Centrafrique: le GSTC éclabousse le gouvernement avec quatre nouvelles revendications

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Les militants du GSTC en pleine manifestation à Bangui

Alors que les discussions sur la situation des travailleurs se poursuivent entre le gouvernement et les partenaires sociaux à travers le cadre de concertation, le Groupement Syndical des Travailleurs centrafricains, GSTC sonne un autre son de cloche.

L’organisation a déposé lundi 10 février 4 nouvelles revendications sur la table du gouvernement.

Écarté en octobre des pourparlers entre le gouvernement et les syndicats sur la situation des travailleurs, le GTSC entend rappeler le projecteur sur lui. A l’issue d’une assemblée générale tenue le samedi 8 février à Bangui, l’organisation syndicale a déposé le 10 février, quatre nouvelles revendications « non négociables » au gouvernement.

Pour le GSTC, le gouvernement a reçu beaucoup de soutiens bilatéraux et multilatéraux de la part des pays amis de la République Centrafricaine. Par la voix de son secrétaire général,  Firmin Zoh-Ponguélé, il exige du gouvernement l’augmentation à 40% de salaires des fonctionnaires, le paiement de la totalité des arriérés de 2001 et 2002, la revalorisation des pensions et l’augmentation du SMIG et du SMAG qui n’ont pas bougé depuis 40 ans.

En plus de ces quatre points de revendication, le GSTC déplore le fait qu’il ne soit pas autorisé à participer aux discussions des plateformes des centrales syndicales avec le gouvernement. Pour Firmin Zoh-Ponguele son Secrétaire général, « cette non-implication est savamment organisée par le gouvernement afin de fragiliser la dynamique de leur mouvement ».

Le GSTC menace par ailleurs de passer à la vitesse supérieure si ces quatre principales revendications ne sont pas satisfaites.

De son côté, le gouvernement préfère encore observer le silence et se concentre sur les discussions en cours avec les autres plate formes syndicales.

RNL

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