C’est le président de la République Faustin Archange Touadéra, celui que nous appelons affectueusement à juste titre le Gangster de Bangui du fait de ses accointances avérées avec des organisations internationales criminelles, à l’exemple du Groupe Wagner, et des bandes armées placées sous le haut commandement des mercenaires, à savoir notamment Abbas Siddiki du Mouvement de 3R, Al – Katim du MPC et Ali Darass de l’UPC, qui a organisé, planifié et exécuté l’embuscade dans laquelle sont tombés le 21 juin 2020 des éléments des forces armées centrafricaines, en mission de patrouille à Besson dans la préfecture de la Nana – Mambéré. Une attaque astucieusement conçue qui s’est soldée officiellement par la mort de quatre soldats dont un gendarme, suivie de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels et logistiques. Leur départ de la ville de Bouar et leur arrivée à cet endroit précis à quelques kilomètres de Besson ayant été trahis aux assaillants par le plus haut commandement militaire et gouvernemental. Telles sont des informations révélées à notre rédaction par des sources policières bien introduites à la présidence et à la primature.
C’est encore et toujours le président de la République Faustin Archange Touadéra dont les charges constitutionnelles, régaliennes, républicaines et citoyennes consistent, en sa qualité de garant de la République et de chef suprême des armées, à défendre l’intégrité du territoire national, assurer la protection des biens et des personnes, et à préserver les intérêts fondamentaux de l’Etat, qui a ordonné l’attaque du centre de formation des USMS proche du village Wantiguira situé à 8 Km de Bouar sur l’axe Baoro, ainsi que celle de Pougol à 30 Km de la ville de Paoua où trois soldats onusiens ont été dénudés, leurs mains ligotées et leurs armes et un important stock de minutions emportées. Fort heureusement, informés de ce qui se tramait, les éléments des Faca, en nombre insuffisant dans cette bourgade, ont eu l’intelligence de s’évaporer dans la nature avant de réapparaître, quelques heures plus tard.
C’était toujours et une fois de plus le président de la République Faustin Archange Touadéra, au nom de l’Accord de Paix de Khartoum, et ce, en flagrante violation de la constitution, qui a instruit l’un de ses partenaires privilégiés qui se prénomme Ali Darass, mercenaire peulh d’origine nigérienne et ministre – conseiller à la primature en charge de la sécurité de la région Centre – Est et du Sud – est, de s’emparer de la ville d’Obo, chef – lieu de la préfecture du Haut – Mbomou. Le premier assaut mené, le samedi 9 mai 2020, par des hommes lourdement armés de l’UPC venus de Zémio, Bambouti et Mboki s’est buté contre une farouche résistance des forces armées centrafricaines et s’est soldé par un cuisant échec. Il en sera de même pour toutes les autres tentatives qui s’en suivront au point où, outré et mécontent que les Faca aient fait montre d’une telle résistance, en dépit de son refus de leur faire parvenir des renforts en hommes, en matériels et en logistiques, il ait été obligé d’ordonner au commandant Mahéléngamo de décrocher de toutes les positions occupées par ses hommes. Si ce brave militaire, maîtrisant parfaitement la théorie des baïonnettes intelligentes, n’avait pas eu le courage de s’opposer à l’exécution de cet ordre manifestement illégal émanant du chef suprême des armées, il aurait certainement conduit ses hommes à l’abattoir, le jour suivant où il a dû une nouvelle fois subir de nouveaux assauts de toutes parts des éléments de l’UPC d’Ali Darass, auxquels se seraient joints des Tongo – Tongo.
C’est encore et toujours le président de la République Faustin Archange Touadéra qui a fait envahir toute la région des préfectures de l’Ombella – Mpoko et de la Lobaye, par des hordes d’éleveurs et d’éléments peulhs lourdement armés et sortis de nulle part. Et rappelons, pour finir, que c’est lui qui était l’éminence grise des affrontements intercommunautaires auxquels nous avons assisté, il y a quelques mois déjà, avec leurs longues et interminables litanies d’exactions macabres, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans les préfectures de la Vakaga, la Bamingui – Bangoran et la Haute – Kotto, à l’exemple du lâche et crapuleux assassinat du bébé Amine et sa mère, dans le seul but inavoué d’affaiblir le FPRC, dans toute cette partie de la République centrafricaine, par l’entremise des forces coalisées se réclamant du MLCJ, du RPRC et du PRNC dont les représentants ont pour noms Toumou Deya, Djono Ahaba et Djoubaye Abazen, tous ministres et ministres – conseillers.
Selon nos sources, tous les faits rappelés ci – dessus ne sont rien d’autre que le déroulement sous les yeux du peuple centrafricain, de toutes les forces vives de la nation et de la communauté internationale, d’un plan machiavélique soigneusement élaboré par le Gangster de Bangui et mis en œuvre par ses partenaires, et dont l’objectif vise à créer la recrudescence de la crise sécuritaire, à travers tout le pays, à empêcher les populations d’aller s’inscrire massivement sur les listes électorales et à rendre inaccessible la majeure partie de nos provinces à tous ses potentiels concurrents.
C’est pour cette raison qu’il avait fait venir tout récemment à Bangui Ali Darass et Abbas Siddiki, sous prétexte qu’ils venaient prendre part à une réunion dans le cadre du fameux Accord de Khartoum, sous l’égide des garants et des facilitateurs. En réalité, c’était pour leur donner l’ordre de passer à l’offensive dès leur retour dans leurs différentes zones respectives de juridiction. Et c’est ce qui a été fait et continue de se faire. Pis, l’embuscade tendue aux Faca a eu lieu, après la cérémonie de fin de formation des USMS et l’évaporation dans la nature du mercenaire peulh d’origine camerounaise Abbas Siddiki, sous l’œil bienveillant et avec la complicité active d’un certain Wanzet, ministre de l’intérieur en charge de la sécurité publique.
Il ne saurait en être autrement !
La rédaction