Centrafrique : le diocèse centrafricain de Bambari aux mains d’un noyau de gangsters

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L’évolution de la misère de vie des prêtres et le dépouillement des paroisses du
diocèse de Bambari au profit d’un clic de gangsters familiaux que l’évêque de Bambari a
institué font non seulement peur et mal mais surtout fait scandale.

Dictateur irréductible, machiavélique rodé, l’évêque de Bambari en Centrafrique a
cru bon d’importer ses proches parents pour gérer les postes lucratifs et géostratégiques de ce diocèse pour mieux contrôler et soumettre les prêtres de ce vaste diocèse dont l’effectif réduit ne permet même pas de couvrir tous les besoins du diocèse.

Se débattant avec les moyens de bord pour rendre service au peuple de Dieu pour
lequel ils sont consacrés, les prêtres de ce diocèse méritent plus d’être soutenus dans leurs
efforts que d’être déconsidérés, maltraités, manœuvrés aux fins de faire asseoir juste un
pouvoir. Pourquoi une telle posture ?

Il est une vérité que le présupposé mental de l’évêque de ce diocèse est un élément défavorable à la collaboration afin de promouvoir une pastorale réelle dans ce diocèse. Il est souvent très difficile de voir l’évêque de ce diocèse avoir du respect pour les prêtres de ce diocèse et de ces laïcs qu’ils suspectent d’être des proches de certains prêtres dont son cœur voue depuis des années à la haine.

De sanctions irréversibles délivrées aux cas de certains prêtres rejetés aux menaces et diatribes intentionnelles aux fins d’imposer son pouvoir, Mgr Richard APORA apparait plus comme un gouverneur qu’un père. Bien que sa situation matrimoniale lui ait donné d’avoir des enfants et des maîtresses à gérer, il n’en demeure pas exemplaire comme un bon père de famille qui est appelé à écouter, à dialoguer, bref, à se soucier, fusse-t-il hypocritement avec ces prêtres qu’il considère comme ses sujets (affaire à suivre…).
Le cercle de son gouvernement est constitué de personnages clés aux influences néfastes pour le bien être des prêtres du diocèse et de l’épanouissement des paroisses. Il n’y a pas de secret à constater dans ce diocèse que le Tout Puissant Mr l’abbé Paulin MBORONDA procure et homme à tout faire du diocèse gère de main de fer ses confrères sous l’orientation de l’évêque par une privation systématique aux biens matériels et financiers du diocèse. Il applique ainsi la formule de l’eau chaude chère aux trois évêques de Bangui,
Bossangoa, Bambari, ‘appauvrir pour mieux dominer’ pour faire soumettre ses confrères.

La redistribution des biens du diocèse pour une pastorale d’ensemble étant un problème sérieux relevant de la cupidité du petit cercle entourant l’évêque, les prêtres se retrouvent dans des paroisses sans moyen de locomotion adéquate, sans honoraires vivotant au gré des dons hasardeux des pauvres chrétiens aux précarités économiques liées à la difficile conjoncture de notre pays.

Au-delà de ces faits tristes et malheureux, une équité devrait prévaloir pour sauver l’image de l’église et sa pastorale. Mais le comble est de constater que tout est organisé pour faire triompher le tribalisme congénital qui ne quitte jamais le réflexe de certains Centrafricains de l’Est du pays. Le sulfureux Maximilien Stanislas NDINGUISSI frère et ami d’enfance de Mgr Richard APORA est dans tout, il fait tout au point de constituer le chef de file de la gestapo du régime de son frère. Quel exemple l’église donne-t-elle ainsi de son image dans cette région de la Centrafrique ? Un appel au fond de conscience de ceux qui pratiquent le tribalisme, le népotisme, le clanisme s’avère-t-il encore nécessaire pour redorer l’image de l’église s’ils refusent catégoriquement d’écarter leurs parents de la gestion des choses communes et passent par des intimidations pour imposer l’anormal comme normal ? Pourquoi craindre de travailler dans la sincérité avec les autres ?

L’église peuple de Dieu a souffert dans son histoire de plusieurs maux certes ; mais une prise de conscience des maux à la racine venue des interpellations des autres lui a toujours frayer le chemin d’une réforme. A ce niveau, la dictature d’un despote ne sert à rien, le machiavélisme d’un groupe ne vaut pas le coup, et l’intimidation des prophètes de vérité et de transparence attire la malédiction. Il vaut mieux accepter la vérité d’une justice distributive à la base qui fait mal que de tourner en rond par autres techniques qui visent à coincer les autres. Dieu n’aime pas les méchants et les orgueilleux.
Le bonheur est un produit à partager et non la propriété privée d’un clan, d’un groupe ou d’une ethnie.

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent !

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