Centrafrique : le bureau de l’assemblée nationale éclaboussé par une affaire de corruption d’un montant de 40 millions de Fcfa

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C’est l’information qui a été rapportée, à la rédaction, par de gentilles indiscrétions émanant de sources proches de l’assemblée nationale. Selon ces sources, c’est une affaire de corruption active et avérée  d’un montant de 40 millions de F cfa, régulièrement déchargés près un groupe d’opérateurs économiques chinois, dont se seraient rendus coupables des membres du bureau de l’assemblée.

En effet, depuis la destitution du député du 3ème arrondissement de la ville de Bangui, M. Abdoul Karim Méckassoua, de la présidence de l’assemblée nationale, et conformément à l’avis de la cour constitutionnelle conférant dorénavant, au seul bureau de l’assemblée nationale, le pouvoir d’autorisation préalable de l’assemblée nationale avant la signature de tout contrat relatif aux ressources naturelles et aux conventions financières, le bureau de l’assemblée nationale que président le député de Baboua, M. Laurent Ngon Baba, a régulièrement enregistré une demande d’octroi de permis d’exploration et d’exploitation minière, en provenance d’un groupe d’opérateurs économiques chinois.

Mais, au lieu de traiter ce dossier, selon les règles de l’art, tout en sollicitant l’expertise de la commission 6 dénommée « Production, Ressources Naturelles, et Environnement », le bureau a préféré tout simplement recourir à la corruption en décidant de se retourner vers ces partenaires pour leur exposer d’alléchantes, fallacieuses et prétendues difficultés auxquelles il ferait face dans la collecte des informations et le traitement de leur dossier. Devant cet argument et aux fins de faire accélérer la suite à réserver à leur demande, ces chinois ne pouvaient que mettre la main à la poche. Et le montant de la cagnotte qui serait déchargée par les députés Dimbélé, Mandaba et Tezawa, s’élèverait à 40 millions de Fcfa. Seulement, au moment du partage du butin, des disputes surgissent sur les critères de répartition, se murmurent, deviennent audibles,  s’ébruitent et s’éclatent finalement au grand jour.

Avec l’éclatement de cette affaire, nous en savons désormais un peu plus sur les en – dessous de l’éviction du président Abdoul Karim Méckassoua : faire du parlement une caisse de résonance et une véritable vache à lait pour le pouvoir de Bangui et les élus de la nation, notamment les membres du bureau, par la légalisation des pratiques de corruption de part et d’autre et de compromissions.

Au détriment du peuple centrafricain, détenteur du pouvoir souverain !

Affaire à suivre….. !

La rédaction

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