Centrafrique : la vérité de Mme Darlan au Gangster de Bangui et son Association de Malfaiteurs au pouvoir

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2009

Alors que l’opinion nationale et internationale continue de soutenir que le Pr Danièle Darlan, en sa qualité de président de la cour constitutionnelle, ne rechignerait pas à valider le projet de modification de la constitution, initié par le gouvernement par l’entremise des députés de la majorité parlementaire et présidentielle, il n’en est plus  pour autant ainsi. Telles sont des gentilles indiscrétions en notre possession, révélées par des sources proches des milieux judiciaires, policiers et politiques.

Ces sources ont affirmé et témoigné de vives voix que lors d’une rencontre avec le Gangster de Bangui, Mme Darlan, au nom de la noblesse de ses fonctions de juge et craignant que son nom ne soit  à jamais associé  à quelque complot que ce soit contre la constitution et la démocratie centrafricaine, chèrement acquise en 1993,  n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour le mettre en garde contre les conséquences d’une telle aventure sur la stabilité des institutions républicaines et démocratiques et la vie de la nation, d’une part, et lui a signifié vertement sa disponibilité et la détermination de tous les juges constitutionnels, sans exclusive, à dire le droit le moment venu et à débouter les initiateurs de cette démarche de leur requête, d’autre part. En réaction, comme il fallait s’y attendre et comme à ses habitudes, l’homme a clamé son innocence dans cette entreprise criminelle, a désigné du bout des doigts  le 1er vice – président de l’assemblée nationale, en la personne de Jean – Symphorien Mapenzi, député de Bimbo 4, comme l’initiateur en chef de cette conspiration de prorogation du mandat présidentiel et lui a demandé de traiter de cette question directement avec l’intéressé.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Reçu à une audience quelques heures plus tard à sa propre demande, Mme Darlan a pris sur elle la responsabilité d’appeler celui qui passe pour le stratège du pouvoir de Bangui à plus de sagesse et plus de raison dans cette initiative et de l’inviter à conseiller à tous ses acolytes d’y mettre un terme dans les meilleurs, en application des dispositions constitutionnelles. Pour finir, elle l’a informé sans fioritures de sa volonté et l’engagement de ses collègues à faire respecter la loi dans toute sa rigueur, au cas où la cour constitutionnelle viendrait à être saisie régulièrement d’une requête en conformité y relative.

Comme à l’accoutumée, fort malheureusement et en dépit de cette mise en garde, émanant même de la cour constitutionnelle, adoubée par la requête du citoyen Akandji – Kombé en date du 14 avril 2020, et malgré les maints rappels au respect scrupuleux de la Loi fondamentale en provenance de la COD – 2020, des partis politiques, de la société civile en l’occurrence le GTSC, des professionnels des médias et même  de certains milieux diplomatiques, le roublard Touadéra, déterminé plus que jamais à conserver le pouvoir coûte que coûte, quitte à marcher sur des cadavres des centrafricains et à opérer un passage en force, refuse d’entendre la voix de la raison et de la sagesse et continue allègrement ses manœuvres. C’est ainsi qu’il nous a été rapporté que ce fameux « projet de modification de la constitution » et non pas une vraie « proposition de modification de la constitution », comme ils voudraient nous le faire croire, car étant tout simplement une initiative gouvernementale portée par les députés de la majorité présidentielle – ce qui est loin de ressembler à la proposition de loi élaborée et soutenue par Maurice Bangayassi, naguère député de Grimari – et financée par le trésor public à hauteur de 2.500.000 Fcfa par élu de la nation, a d’ores et déjà été transmis au Gouvernement qui dispose de 45 jours pour y donner suite.

Face à l’intransigeance du Gangster de Bangui et son Association des Malfaiteurs et devant ce qui n’est rien d’autre qu’un coup d’état constitutionnel en préparation, en sus d’une initiative de concertation lancée par Me Crépin Mboli – Goumba du Patrie, soutenue par la société civile représentée par le GTSC, sans préjudice des mesures tant juridiques que politiques annoncées par la COD – 2020, des Officiers Faca ont décidé de briser le silence et d’appeler, pour ce jour, à la destitution du président de l’assemblée nationale Laurent Ngon Baba et de son bureau.

Aux dernières nouvelles, selon des tracts en circulation sur les réseaux sociaux et dont l’un a été publié ce lundi 20 avril 2020, ce sont eux en réalité qui sont à la manœuvre derrière les opérations d’occupation de plusieurs de nos villes, ces derniers temps, en général, et dont la présence est signalée par des villageois et des paysans dans la Lobaye et l’Ombella – M’Poko, en particulier. Désormais, ils sont en guerre pour la Préservation de la Démocratie et le Bonheur de Notre Peuple.

La rédaction

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