parvenue à notre rédaction depuis quarante-huit heures, et selon les recoupements et les investigations diligentés par nos correspondants locaux et nos informateurs, contrairement aux premiers éléments distillés par certaines sources pour justifier son arrestation, il ne lui est pas reproché une quelconque complicité avec la CPC, comme nous l’avions appris.
D’après des gentilles indiscrétions proches du dossier, cette arrestation fait suite à une plainte régulièrement déposée contre lui et ses complices par le directeur Général de la société AHS (Aviation Handling Service). Dans cette plainte, le journaliste à la solde du pouvoir de Bangui est formellement accusé d’avoir séquestré quelques jours plus tôt le DG de la société AHS sous une fausse identité et avec usurpation de titre.
En effet, conformément aux propos du plaignant, le journaliste s’est présenté, à lui et dans son bureau, comme le patron des renseignements généraux relevant directement de la présidence centrafricaine, accompagnés de deux gendarmes assermentés, d’un certain Dodo Nakombo, et d’une fille à Eric Sorongopé, ancien ministre d’état aux finances et au budget à l’époque du président Patassé dans le gouvernement de Martin Ziguélé et actuellement l’un des faucons de l’Imposteur de Bangui, qui travaille à la banque centrale.
Ce jour – là, le prétendu « Patron des Renseignements Généraux » qui prendrait ses ordres directement de Touadéra et lui rendrait personnellement compte, et ses acolytes ont intimé l’ordre au directeur général de les suivre, puisqu’ils détiennent des éléments probants qui attesteraient de sa complicité directe et sans fioritures avec la rébellion de CPC et son coordonnateur général, l’ancien président François Bozizé Yangouvonda.
Ainsi donc notre équipe des faussaires et notre association de malfaiteurs ont conduit manu militari ce dernier à l’hôtel Azimut. Surplace, ils ont commencé à lui faire du chantage, en lui signifiant qu’ils vont soumettre les informations relatives à ses connexions avec la CPC à la « Très Haute Attention » de l’Autorité suprême. Mais, humanistes et compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés, ils lui proposent de leur verser la somme de 10 millions de Fcfa afin d’étouffer purement et simplement l’affaire. De ce fait, ils ont séquestré le pauvre béninois de 15h à 22h et, in fine, ce dernier qui ne pouvait pas être en possession de la somme demandée, leur a remis la somme de 200.000 Fcfa, tout en leur promettant de leur remettre les 10 millions le lendemain.
Malheureusement pour ces amateurs en la matière, au moment où ils s’étaient rendus dans le bureau du DG pour leur fameuse audition, ils ne s’étaient pas rendus compte que le local disposait d’équipements de surveillance et qu’ils ont été filmés par les caméras qui s’y trouvaient. Ayant donc recouvré la liberté et ayant compris qu’il était tout simplement victime d’une vraie supercherie, celui – ci a décidé d’enclencher une procédure judiciaire contre ses bourreaux. C’est ainsi qu’après seulement quelques heures de recherches et de sérieuses investigations, les vrais officiers de police judiciaire de la gendarmerie nationale ont fini par mettre la main sur le journaliste Nalimo alors qu’il se désaltérait en compagnie de belles filles de Lakouanga, certainement avec le reliquat de l’enveloppe de 200.000 Fcfa soutirés à l’opérateur économique béninois.
Voilà comment les gens qui se disent proches du pouvoir, fanatiques de l’Imposture et fous de l’Imposteur de Bangui se comportent alors que leur champion n’a cessé de claironner la rupture à tout-va. Est-ce qu’ils sont encore dignes de défendre ce régime avec un tel comportement ? Membre de l’Amicale des Communicants pour Acquis à la République ( ACAR ) qui a organisé un Atelier de Formation sur les Notions de Communication à l’intention des Communicateurs des Réseaux Sociaux, le mercredi 12 Janvier 2022 au Complexe Sportif 20.000 places à Bangui, aux côtés d’un certain Harouna Douamba et d’un certain Martial Pabandji, recouvrerait – il peut – être dans les heures à venir la liberté comme un certain Hassan Bouba ? Pourquoi pas ?
Aux dernières nouvelles, les deux éléments de la gendarmerie qui ont accepté de se prêter à ce vilain jeu d’escroquerie ont eux-aussi été arrêtés. Il ne restera plus en cavale que ses complices Dodo Nakombo, activement recherché et la nièce de l’Imposteur de Bangui, la fille de l’ancien ministre Eric Sorongopé. Du fait de leur nom, malheureusement, ces deux lascars risqueraient de ne jamais être inquiétés !
Affaire à suivre…..
KassaMongonda