Centrafrique, le grand Manitou du régime de Bangui s’appelle Djoubaye Abazen

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Les bruits des coulisses du palais de la Renaissance ont rapporté depuis quelques heures à notre rédaction que le responsable de la tempête de l’imbroglio politique qui s’est abattue sur la République, au lendemain du retour inopiné de l’ancien président François Bozizé dans la capitale centrafricaine, s’appelle bel et bien Djoubaye Abazen. C’est lui, en sa qualité de ministre des transports et de l’aviation civile qui susurre, murmure et rumine, tel un vrai ruminant, dans les oreilles du président Touadéra et du premier ministre Ngrébada, les conseille et les oriente dans le choix de leurs différentes décisions, nous ont révélé ces sources.

Connu pour son amateurisme chronique et sa propension à la cupidité pour ses petits et bas intérêts personnels, matériels et financiers, et à la traîtrise au parquet de Bangui et dans plusieurs gouvernements depuis la transition de 2013 à 2015 à ce jour, ces sources affirment sans ambages, que c’est ce Monsieur qui en réalité torpille de l’intérieur les efforts et les bonnes disponibilités d’esprit du mathématicien de Boy – Rabé, à œuvrer pour la paix et plus d’ouverture à toutes les forces vives de la nation.

C’est lui, de sources très proches de la présidence centrafricaine, l’un des meilleurs spécialistes en escroqueries politiques de la région de la Vakaga pour en être le seul érudit, qui est le rédacteur des  communiqués et du dernier Mémorandum, publiés par les principaux chefs des Groupes Armés, signataires de l’Accord de Paix de Khartoum. C’est lui, encore lui et toujours lui qui a donné une fausse information au président Touadéra, le contraignant ainsi à faire foirer la rencontre entre l’ancien président François Bozizé et les deux chefs d’état de la transition, à savoir Michel Djotodia et Cathérine Samba – Panza, comme l’avait formellement souhaité son propre parent après son audience avec Touadéra.

Pourquoi ces actes de manipulations éhontées et de manoeuvres politico – politiciennes, dans un contexte socio – politique délétère et extrêmement tendu où des appels à la retenue et au dialogue ne cessent de fuser de toutes parts ? Pour la simple raison, comme l’a si bien soutenu le secrétaire général – adjoint du KNK Christian Guenebem Dedizoum, dans sa magistrale, incontestable et convaincante réponse au communiqué du cabinet présidentiel relatif à la demande d’audience de François Bozizé, lors de sa récente conférence de presse, qu’ il y a bel et bien des gens qui ne veulent pas de son retour et qui ont intérêt à travailler au maintien du statu quo. Djoubaye Abazen, le mangeur à tous les râteliers est de ceux – là !

Comment voulez – vous qu’il n’y travaille pas ? N’avait – il pas été, de l’intérieur du régime Bozizé, le pion de la Séléka, comme lui avait dit de vives voix un de ses collègues magistrats dont nous taisons le nom par politesse, courtoisie et respect ? Par le suite, le temps et les faits n’avaient – ils pas confirmé ces terribles et prophétiques révélations ? N’est – il pas présentement, avec l’autre, l’un des médiateurs et des manipulateurs de la guerre fratricide qui se déroule dans la Vakaga entre le FPRC et le MLCJ ? A ce titre et afin d’exécuter ses missions, l’homme n’a – t – il pas droit régulièrement aux largesses financières de la part de Touadéra et Ngrébada ? Qui est con ? Il y a des hommes politiques, des marchands de la mort, de mafieux trafiquants d’armes, d’or, de diamants et de bœufs, et de puissants groupes de lobbies qui ont fait de l’entretien de la crise centrafricaine et du sang des centrafricains, une véritable business, une source de revenus. Djoubaye Abazen en fait partie et l’opinion nationale et internationale doit le savoir, au nom du droit du peuple centrafricain et de la postérité à la Vérité.

Aux dernières nouvelles, des invitations seraient en confection à la présidence de la République pour que François Bozizé et Cathérine Samba – Panza fussent reçus, en audience ce weekend, au palais de la Renaissance par le président Touadéra. Alors que le choix du lieu de cette rencontre serait certainement botté en touche par le KNK et son président – fondateur, pour raisons de sécurité, Cathérine Samba – Panza n’y verrait, quant à elle, pas d’inconvénient.

Affaire à suivre…. !

Jean – Paul Naïba

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